Tarzan, la critique du film

 

Publié le Mercredi 6 juillet 2016 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Tarzan, la critique du film

La Honte de la jungle ?

imageDans les année 1890, le roi des belges est bien embêté. Il possède le Congo, vaste territoire africain regorgeant de diamants et d'ivoire. Le problème est qu'il n'a pas un radis pour l’exploiter. Il s'est déjà endetté (enfin, son pays, pour lui tout baigne) à mort.
Il envoie donc Léon Rom trouver les fameux diamants d’Opara, qui rapporteront un brin de richesse à la Nation. Sur place, Rom pactise avec un chef tribal. Le chef fournira tous les diamants que veut Rom à la condition que ce dernier lui livre Tarzan.
Le dénommé Tarzan, ou plutôt Lord John Clayton Greystoke troisième du nom, vit paisiblement avec sa femme Jane, dans sa demeure en Angleterre. Sa vie de roi de la jungle est loin derrière lui.
Rom doit donc trouver un moyen de faire venir Tarzan au Congo. Mais ce n'est pas une bonne idée de provoquer le roi des animaux sur son territoire…

Le film est signé David Yates (Les 4 derniers films Harry Potter) et réunit Alexander Skarsgård, Margot Robbie, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson ou encore Djimon Hounsou devant la caméra.

Dire que la bande annonce nous avait enthousiasmé est en euphémisme.
Hélas, tel un soufflet mal cuit, Tarzan se dégonfle très vite. Pourtant, il y a pas mal de bonnes idées. Que Tarzan porte des séquelles physiques comme des cicatrices et des déformations des membres, par exemple, offrant plus de réalisme au personnage. Des séquelles morales aussi : le gars a tous les symptômes de la dépression quand il n'est pas dans la jungle. De même, l’acteur est plutôt pas mal, grand, musclé, beau gosse. On se posera juste la question de savoir pourquoi devoir se raser intégralement alors que nous sommes censés être en 1890 et que la mode n’était pas au sans-poil…


screenSeulement voilà. Malheureusement, il n'y a pas grand-chose d'autre à sauver.
Le prologue nous présentant direct le plan des méchants, on se doute bien que le voyage est un gros traquenard pour Jane et Tarzan. A partir de là, si vous avez vu les bandes annonces, c'est zéro surprise et zéro suspense.
Les personnages sont quasiment tous des caricatures ou des stéréotypes plus ou moins bien jouées.
Christoph Waltz a l'air de refaire son rôle de nazi dans Inglorious Basterds, Margot Robbie fait la demoiselle en détresse basique et sans saveur, et le pompon revient sans doute à Samuel L. Jackson qui sert d'élément comique mais dont les vannes tombent quasiment toutes à plat vu qu'on les a déjà entendues des milliers de fois.

Pour couronner le tout, la réalisation technique est mauvaise.

screenLa totalité des animaux, des combats, des déplacements dans les arbres et une grande majorité des décors sont en images de synthèses. Et en grande partie mal incrustés, mal rendus, mal animés.
De plus le réalisateur a une affection maladive pour les ralentis à tout bout de champs, pour les combats mal cadrés et les flashbacks interrompant ces mêmes combats au ralenti… imaginez l’indigestion !
Ne vous attendez pas à de nombreux affrontements sur-vitaminés. Ils sont tous dans la bande-annonce… Et quand on parle de la sauvagerie de Tarzan, on l’attend encore. Même après le film. Tenez, même la mort du méchant est hors champs, c'est vous dire !

Bref, il n'y a pas grand-chose à garder dans cette Légende de Tarzan. Si ce n'est qu'il est mou du pagne.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Warner Bros. France

Développeur : David Yates

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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