Publié le Samedi 5 novembre 2011 à 10:00:00 par Tristan Bories

 

Assassin's Creed : Revelations (Xbox 360, PS3, PC)

Un crochet par la Turquie

De retour d'une petite soirée très sympathique organisée par Ubisoft, me voilà prêt à vous en dire un peu plus sur leur prochain Assassin's Creed.
Il faut avouer que ce titre ne m'inspirait pas plus confiance que ça. Je pars du principe qu'un add-on comme Brotherhood était déjà suffisamment aboutit pour ne pas avoir à se farcir une nouvelle transition avant le très attendu Assassin's Creed 3.
Mais soit, Revelation pointe le bout de son nez alors autant l'essayer. Ne serait-ce que pour torturer (rien qu'un peu) quelques-uns de mes préjugés. 

J'ai débuté mon tour d'horizon du jeu par une partie multijoueurs en mode traque par équipe. Ceux qui ont déjà pu voir quelques vidéos se sont aperçu que rien de vraiment nouveau n'était apparu de ce côté là. Outre des skins supplémentaires et quelques modes plus complet, Revelations demeure dans la juste lignée de son aîné.
Cela ne veut pas dire que c'est négatif, bien au contraire. Le multi présent dans Brotherhood était déjà très complet et efficace ce qui explique le peu de modifications apportées.


Après avoir mis quelques roustes à mes collègues journalistes présents à cette soirée (ils ont été nombreux à se mordre les pouces), je me suis dirigé vers les écrans qui proposaient de tester le mode solo. Pour éviter tout spoiler, nous n'avons eu accès qu'à la séquence deux. Celle-ci débute par l'arrivée d'Ezio à Constantinople. Désormais barbu, le vieux Don Juan semble avoir conservé son attrait naturel pour les galipettes en tous genres et les jolies femmes. Au début de la séquence, il fait la connaissance d'un certain Yussuf auprès duquel il va pouvoir apprendre le maniement du crochet. Concrêtement, le crochet permet de se déplacer beaucoup plus rapidement mais aussi d'effectuer de nouveau combos.
Dans les phases d'exploration, celui-ci permet de grimper plus vite mais aussi de d'avancer plus vite lorsque l'on s'en sert comme d'une tyrolienne. Cela raccourcit les interminables scènes de grimpettes et c'est pas plus mal. Lors des combats on peut s'en servir soit pour esquiver un ennemi soit pour le projeter, sachant que c'est très efficace lorsqu'on est encerclé. Au sujet des combats, il faut savoir que les combos sont encore plus nombreux et variés. J'ai d'ailleurs pu expérimenter un contre magnifique qui consiste à planter son épée dans la gorge du soldat qui se trouve derrière pour ensuite lui trancher la tête. Il ne me manquait plus qu'un bon gros bol de pop-corn pour fêter ça.

J'ai également pu jouer au mini-jeu qui s'apparente à un Tower Defence. Ici, Ezio se trouve sur un toit et donne des ordres à ses troupes afin qu'elles se positionnent au mieux pour stopper les vagues d'ennemis. Le fait de tuer des soldats ennemis procure des points de moral que l'on utilise ensuite comme une monnaie pour recruter des soldats ou bien placer des barricades. Les assassins que vous recruterez gagneront de l'expérience et monteront de niveau un peu comme dans Brotherhood. C'est à la fois simple et terriblement addictif. 

Pour conclure, je dirais qu'AC : Revelation m'a très agréablement surpris. Malgré un moteur graphique un peu daté, le jeu n'en reste pas moins riche et attractif. La ville de Constantinople parait immense si bien que l'on a qu'une envie c'est se balader de toit en toi afin de découvrir celui qui offrira la plus belle vue.