PES League : Une finale survoltée

 

Publié le Lundi 7 septembre 2009 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

PES League : Une finale survoltée

Ho Hisse...

screenC’est ce dimanche 6 septembre, soit le lendemain de la prestation pitoyable de l’équipe de France de football face à la Roumanie, que Konami organisait les finales françaises de la PES League. La PES League, pour les non-initiés, c’est un énorme tournoi qui se déroule dans toute la France sur le jeu Pro Evolution Soccer. 50 000 joueurs ont demandé à en faire partie et 20 000 ont eu cette chance. Un succès sans cesse grandissant pour ce jeu de foot culte qui s’écoule chaque année à près de 1,3 millions d’exemplaires.
11 mois de tournois, 250 tournois officiels, Didier Drogba et Lionel Messi, joueurs professionnels, comme parrains, 50 clubs de joueurs PES montés en association en France… la PES League, bien encadrée par l’éditeur du jeu, est, plus qu’un simple évènement, une véritable institution. A tel point, finalement, que les tournois majeurs, pour désigner les meilleurs joueurs, se déroulent généralement dans les stades (Toulouse, Saint-Etienne, Sochaux, Troyes, Metz, Nancy, Rennes, Nantes, Lille…etc.) et que ce sont souvent les joueurs de foot réel qui y accueillent les joueurs de foot virtuel.

screenRendez-vous était donc donné au Stade de France, dans une salle dont la baie vitrée donnait sur les gradins et la pelouse. Et tout au long de la journée, l’ambiance a été littéralement survoltée.
Divisée en plusieurs secteurs, la salle abritait les compétitions réunissant les meilleurs juniors, les meilleurs joueurs en simple et en double sur PS3, les meilleurs joueurs sur Xbox 360 et PS2, et les meilleurs joueurs sur Nintendo Wii.
Les spectateurs, nombreux, se massaient autour des joueurs, captivés par le petit écran, les mains actionnant frénétiquement les manettes. Et l’ambiance était digne d’une vraie rencontre : Cris de joie à chaque but, cris d’indignation à chaque faute, cris de désespoir à chaque action ratée… les insultes en moins. Car outre le fait que l’évènement était placé sous le signe du Fair-Play, tous les participants et leurs accompagnateurs n’oubliaient jamais que, après tout, ce n’est qu’un jeu. Même si quelques larmes coulaient sur certaines joues, après une élimination prématurée.

Juste après l’heure du déjeuner, joueurs et journalistes ont eu le droit d’aller fouler la pelouse pour une séance de coups-francs. Et ce fut pour tous, malgré une majorité de tirs ratés, preuve que marquer manette en mains est bien plus facile qu’en réalité, un moment d’exception : Marcher sur une telle « moquette » d’herbe, se sentir oppressé par la proximité des gradins, les imaginer plein de supporters… c’est un souvenir qui aura marqué tous les fans de ballon rond. Bon. Pour l'anecdote, je n'étais pas en forme, j'avais déjà vidé quelques coupes, j'avais le soleil dans les yeux, j'avais mal dormi la veille... bref j'ai raté mon tir. Trop d'effet. Résultat, même cadré, le tir était trop mou. L'année prochaine, je colle une patate en pleine lucarne, promis.

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screenEnfin, la jaquette française, différente des autres pays, pour PES 2010, a été dévoilée : Messi et Gourcuff y tiennent le haut de l'affiche.

Finalement, en fin d’après-midi et sous l’œil bienveillant de quelques « people » du ballon rond comme Pierre Menès, Didier Six, Daren Tulett, Grégoire Margotton ou encore Tom Novembre, grand fan de jeux vidéo, les finalistes se donnaient en spectacle pour une ultime rencontre. Le but : soulever la coupe, y ajouter son nom, mais également se voir qualifié pour aller affronter les meilleurs joueurs européens, début octobre, à Saint-Jean Cap Ferrat (06). Pas de récompense monétaire : la PES League, c’est l’amour du jeu, pas l’amour de l’argent. A tel point que les gagnants, même s’ils ont reçu quelques sympathiques cadeaux (sacs, maillots d’équipe dédicacés par Messi ou Gourcuff, PS3 Slim…), ne les ont qu’à peine regardés, tout à leur joie d’être sacrés champions français.
Et ce sont Julien Zemmouri (Simple PS3), Donovan Boillot (Simple Xbox 360), Nathan Nayagom (Junior), Evan/Vidal (Double PS3), Anthony Hopfner (PS2) et Jauffret/Bastianaggi (Wii) qui se sont imposés dans une ambiance survoltée, le public donnant de la voix à chaque action. Ce qui était assez impressionnant, d'ailleurs. Ils sont repartis fiers d’avoir gravé leur nom dans le palmarès de la PES League. Nul doute qu’ils ont prolongé la fête jusqu’au bout de la nuit.

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