Publié le Mercredi 7 décembre 2011 à 12:00:00 par Tristan Bories

 

Preview The Darkness II

Des serpents dans le corps

Inspiré du Comics du même nom, The Darkness relate l'histoire de Jackie Estacado, un jeune homme de 21 ans adèpte des coupes gothiques et apprenti mafieux à ses heures perdues. Possédé par une entité maléfique dénommé le Darkness, celui-ci décide de venger son oncle assasiné en utilisant les nombreux pouvoirs que lui confère ce démon.
Quelques années plus tard, Jackie possède malheuresement toujours cette bonne vieille tignasse. Il a cependant gravi les échelons de l'organisation criminelle pour se hisser au rang de véritable sommité au sein de ses pairs. La menace ne vient plus de la mafia, mais bien de la Confrérie, une organisation centenaire qui en a après son Darkness et qui tente à tous prix de s'approprier ses pouvoirs.

La première chose qui frappe lorsque l'on retrouve le jeu, c'est son aspect visuel. Les concepteurs ont travaillé d'arrache-pied pour nous pondre un tout nouveau style graphique qui s'approche beaucoup du Cel-shading. L'ambiance du Comics est ainsi bien plus présente, car pour coup, on a vraiment l'impression de rentrer dans une BD.
Le premier niveau qui nous a été présenté est celui qui avait déjà été dévoilé lors de la Games Com. Celui-ci débute par l'arrivée de Jackie dans un bar qui sent bon le spaghetti. C'est l'occasion de découvrir à quel point le jeune Jackie est désormais respecté dans le milieu. Entre les mafieux obèses qui l'interpellent et les putes qui l'invitent à leur table, autant dire que le petit à fait son chemin depuis le premier épisode.
Et puis d'un coup, une voiture surgit dans le restaurant en défonçant la moitié des vitres. Touché et à terre, il nous faut survivre à l'arrivée d'une mystérieuse vague d'assaillants. Le système de visée à ce moment du jeu est très difficile à prendre en main, car en plus d'être blessé et de tirer de travers, un ami nous attrape par la col afin de nous extraire de la pièce. 


Arrivé dans une petite ruelle, le Darkness se réveille. Et là, autant vous dire que la fête commence. Pour ceux qui ne connaissent pas du tout le jeu, l'éveil du démon correspond à l'apparition de deux tentacules à tête de serpent au niveau des épaules. En plus de régénérer la santé, celles-ci peuvent attaquer les ennemis et nous défendre. 
La tentacule de gauche permet d'attraper des objets que l'on peut par la suite projeter. On peut également arracher les portières des voitures afin de s'en servir comme bouclier. La tentacule de droite est celle qui permet de lacérer les ennemis. 

Question gameplay, cela reste très fluide. On utilise successivement les tentacules à l'aide des boutons RB et LB puis on finit le travail avec les armes classiques grâce aux gachettes. On peut d'ailleurs utiliser en même temps les gachettes et les armes, ce qui augmente la sensation de puissance.
Lorsque l'on parvient à attraper un individu au bout de sa tentacule, au peut choisir entre le déchiqueter ou arracher tout simplement son coeur. C'est très gore et on en redemande. Les coeurs permettent de regagner des points de santé entre deux combats mais aussi à récupérer de "l'essence".  Celle-ci est necessaire afin d'augmenter les capacités du Darkness. Il y a au total quatre cadrans principaux à upgrader : Les armes démoniaques, les pouvoirs du Darkness, Les armes et enfin les exécutions. Sachant que chaque cadran comporte plusieurs petites sphères à débloquer, cela promet pas mal d'heures de jeu. 

Le principal point faible du Darkness, c'est la lumière. Il faut donc nettoyer les niveaux de toutes les sources lumineuses afin de pouvoir progresser normalement. Au contact de la lumière, l'écran devient blanc et les pouvoirs du démon disparaîssent, ce qui rend impossible toute progression.


Le second passage qui nous a été dévoilé se déroule dans un bordel. L'ambiance est toujours aussi bien travaillé. On se balade au milieu de couloirs bétonnés dont les portes entre-ouvertes laissent apparaître quelques scènes érotiques ponctuées par des dialogues évocateurs.
Bien-sûr, au bout d'un moment tout se corse et on en vient à se fritter la tentacule. Pour accéder aux pièces suivantes, il faut parfois s'aider de son petit démon personel. De petite taille et très agile, celui-ci peut se faufiler le dans des endroits innacessibles pour Jackie et lui débloquer des accès. Il peut aussi se battre et faire des exécutions sanglantes tout comme son maître. 

Dans le second niveau, les adversaires étaient bien mieux armés et résistants. De temps en temps, ils lançaient même des grenades lumineuses afin d'affaiblir le Darkness et le prendre à revers. Certains passages, comme l'évasion du bordel dans un tunnel de métro désafecté étaient très éprouvants. Car si au départ on se sent plutôt confiant avec ses tentacules et une paire de mitraillettes, la difficulté augmente très rapidement si bien que l'on ne peut plus foncer dans le tas comme dans les premières minutes de jeu. 

Avec sa refonte graphique et son gameplay attachant, nul doute que the Darkness 2 saura faire parler de lui. De plus, le titre possède un mode coopératif très prometteur. Il s'agit là d'incarner l'un des quatre personnages prédéfinit dans une aventure à part. Chaque personnage possède son propre pouvoir et colabore avec les autres afin de traverser des zones infestés d'ennemis. Il y a un petit côté Left for Dead très sympatique.

Pour un avis final sur le jeu, rendez-vous le 10 février 2012.

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