Publié le Vendredi 19 février 2010 à 16:00:00 par Cedric Gasperini

 

Napoleon Total War : c'est vachement bien

Et ça m'a bien fait plaisir

Tel que vous me voyez, là (enfin vous ne me voyez pas mais c'est une façon de parler), je reviens tout juste d'une présentation de Napoleon Total War.
En fait, plus qu'une véritable présentation presse, il s'agissait plutôt d'une mise dans le bain, pour un jeu qui sort dans moins d'une semaine.
D'ailleurs, en temps normal, je n'aurais pas forcément fait de news sur l'évènement et je vous aurais laissé attendre patiemment le test.

Sauf que Sega avait bien fait les choses. Et que ça mérite bien quelques lignes pour, non seulement les remercier, mais aussi faire monter l'impatience chez vous, lecteurs.
Sega avait tout simplement réservé un salon particulier dans le Musée des Armées, situé à l'Hôtel des Invalides. Présenter Napoleon Total War à quelques mètres du tombeau de l'Empereur... moi je dis, c'est classe.
Et ils avaient tellement bien prévu leurs coups, nos amis de chez Sega, qu'ils distribuaient à qui le voulait, des billets pour aller voir ledit tombeau, après la présentation.
Bon, je passerai sous silence le fait que, finalement, je pense être l'un des seuls à avoir choisi l'option, et que le manque d'intérêt de mes confrères pour la culture ou l'Histoire est exaspérante. En tout cas, moi, j'étais chaud comme la braise, sourire sur le visage, heureux d'être là et d'avoir la possibilité de faire un tour de musée et d'aller rendre hommage à un petit homme (il mesurait moins d'un mètre soixante-dix) mais un grand stratège.
Ma dernière visite de son tombeau taillé dans le quartzite rouge de Finlande datait du primaire, si mes souvenirs sont exacts. D'aucun diront que cela remonte à une époque où l'on s'échangeait des anciens francs. Il ne faut pas exagérer non plus. Mais disons que ça remonte effectivement à loin.

Bref, j'ai redécouvert avec un énorme plaisir les Invalides, son Hôtel splendide, son église, son musée passionnant, quand bien même je ne suis pas spécialement féru d'armes.

Quant au jeu, il nous a été présenté succintement, en une petite demi-heure. Et vous savez quoi ? Empire Total War, c'était vachement bien. Napoleon Total War, ce sera vachement bien aussi. Mais mieux. Vachement bien mieux, en quelque sorte, pour employer une expression si majestueuse que je m'étonne encore de ne pas avoir de siège à l'Académie Française.
Vous allez jouer, outre un tutorial comme Creative Assembly sait en faire, à savoir clair, simple et intéressant, trois campagnes : l'Italie, l'Egypte et l'Europe. Ces campagnes iront bien entendu creshendo dans la difficulté et dans la longueur. La campagne d'Italie, par exemple, ne se déroule que sur une année, quand celle de l'Europe en fait plusieurs. Sachant que chaque tour de jeu correspond à deux semaines.
Il faudra là encore gérer ses relations diplomatiques, son équipement, le recrutement de ses armées, la fortification de ses villes, son commerce, et j'en passe. De quoi suivre ou réécrire l'Histoire à sa manière. et interdire à Grouchy de manger des fraises.
Le jeu se conclura, d'ailleurs, avec la bataille de Waterloo.

Vous dirigerez également vos troupes sur le champ de bataille. Et c'est toujours aussi impressionnant. Des centaines d'hommes s'affrontant au corps à corps, où à grands renforts de boulets de canon ou de tirs de fusil, la cavalerie chargeant furieusement les lignes ennemies... c'est beau, c'est impressionnant, c'est un jeu de stratégie d'exception qui suit une période de l'Histoire passionnante.

Vivement le test.