Dragon Age 2

 

Publié le Jeudi 10 février 2011 à 12:00:00 par Tristan

 

Preview Dragon Age 2

On se l'écaille ?

imageIl y a plus d’un an, on essayait de nous faire croire que Dragon Age Origins serait le digne successeur de Baldur’s Gate. Et alors que certains se sont émerveillés devant la profondeur du soft, d’autres ont décriés la qualité des graphismes ainsi que l’adaptation douteuse du système des combats sur consoles. Je dois avouer que j’appartiens plutôt à la deuxième catégorie. Car lorsque l’on vend un jeu à près de 70 euros, destiné à une console dite « next gen », j’estime avoir le droit de m’amuser avec des graphismes convenables, et pas un ersatz de moteur graphique qui fait passer les arbres pour des copies de poteaux électriques tout droit sortis d’un jeu PS2. Le scénario avait beau être entrainant et les dialogues brillamment construit, DAO restera pour moi une petite déception.
Mais alors qu’en est-il du deuxième opus ?

L’hôtesse engagée par EA m’a installé dans un fauteuil en cuir grand luxe et me tend une manette de Xbox. Mon accent frenchie a dû lui déplaire, ou bien mon sourire n’a pas été assez insistant, mais le fait est qu’elle me balance directement dans un combat de boss. Je me retrouve ainsi propulsé dans une sorte de caverne à la tête d’une équipe de quatre joyeux lurons. Le système de combat est sensiblement le même que DAO, donc les habitudes reviennent vite. Le menu pause cher à Bioware me confère une nouvelle fois son lot de frustrations, mais je me rassure en me disant que dans peu de temps je testerai le jeu sur sa version PC, nettement plus maniable. Les aficionados du premier opus ne seront pas en reste puisque l’arbre des capacités ainsi que celui des sorts est toujours aussi fourni. L’interface est plus discrète, sans pourtant effectuer un changement radical. On bascule d’un personnage à l’autre à l’aide d’une simple pression de touche. Pour ce qui est de la maniabilité, c’est une question de goût. Ceux qui n’ont pas aimé le premier n’accrocheront probablement pas au second.

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Parlons maintenant de l’esthétique du jeu. Disons que ça pique un peu les yeux. Malgré la refonte graphique, Dragon Age 2 ne casse des briques. Et j’ajouterais même que c’est sacrément moche en intérieur. Mais les combats restent prenants, surtout que le monstre en face de moi est sacrément coriace.
Après deux essais infructueux, l’hôtesse, dans un excès de pitié non dissimulé, me propose de charger une autre sauvegarde. J’esquisse un sourire naïf avant de lui expliquer dans la langue de Molière que ses personnages n’ont pas le niveau pour affronter ce monstre, et que du coup ça ne sert à rien de me dévisager de la sorte. Elle me fixe sans rien dire, puis sourit à son tour. A cet instant, je me dis que la langue française a décidément un charme unique. Elle parvient à faire passer n’importe quelle parole pour un compliment aux yeux d’étrangers.
Va donc pour une autre sauvegarde. Je me retrouve cette fois dans la cité de Kirkwall, une ville médiévale aux imposantes façades. C’est l’occasion pour moi d’essayer le système de dialogue. Les possibilités sont toujours aussi variées, et les doublages semblent corrects.

Pour conclure, Dragon Age 2 semble plus abouti que son ainé avec des univers riches et variés. Les combats seront vraiment différents selon que l’on joue sur console ou sur pc. Sur la version Xbox que j’ai pu essayer, le combat en temps réel à tendance à prendre dessus sur le tour par tour. Alors que la version pc favorise davantage le système de pause. Les fans de la série ont de quoi se réjouir avec la sortie de Dragon Age 2, qui surclasse en tous point son ainé.
Je reste pour ma part assez dubitatif face à cette suite, puisque l’expérience reste sans égal sur pc par rapport à une version console vraiment moins aboutie.

 

 
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