Publié le Dimanche 31 juillet 2011 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
La merde a de l'avenir. Vous verrez qu'un jour on en fera des discours. (Céline)

200 à 250 000 personnes (visiteurs uniques, source xiti) se pressent chaque mois sur le site GamAlive. Enfin, se pressent… s’échouent lamentablement comme des baleines sous cocaïne, ça marcherait aussi.
Bref. Vous êtes de plus en plus nombreux à faire de GamAlive l’un des sites les plus importants du paysage vidéoludique français.
Ok, nous sommes loin encore des cadors du genre, mais dans le peloton de tête des suiveurs. Et parfois, hein, ça fait du bien de se faire mousser un peu. De se la péter grave en se mettant debout, en écartant les bras et en criant « je suis le maître du monde ». C’est jouissif, on y croit pendant quelques secondes. Jusqu’à ce que le type devant vous se retourne et vous demande si vous n’êtes pas complètement con de hurler comme ça en pleine salle de concert, alors que les artistes sur scène attaquent le deuxième acte de leur Opéra.
Mais voilà, ça fait du bien.
Et pour certaines de ces 200 à 250 000 personnes, je suis une sorte de héros, de demi-Dieu, d’exemple à suivre, de modèle.
Non, ne dites rien. Abstenez-vous de gâcher ma demi-heure mégalo. C’est ma nouvelle psy qui m’a conseillé de me la péter de temps en temps pour réfréner mes pulsions psychopathes, juste avant de me demander si je n’avais pas vu son chien quelque part.

Bref. Pour certaines de ces 200 à 250 000 personnes, disais-je, je suis une sorte de héros. Bien. Mais ce que l’on ne vous dit jamais dans les films ou dans les livres, c’est que les héros, ou même les demi-Dieu, ils font caca comme tout le monde. Si, si. Et moi aussi. Plutôt deux fois qu’une, même (et hop, ruinée l’image de demi-Dieu, tiens).
Notez que, contrairement à ce que veut vous faire croire votre amie ou votre compagne, elle aussi fait caca, hein. Elle a beau attendre que vous soyez absent, voire assoupi, elle a beau vous faire croire qu’elle va s’occuper de tailler les rosiers pendant que vous êtes affalé sur le canapé, en fait, elle grimpe la façade de la maison pour se glisser subrepticement dans les toilettes. Elle se cache pour garder cette illusion de féminité pure où la souillure n’a pas sa place. Mais voilà, c’est un fait, tout le monde fait caca, même elle.
Alors vous allez vous demander : « mais pourquoi il nous parle de ça, lui ? Il est malade ou quoi ? Constipé ? Diarrhéique ? Il n’a plus rien à manger dans son réfrigérateur ? »
Non. Du tout. Mais comme je vous l’expliquais la semaine dernière, je base souvent mon édito sur des sujets autres que le jeu vidéo, des sujets de vie, en fonction de mes expériences hebdomadaire. Et pour moi, cette semaine, l’expérience la plus marquante a été… fécale.
Pour mes petites fesses délicates, j’ai une préférence : le Lotus Confort. Un papier soyeux double épaisseur. Je préfère la version rose à la version blanche, soit dit en passant.
Et l’un des fléaux du papier toilette, c’est le carton qui reste après l’utilisation complète du rouleau. Chez moi, on l’empile généralement sur le manche de la brosse à chiottes, jusqu’à ce que, au bout de trois ou quatre cartons, ma femme ou mes filles se décident enfin à les mettre à la poubelle (oui, je sais, je pourrais le faire, mais non, pas envie).
Or depuis cet été, Lotus a décidé de changer ces cartons. Exit le machin grisâtre. Ils ont adopté l’Aqua Tube. Et c’est génial. C’est la même chose, me direz-vous. Sauf que c’est un carton qui se jette dans les toilettes et qui s’y dissout. J’adore. Ça a révolutionné ma vie aux toilettes. Depuis, je guette les allées et venues de chacune et me précipite si elles terminent le rouleau. Je n’autorise personne d’autre à jouer avec mon Aqua Tube.
Voilà. C’est sur cette page publicitaire pleine de délicatesse et de respect de l’environnement que je vais clore mon édito. Quoi ? Déjà ? Much ado about nothing ? Ben oui. Nous sommes en plein milieu des vacances. L’actualité tourne au ralenti. De quoi voulez-vous que je vous parle d’autre ?

De la possible future interdiction de fumer sur les plages ? Je suis pour. Et tout parent qui a déjà retrouvé son gamin avec un mégo dans la main et réussi in-extremis à l’empêcher de le porter aux lèvres est forcément pour également. Un petit coin fumeur avec cendrier en bout de plage, voilà une solution nettement plus agréable.
La dette des USA ? Tout le monde sait qu’un jour ou l’autre, l’économie américaine s’effondrera sur elle-même. Je ne suis pas assez calé en éco (j’ai séché pas mal de cours, j’avoue) pour en débattre.
Oslo, DSK ? Déjà fait la semaine dernière.
Les tongs ?
Je les hais toujours autant et je te maudis, toi qui en porte ailleurs que dans les stations balnéaires. La dernière fois, en plein Paris, j’ai envoyé un touriste provincial à la Courneuve alors qu’il cherchait La Bastille, simplement parce qu’il avait des tongs. Il a eu du bol. J’avais les mains prises, sinon je lui aurais crevé les yeux.
Non, il n’y a rien de vraiment sexy cette semaine. Nous préparons la GamesCom tout doucement. La prise de rendez-vous s’effectue tranquillement et ne manquent que deux ou trois éditeurs à contacter pour boucler un planning qui s’annonce un peu plus light cette année semble-t-il. Départ le mardi 16 août. Un évènement à ne surtout pas rater. Vous savez à quel point nous avons un traitement assez « particulier » de ce salon.
En attendant, sortez. Profitez du soleil. Ça ne va pas durer, août sera aussi pourri que juillet.