Publié le Mercredi 10 octobre 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Dead or Alive 5

Nichons nippons

Prenez des nénettes. Et quelques mecs, certes, mais surtout des nénettes. Il faut surtout qu’elles aient de gros seins qui rebondissent abondamment à chaque mouvement. Un peu façon gelée anglaise, voyez-vous. Mais en un peu plus ferme sous la main, et un peu plus savoureux sous la langue, serait-on tenté de dire. Habillez-les (oui, je sais, du coup c’est moins drôle mais que voulez-vous, c’est comme ça) avec des tenues hyper sexy. Shorts ou combis moulants recommandés. Décolletés plongeants fortement conseillés. Et mettez-les sur un ring à se maraver la tête. Mais pas trop fort pour ne pas abîmer leur superbe plastique de rêve (parce qu’à part Adriana Karembeu, ne rêvez pas, une fille sublime avec de gros seins et des jambes interminables, ça n’existe que dans les jeux vidéo). Entre temps, laissez-les prendre des poses lascives, suintant le sexe et les corps-à-corps endiablés.
Vous avez la recette de Dead or Alive qui est à l’origine de nombreux émois sexuels de jeunes joueurs pré (ou post) pubères depuis plus de 15 ans.

Sorti sur Xbox 360 et PS3, Dead or Alive 5 est donc la nouvelle production Tecmo, développée par la Team Ninja.

Et la première chose qui frappe, c’est le graphisme du jeu, bien entendu. C’est beau. Les filles sont sublimes. La modélisation est parfaite. Un gros effort a été fait pour rendre plus réalistes les corps. Finies les poupées plastiques. Ici, on a presque l’impression qu’elles existent. Qu’on pourrait les toucher. Les prendre dans nos bras. Les posséder. Argggggggglaaaaaaaargggggl !
L’animation n’est pas en reste. A tel point que vous ne verrez quasiment pas les quelques – rares mais bien présents – bugs de collision, ni de la qualité un peu décevante des décors. Certes, les arènes ne sont pas la priorité des joueurs, mais un beau décor aide à plonger dans l’ambiance. Ici, elles sont… quelconques. Et auraient sans doute mérité plus de soin. Mais qu’importe ! Dans Dead or Alive 5, les filles sont belles, trop belles pour être vraies, même, mais on ne gâchera pas son plaisir et on les regardera agir, béat d’admiration, avant de comprendre qu’il s’agit d’un vrai jeu de combat et qu’il faudrait peut-être appuyer sur les boutons entre deux soupirs.


Car Dead or Alive 5, sous ses dehors de fantasme sexuel pour puceau excité, est réellement un bon jeu de baston. Un vrai jeu de baston. Il propose une bonne vingtaine de combattants, hommes et femmes. Bon. Les hommes ont leur intérêt, certes, et leurs capacités physiques. Chaque personnage a d’ailleurs sa propre méthode de combat, ses combos, ses forces et ses faiblesses. Mais entre nous, on joue à DoA 5, là… donc pas question de prendre en mains un poilu. Enfin, pour ma part…
Par rapport à la série, deux nouveaux personnages font leur apparition : Rig, un mâle proposant un style de combat dérivé du taekwondo, et Mila, sorte de garçon manqué qui a fait ses armes dans les tournois de MMA. Akira Yuki et Sarah Bryant, de Virtua Fighter, sont également présents pour le fun. Le reste de la liste des personnages appartient tout simplement à la série des Dead or Alive habituels, pour notre plus grand plaisir. Les Lisa, les Kasumi, les Ayane, les Helena et j’en passe. A débloquer au fil du jeu, pour la plupart.

Bref. Dead or Alive 5 n’est pas seulement un catalogue de mannequin pour films érotiques du dimanche soir. C’est aussi un jeu de de combats. Et un bon. Les développeurs ont réussi le tour de force de proposer un jeu à la fois très accessible et simple à prendre en mains, mais également très technique pour qui veut en découvrir la substantielle moelle. Toujours très porté sur les contres qu’il faudra déclencher au bon moment pour retourner les coups contre celui qui les donne, le jeu propose le panel habituel du genre : coups de pieds, la jambe légère et levée bien haute pour qu’on voit la culotte, coups de poings, saisies et projections… mais également des coups plus puissants, chargés si l’adversaire vous en laisse le temps, ou même des coups qui désorientent l’adversaire et l’empêche pendant quelques secondes de contrer ou de frapper.
Tout est une question d’anticipation des coups de l’adversaire, de la bonne réaction selon qu’il veut vous frapper ou vous saisir pour une projection, et des contres qu’il faut placer au bon moment.
Si le novice pourra s’en sortir avec la manière « j’appuie sur tous les boutons n’importe comment et on verra bien », il n’aura aucune chance (même s’il fait suffisamment illusion pour ne pas paraître complètement dépassé) contre un joueur qui maîtrise son sujet.
Résultat, les combats sont extrêmement bien rythmés, très dynamiques, et provoquent une certaine montée d’adrénaline, pour ne pas dire une montée d’adrénaline certaine.
Il faudra également faire avec son personnage : certains sont plus agiles et dans la rapidité, d’autres plus dans les projections, certains plus habiles aux pieds, d’autres aux mains…


Le jeu bénéficie d’un très bon équilibrage des forces : les contres ne sont plus surpuissants et prendre des risques en attaquant est souvent très payant. De la même manière, il fait une différence entre les coups bas et les coups hauts, ces derniers étant bien plus percutants.
Sans oublier les différents combos dévastateurs, mais pas forcément faciles à sortir, d’autant plus qu’il faut les placer correctement au bon moment.

Bref, sans avoir un gameplay exigeant ou impossible, capable de captiver même les novices, ce Dead or Alive 5 remplit parfaitement son but. Avec du nichon, donc, ce qui n’est pas pour nous déplaire, gros obsédés que nous sommes à GamAlive (surtout Vincent, en fait, parce que moi, non, moi, enfin voilà quoi, ce n’est pas mon genre, hein ?). Ah, et il y a tout de même quelques interactions avec les décors dans les arènes (explosions, destructions… qui peuvent aussi décupler les dégâts).

Que dire de plus ? Les modes sont assez classiques : versus, arcade, Tag, survie et j’en passe. Suffisamment nombreux et variés pour permettre de s’amuser longtemps, et au passage débloquer quelques costumes supplémentaires pour les combattantes (les combattants, on s’en fout vous ai-je déjà dit). Il y en a 6 pour chacune. Toutes plus sexy les unes que les autres. Un mode histoire important, relativement intéressant, est également disponible. Il permet de faire le tour des personnages, et ajoute durant les combats des actions bonus à remplir. Si on regrettera son côté neuneu et gnangnan propre à la quasi-totalité des histoires venues du pays du soleil qui n’en finit pas de se lever, il a au moins le mérite d’exister et de nous convaincre suffisamment pour aller au bout.

Au final, donc, Dead or Alive 5 est une franche réussite. C’est tout simplement l’un des meilleurs jeux de combat du moment. Et si forcément, la plastique des combattantes fait son effet, d’un point de vue technique de jeu, il assure tout ce qu’il faut pour captiver suffisamment les a-mateurs de jeux de combats.
Du tout bon, en somme. Et du tout beau également.

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