FIFA 14 (PC, PS3, Xbox 360)

 

Publié le Mardi 1 octobre 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test du jeu FIFA 14 (PC, PS3, Xbox 360)

Soufflez dans le ballon

imageLes années se suivent et se ressemblent. Et fidèle à la tradition, EA Sports nous livre un nouveau FIFA. Encore. Et toujours. Et reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle. Si les améliorations sont notoires, ou s’il ne s’agit que d’une simple mise à jour de la version précédente. Bref, si vous aurez raison de l’acheter ou si vous cèderez une fois de plus bêtement à une impulsion maladive d’achat inutile.

FIFA 14, c’est toujours autant de modes et options. Match rapide, Ultimate Team, Carrière, Saison seul ou 1 contre 1 ou 2 contre 2, clubs pro (création de clubs entre potes), matches amicaux en ligne, jeux techniques (entraînement), sans oublier la création de joueur, voire d’équipes entières.
FIFA 14, ce sont les trois premières divisions anglaises, les deux premières divisions françaises, italiennes, allemandes et espagnoles. Et les premières divisions du Mexique, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Pologne, du Portugal, de l’Irlande, de la Russie, de la Suède, de la Suisse, de l’Arabie Saoudite (on sent l’aide au financement), de l’Argentine, de l’Australie, de l’Autriche, de la Belgique, du Brésil, du Chili, de la Colombie, de la Corée du Sud, du Danemark, de l’Ecosse et des USA… Sans oublier des bonus tels que les équipes de l’ARK Athènes, Galatasaray, Olympiakos, Orlando Pirates, Palmeiras et j’en passe.

Des centaines d’équipes avec, à peu d’erreurs près, les vrais maillots, et les vrais joueurs.

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screenCe sont aussi des équipes nationales : Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Chili, Colombie, Côte d’Ivoire, Corée du Sud, Danemark, Ecosse, Espagne, USA, Egypte, Equateur, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Irlande, Irlande du Nord, Italie, Mexique, Norvège, Nouvelle Zélande, Paraguay, Pays de Galle, Pays Bas, Pérou, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Russie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Uruguay et Venezuela.

Du coup, on s’interrogera sur l’absence d’équipes telles que le Nigéria, la Géorgie, l’Ukraine, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et j’en passe… Entre nous, se coltiner le Venezuela ou l’Equateur et rater le Nigéria… ça fait un peu tâche. Mais passons.

screenAutre petit reproche au niveau des équipes : la présence de l’Adidas All-Stars et le MLS All-Stars, deux équipes… à débloquer. Et ça, c’est pénible. Sans oublier le « XI de légende » dans lequel on retrouve… Taffarel (ok), Beckenbauer (ok), Zico (ok), Cantona (ok), Leonardo (euh…), Marius Trésor (euh…), Papin (euh… en plus, si vous voyiez la tronche qu’ils lui ont fait…), Roger Milla (euh…) Baresi (euh…) Abedi Pelé (triple euh…), Bonieck (pourquoi pas) ou encore Rudi Voller (euh…). Franchement ? Il y avait vraiment mieux à faire comme XI de légende. Ça fait un peu « on n’y connait rien au foot, on a tiré au sort ». Et ça n’en souligne que mieux l’absence de vieilles équipes cultes, ou du vrais XI de légende selon les époques, par exemple. Un XI de légende années 50-60, un XI années 70, un XI années 80, un XI années 90… ça aurait eu vraiment plus de gueule.

Mais soit… On passera aussi sur les menus, relativement mal foutus (je n’ai toujours pas réussi à trouver comment intégrer un joueur créé dans une équipe de base). Ou les entraînements, miteux, parfois obscurs, et souvent inintéressants.

On se concentrera sur le match…

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screenCertes, Fifa, c’est une ambiance. Un graphisme…

C’est vrai que le jeu est toujours aussi joli. Les animations toujours aussi réalistes. Les mouvements des corps, toujours aussi somptueux. Et la physique de balle, toujours aussi merdique. Hein ? Pardon ? Ah oui, si, c’est vrai… cette fameuse balle qu’aucun joueur n’arrive à bien contrôler sans la pousser à deux mètres devant lui. Ou qui va rebondir à dix mètres sur un joueur lors d’une petite passe, mais seulement à 50 cm sur un contre de tir ou un contre de centre…

Une fois encore, donc, FIFA foire sa physique de balle, bien meilleure si vous voulez mon avis, dans la série PES.

screenNon mais à part ça, FIFA mérite amplement son titre de meilleur jeu de foot du monde, hein. A part ça et… deux ou trois trucs… Comme une IA en carton. Les positionnements hasardeux des joueurs, les défenses immobiles, les gardiens complètement à la rue (remontez les surfaces en léchant la ligne de but et tirez, ils sont incapables de bien protéger leurs angles), les joueurs qui se retournent systématiquement face à un adversaire (quand on joue contre l’IA, c’en est ridicule), les joueurs qui se rentrent dedans alors qu’ils sont de la même équipe (fréquent), les fautes non sifflées (ultra-fréquent) lorsqu’un joueur tombe sur un autre qui était au sol parce qu’il mettait du temps à se relever de son tacle ou encore et toujours, les joueurs qui s’arrêtent de courir parce que… euh… parce qu’ils sont fatigués ?
Oui, ok, j’exagère et je mets en exergue tous les petits défauts du jeu. Ils n’arrivent ni à chaque action, ni à chaque match pour certains. Mais pris ensemble, ils vous donnent parfois lieu à des matches dignes du cirque Pinder et non pas à un match de foot réaliste. Ou alors si, un match de foot réaliste, mais de l’équipe de France. C’est dire le niveau catastrophique.

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Qu’on le veuille ou non, la jouabilité de FIFA 14 est… très moyenne.
Alors oui, ça s’arrange quand on joue entre amis. Deux joueurs l’un contre l’autre et vous pouvez déjà enlever le comportement le plus pénible, celui des joueurs qui se retournent sans cesse face à un adversaire.

Mais ce n’est pas suffisant pour en faire un bon jeu de foot quand même.

screenAlors certes, il y a quelques belles innovations. Les dribbles, plus simples à déclencher et plus efficaces, sans être non plus impossibles à contrer (ils ont sans doute trouvé là le bon équilibre). Les coups d’épaule moins abusés. Et Kinect, sur Xbox 360. Quand ça fonctionne (souvent brouillé par les commentaires), on peut à la voix changer les tactiques en direct, et l’agressivité des joueurs (les envoyer en défense ou l’attaque par exemple). Ça, c’est vraiment chouette. Pas parfait, pas très au point (on doit souvent répéter 3-4 fois avant que ce soit pris en compte), mais quand ça fonctionne, c’est top.

Au final, plutôt pénible face à l’IA, FIFA 14 s’apprécie plus à deux, ou à plus encore. Leur IA en carton n’arrivant pas à la cheville d’un cerveau humain, même s’il s’agit de votre voisin débile. On s’en satisfera donc. A défaut d’autre chose de plus goûtu. On arrivera quand même à faire quelques matches sympathiques et à passer un bon moment, notamment grâce au rythme du jeu et à quelques actions d’éclat. On espère simplement que les développeurs arrêtent de dormir sur leurs lauriers, se réveillent une bonne fois pour toutes, et nous proposent un bien meilleur jeu pour l’année prochaine.

 

 
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FIFA 14 (PC, PS3, Xbox 360)

Plateformes : PC - Xbox 360 - PS3

Editeur : Electronic Arts

Développeur : Electronic Arts

PEGI : 3+

Prix : 60 €

FIFA 14 (PC, PS3, Xbox 360)

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 6/10

 

 

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