Publié le Mardi 16 octobre 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Borderlands 2 : Le Capitaine Scarlett et son butin de pirate

Scarlett au haras ?

On peut reprocher ce que l’on veut à la saga Borderlands. Aimer ou non le genre. Aimer ou non l’univers. Aimer ou non l’humour. Aimer ou non toutes ces petites choses si particulières qui en font des jeux si particuliers.
Mais ce que l’on ne peut assurément pas lui reprocher, c’est de fournir des contenus téléchargeables payants (communément appelés DLC) qui se moquent des joueurs.
Ici, pas de de tenue inédite : un string six couleurs vendu 15 €. Pas de véhicules pourris vendus à 10 €. Pas de mission supplémentaire de dix minutes de durée de vie vendue 20 €.
Chez Gearbox Software, quand on décide de proposer du DLC sur son jeu, on met le paquet.

En témoignent ceux sortis sur le premier Borderlands. Véritables extensions, aujourd’hui encore ils font figure de référence dans le genre. Et bien la bonne nouvelle, c’est que Borderlands 2 s’inscrit dans la continuité.

« Le Capitaine Scarlett et son butin de pirate », outre son nom tout pourri, est une extension plutôt conséquente. Comptez au bas mot, 5 à 6 heures de jeux supplémentaires. Minimum.
L’histoire commence dans un petit village abandonné, tenu par des bandits. Quelques bastos plus loin, vous avez fait place nette et sauvé un étrange énergumène qui tient une gargote et a pour seuls amis, des poupées mannequins dans des poses parfois étranges, et dont on se demande quand même si elles ne sont pas en partie composées de corps humains. Enfin, rien de très surprenant, à la base, pour l’univers de Borderlands.
Ce type vous offre alors la possibilité d’utiliser un sand skiff, barge volante étrangement ressemblante à celle de Star Wars, Le retour du Jedi (lorsque Luke est sur le point d’être jeté dans la gueule du Sarlacc par Jabba et sa clique, afin d’y être digéré pendant des siècles). Ce nouveau véhicule va vous permettre de voyage dans… la mer de sable, baptisée "Oasis", et partir à la recherche d’un formidable trésor pirate.
Mauvaise nouvelle : cette mer de sable est infestée de vers géants qu’il faudra combattre si vous vous y aventurez à pieds. Bonne nouvelle : votre sand skiff est équipé de tirs lasers et de roquettes, même s’il est toutefois plus marrant de foncer sur les vers et de les exploser sur votre coque.


Outre le fait que cette mer de sable est immense, vous allez rencontrer tout un tas de personnages, et remplir tout un tas de nouvelles quêtes. Vous n’êtes pas seul, lancé à la recherche du trésor. Le Capitaine Scarlett, dirigeant un fier navire de bras cassés, va même vous proposer de faire alliance, tout en ne cachant pas qu’à la moindre occasion, elle vous plantera un couteau dans le dos.
Pour atteindre votre but, vous allez devoir récupérer un certain nombre de clefs qui vous donneront l’emplacement du fameux trésor…

Entre temps, de nombreuses nouvelles missions annexes seront disponibles. Dont une mission « message in a bottle », ou si vous préférez, une carte au trésor caché dans une bouteille vide. Une fois récupérée ladite bouteille qui, généralement, se trouve au milieu de bandits ou monstres, vous devrez aller chercher un petit coffre au trésor qui, lui aussi, se trouve généralement au milieu de bandits ou monstres. Le plus amusant, en fait, c’est finalement de le trouver, ce trésor. Parce que comme tout trésor, il est vraiment bien planqué et il vous faudra parfois vous creuser les méninges pour savoir où il se trouve exactement, et ce malgré son emplacement indiqué sur votre carte ! Ces petits trésors contiennent une bonne poignée de dollars et quelques armes bonus.

D’autres missions vous demanderont d’aller chercher tel ou tel objet pour tel ou tel personnage, de rapporter la tête d’untel, de vous occuper de ci, de vous occuper de ça… Bref, en marge de la quête principale, vous aurez comme d’habitude de nombreuses autres choses à faire.


De nouvelles armes seront également proposées dans ce DLC. Mais ce qui est le plus intéressant, finalement, c’est la rencontre avec de nouveaux personnages hauts en couleur et, bien entendu, parmi eux, le Capitaine Scarlett. Une femme de caractère, pirate dans l’âme, fourbe et cruelle, dont la main gauche est remplacée par une pince.

Toujours bourré d’humour, ce DLC est une petite tuerie. Mieux encore : si l’on compare son contenu plus que conséquent et son prix, on se dit que c’est un indispensable. Une vraie bonne affaire. L’histoire est sympathique, les lieux sont réussis, et l’ambiance générale est captivante, vous faisant même oublier quelques allers-retours parfois un peu laborieux d’un point à un autre de la carte.
Les missions annexes « message in a bottle » sont un vrai plus qu’il faudra absolument remplir. Bref, si cette nouvelle extension ne révolutionne pas le jeu, elle s’inscrit comme un « must-have », avec notamment pas mal de bons et grands moments qui risquent de vous offrir un véritable challenge. D’ailleurs, nous ne saurions trop vous conseiller d’y aller avec un personnage au moins niveau 25-30. Avant, vous risquez de galérer terriblement.

Vivement le prochain.

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