The Darkness II (PC/Xbox 360/PS3)

 

Publié le Vendredi 18 mars 2011 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

The Darkness II (PC/Xbox 360/PS3)

Le côté très obscur de la force

imageC’est avec une petite pointe d’excitation et, forcément, d’appréhension, que nous avons assisté à la présentation de Darkness II, le prochain FPS de Digital Extremes édité par 2K Games, à sortir sur PC, Xbox 360 et PS3.

Pour rappel, le jeu Darkness premier du nom reprend le Comic book éponyme, très en vogue aux USA, nettement plus inconnu chez nous.
L’histoire, sombre et violente, est celle de Jackie Estacado, ex-tueur de la mafia, qui se découvre, à l’aube de ses 20 ans, de super pouvoirs. Les pouvoirs du Darkness. Quasiment invincible, il est doté d’une force Herculéenne, et deux tentacules mortels viennent s’ajouter à ses bras. Mais cette puissance sombre et dévastatrice ne prend vie que dans la nuit ou l’obscurité. Ses pires ennemis sont l’Angelus et le confrérie du Darkness qui veut lui voler ses pouvoirs.

C’est cette confrérie que l’on retrouve dans Darkness II. Nous sommes deux ans après les évènements du premier épisode. Jackie a toujours du mal à se remettre de la mort de Jennie, sa petite amie. Il est devenu le Don. Le boss d’une branche de la mafia. Il tente, avec succès jusque-là, de réfréner le pouvoir du Darkness. Jusqu’au jour où, dinant tranquillement au restaurant, il est attaqué par une horde d’ennemis. Et, sur le point d’être abattu, il laisse libre cours au côté obscur de son être.

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Selon les développeurs, le jeu ici dévoilé n’était qu’en version pré-alpha. Peut-être. Mais c’était diablement bien foutu et solide pour du pré-alpha. Limite version finale niveau qualité graphique. L’histoire était présentée sous la forme de flash-back. Jackie est prisonnier de la confrérie. Un type avec la gueule cassée, façon « j’ai passé mes vacances à Fukushima », l’a crucifié et tente de lui voler ses pouvoirs. Pour lui faire lâcher prise, il lui fait revivre de douloureux moments. Et c’est là que vous jouez quelques passages brefs, mais intenses : fusillade de folie dans le restaurant, poursuite dans les rues, affrontement dans le métro…

imageJackie se défend avec un ou deux flingues, voire d’autres armes glanées çà et là, de type fusil à pompe par exemple. Lorsqu’il plonge dans une zone trop éclairée, sa vision se brouille, le Darkness en lui est mal à l’aise. Il suffit de se remettre dans l’obscurité, en tirant par exemple sur les sources de lumière, pour retrouver ses pouvoirs sombres et se sentir invulnérable. De ses deux tentacules, celle de gauche attrape. Tout. Ennemis, objets… elle peut alors jeter au loin ou maintenir fermement. Jeter les ennemis s’écraser contre les murs, leur lancer des barres d’acier (par exemple des horodateurs préalablement arrachés), ou d’autres objets. La tentacule de droite découpe, arrache, hache, éventre. Le mix des deux peut mener à quelques viscères répandus sur le sol, têtes arrachées, corps coupés en deux dans le sens de la longueur, et j’en passe. Sachant que manger le cœur de vos ennemis via la tentacule gauche donne plus de force à celle de droite. Charmant.

Pour parachever son œuvre, Jackie sera accompagné d’un darkling, ces petites créatures vicieuses, au caractère bien trempé, qui aiment dévisser la tête des gens. Un seul, cette fois, et non plus toute une armée, le suivra dans ses aventures.

Ultra-violent, le jeu ne lésine pas sur l’hémoglobine. Un vrai jeu de massacre.

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imageCôté graphisme, les développeurs ont tapé dans la couleur à la main. Une sorte de cel-shading qui n’est pas sans rappeler Borderlands. En plus beau, moins crade et surtout, en nettement plus fourni question décors. Si les premiers instants, notamment lors de l’attaque dans le restaurant, peuvent décontenancer par leurs couleurs assez criardes, le reste de la présentation a dévoilé des niveaux plus sombres auxquels la palette graphique allait nettement mieux.

Au final, la surprise a été plutôt bonne. L’impression globale est largement positive. On suppose (on espère) que la pseudo-invincibilité de Jackie n’était destinée qu’à ne pas perdre de temps dans cette présentation (il se faisait canarder sans vraiment en souffrir). De même que devoir tirer deux ou trois fois à bout portant sur un ennemi pour le tuer tout à fait est un poil exagéré. Mais le jeu ne sortant pas avant l’automne, on suppose que ce genre de détail n’a pas été encore réglé. En tout cas, c’est plutôt joli, avec une bonne ambiance, violent à souhait, mais sans excès gratuit (ou si, mais amplement justifié par le scénario et bien mis en scène). Un FPS qu’il serait de bon ton de suivre de près. De très près.

 

 
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