Super 8, la critique du film

 

Publié le Mardi 16 août 2011 à 10:00:00 par Tristan Bories

 

Super 8, la critique du film

Quand Gigi rencontre Steven

imageNous sommes en 1979, dans une petite ville de l'Ohio. Joseph et sa bande de copains sont sur le point de débuter le tournage en super 8 de leur prochain film de zombie, lorsqu'un train militaire déraille juste sous leurs yeux. Dès le lendemain, l'armée est partout, elle quadrille complètment la scène de l'accident sans donner plus d'explication. Mais des évènements étranges vont pousser la curiosoté de cette chère bande de jeunes aprentis cinéastes. Car entre les chiens et les fours micro ondes qui disparaissent en masse de la ville, quelque chose leur dit que cela ne fait que commencer...

J.J Abrams nous livre ici un film dans la plus pure tradition des oeuvres de science fiction des années 90. On y retrouve tout un tas de codes mis en place à l'époque par un certain "Montagne qui joue", ou Spielberg pour les intimes. Il y a d'abord cette bande de gamins fous de cinéma. Tous possèdent un caractère bien trempé et des attitudes propres, un peu comme dans le film 'Les Goonies". Mais si rappelez vous. Il y avait le petit asiatique surnommé Data, sorte d'Einstein couplé avec l'inspecteur Gadget, toujours entrain de fabriquer de nouvelles machines. Et puis il y avait également Micheal, le héros, toujours avec un inhalateur pous soigner son asthme dans la poche. C'est bien simple, tous possèdaient un trait de caractère, une manie, une phobie, qui les différençiait des autres.

Dans Super 8 c'est exactement la même chose. On retrouve un petit blondinet fan d'explosif ( il a toujours quelques batons de dynamite qui trainent dans son sac ), le gamin en surpoid qui se prend pour Peter Jackson et j'en passe et des meilleurs.

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screenPour ce qui est de l'ambiance, on nage toujours dans cette même atmosphère de nostalgie. L'espace d'un film, on revient à l'époque où les effets spéciaux ne permettaient pas de montrer tout ce que l'on voulait. Tout est suggèré, rien n'est montré, ce qui fait grimper la tension en flèche lors de certaines scènes. Je suis désolé de le citer encore une fois, mais ce film semble tellement avoir été fait en son hommage qu'il me parait impossible de ne pas le mentionner. Ce cher Steven. On se rappelle des Dents de la mer, où il était parvenu à faire frisonner les foules sans jamais montrer le requin. Ici, Abrams prend un malin plaisir à multiplier les plans tronqués, vous savez ceux où l'on a une furieuse envie de balayer d'un geste de la main l'objet qui gène la vue, afin de contempler ce qui effraye tant les personages du film.
La musique n'est quant à elle pas en reste, et n'a rien a envier aux classiques du genre. Je dirais même qui si je n'avais pas regardé le générique, j'aurai pu croire qu'il s'agissait de John Williams. Mais non. C'est en fait Micheal Giacchino qui se cache derrière la baguette.

Au final, on se rend compte que Super 8 se regarde davantage comme un hommage que comme une véritable nouveauté. Ceux qui possèdent les codes du cinéma de Spielberg apprécieront sûrement, tandis que les autres se laisseront happer par cette fable naïve et enfantine.

 

 
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Super 8, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Paramount Pictures France

Développeur : J.J. Abrams

PEGI : 12+

Prix : Cinéma

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 8/10

 

 

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