Orcs Must Die! 2 (PC)

 

Publié le Lundi 30 juillet 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Orcs Must Die! 2 (PC)

La ruée vers l'orc

imageRévélation de la fin de l’année dernière, Orcs must Die est un « tower defense » sorti en octobre 2011 sur PC, PS3 et Xbox 360. Et pour les néophytes du jeu vidéo, un « tower defense » est un jeu dans lequel il faut, littéralement « défendre sa tour ». C’est effectivement le cas dans Orcs must Die : Un apprenti magicien se retrouve tout seul face aux ordes infernales d’orcs et monstres de tous poils qui tentent d’envahir le monde, depuis que son mentor est décédé en… glissant lamentablement sur une flaque de sang.

Du coup, le sort de l’humanité reposait entre les mains d’un gros bourrin au QI d’huître… Le but du jeu était d’empêcher les ennemis de pénétrer dans votre forteresse en non seulement les affrontant « au corps à corps », mais aussi et surtout en disposant sur leur route de nombreux pièges, des barricades pour les orienter vers un chemin différent et autres joyeusetés.

Orcs Must Die 2 sort moins d’un an après.

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screenDu coup, on tique forcément un peu… et pour cause : un seul nouvel environnement inédit fait son apparition, à savoir la mine, qui servira grosso modo de décor pour la moitié de la campagne, avant de se retaper tout un tas de forteresses qui se ressemblent toutes.

Heureusement, de nouveaux ennemis font leur apparition. Outres les orcs, les gnolls ou les autres bestioles du premier épisode, on a désormais droit à tout une armada de trolls, des gargouilles électriques, des mages cyclopes, des gnolls lanceurs de grenades, et j’en passe et j’en oublie. Le bestiaire est véritablement le point fort de ce nouvel épisode, à tel point que, si vous passez à un niveau de difficulté supérieur après avoir fini la campagne, vous rencontrerez même des monstres que vous n’aviez pas encore rencontré…

screenMoins nombreux, mais bien jouissifs, de nombreux pièges sont à votre disposition. Wagonnets à lancer sur les ennemis, chaudrons d’huile bouillante… le tout agrémenté par de nombreuses armes à utiliser au corps à corps ou à distance, de la piétaille à sacrifier pour abattre les ennemis (paladins, archers…) et j’en passe et j’en oublie.
Il faut donc bien disposer vos pièges, bien penser votre défense, pour freiner et détruire les hordes infernales qui vous envahissent. Assez simple au début, un peu plus complexe au fil du jeu… Heureusement, vous récupérerez des crânes qui vous permettront de débloquer des armes et des pièges encore plus puissants, ou d’améliorer ceux que vous avez déjà. Notez que ces améliorations et ces déblocages seront libres, cette fois-ci, et non pas imposés selon votre progression. Il y aura aussi des bonus uniques pour vos défenses, à choisir parmi plusieurs.

Bonne nouvelle également, vous pourrez réinitialiser vos précédents choix à n’importe quel moment. Une fonction essentielle pour… jouer en coop.

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screenLe mode coop est effectivement une grande nouveauté pour cet épisode. Deux personnages seront donc disponibles : notre fameux apprenti mage débile, et une sorcière. Cette sorcière est dotée d’un pouvoir permettant de retourner les ennemis les uns contre les autres et d’un jet d’acide pour combattre les ennemis. Ensuite, c’est à chacun de suivre l’évolution qu’il souhaite, sachant qu’il vaut mieux essayer d’être complémentaire plutôt que de suivre la même évolution (d’où l’intérêt de pouvoir réinitialiser ses pouvoirs selon la personne avec laquelle vous jouez).
Ce coop, qui permet de suivre la campagne à deux, offre également un gameplay très différent. Au lieu de se téléporter d’un endroit à l’autre ou de courir comme un fou pour endiguer les avancées ennemies, on peut désormais mieux bloquer les couloirs. Il faudra toutefois toujours faire attention à venir secourir l’autre quand besoin est, et s’entendre pour ne pas poser les pièges n’importe comment. Une logique d’équipe est donc nécessaire.

screenOn citera, enfin, un mode « infini » qui permet de jouer contre des vagues incessantes d’ennemis et qui offre la possibilité de se faire de longues parties à deux sans être restreint par la durée de vie – assez courte – du mode campagne.
Notez que si vous possédez déjà le premier jeu, vous obtiendrez 10 cartes bonus, disponibles en coop.

Au final, Orcs Must Die 2 souffre du syndrome de « bon mais peut mieux faire » toujours détestable et frustrant. Bon parce que le jeu est bon. Très bon. Un must-have dans son genre. C’est jouissif, c’est bien foutu, c’est délicieusement crétin grâce à un humour bas de plafond, c’est très facile à prendre en mains… bref, c’est un très bon jeu.
On regrettera donc d’autant plus qu’il n’y ait que 5 heures de jeu pour la campagne (6 grand max), si peu d’environnements, ou que l’on rencontre encore des problèmes d’équilibrage des pièges (certains sont très puissants, d’autres très décevants).
On espère simplement que les développeurs iront encore plus loin, et prendront le temps de nous développer une vraie suite pour le troisième opus.
Malgré tout, on ne peut résister, et ce même si vous aviez déjà le premier épisode, à vous conseiller vivement ce jeu, toujours aussi jouissif, toujours aussi excellent.

 
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Orcs Must Die! 2 (PC)

Plateformes : PC

Editeur : Robot Entertainment

Développeur : Robot Entertainment

PEGI : 12+

Prix : 14,99 €

Aller sur le site officiel

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