Publié le Vendredi 12 septembre 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test NBA 2k26 (PC, Xbox, PlayStation, Nintendo Switch)

Ça crisse...

Avec la rentrée des classes débarque le nouvel opus de la plus célèbre saga de jeux de basket ball. NBA 2K26 est désormais dans les bacs et vous allez pouvoir faire crisser les semelles de vos chaussures neuves sur les parquets virtuels des plus belles arènes américaines.

NBA 2K, c’est une nouvelle fois toutes les équipes de la NBA, des Celtics aux Bulls en passant par les Spurs de San Antonio, les Rockets de Houston, les Minnesota Timberwolves, Golden State Warriors et j’en passe. Vous retrouverez également tous les joueurs dont les plus grandes stars : Anthony Edwards, Stephen Curry, Lebron James, Victor Wambanyama…

Ajoutez la WNBA, la ligue féminine et vous aurez un choix assez conséquent, d’autant plus qu’il y a également les équipes All-Stars de plusieurs décennies et que l’on peut donc retrouver quelques joueurs cultes (les deux MJ notamment)… même si… l’absence des ligues européennes est un vrai crève-cœur. 

Mais bon, niveau proposition d’équipes, on est encore sur du lourd. Tous les fans trouveront leur bonheur, dans un jeu avec une base de données toujours aussi impressionnante. On râlera bien évidemment encore sur des notes attribuées à certains joueurs, trop basses ou trop élevées selon son degré de fanitude, mais dans l’ensemble, tout est plutôt logique et bien géré.


Les modes de jeux sont une nouvelle fois nombreux. Que vous vouliez effectuer un match rapide, une saison, ou vous lancer dans une carrière ou une collection de cartes de joueurs pour monter une équipe perso… on retrouve à nouveau toutes les possibilités, sans oublier les modes en ligne. La WNBA semble toutefois un poil mise à l’écart, la faute à un menu certes assez clair, mais pas toujours logique. Et quoi qu’il en soit, je trouve toujours dommage de ne pas pouvoir faire de rencontres Hommes vs Femmes, voire carrément proposer des équipes mixtes, avec une mise à plat des stats pour que tout le monde soit au même niveau.

On n’oubliera pas non plus la ville extérieure, plus petite (c’est mieux) avec ses parcs qui changent au fil des saisons, ses événements… 

La carrière prend de plus en plus de place : elle vous bouffe une bonne heure avant de pouvoir naviguer dans les menus. La création de joueur est plus complète que jamais, avec une simplicité déconcertante : outre les options de personnalisation physique du joueur, qui vous permet de lui donner la tronche et l’apparence que vous voulez, le fait de pouvoir le calquer sur un archétype de vrai joueur, et même apporter à cela quelques petites retouches et modifs, pour coller au max à votre style de jeu, est un vrai plaisir – et malgré l’abondance d’infos et de stats, c’est très simple et très clair. On pourra même changer d’archétype pour mieux progresser sur d’autres aspects techniques.

En tout cas, c’est bien foutu, l’histoire est intéressante, la progression fluide, bref, les développeurs maîtrisent pleinement cet aspect. Voir son joueur devenir peu à peu une star, avec quelques travers toutefois (il a quand même souvent une grande gueule), reste un point fort du jeu. Un incontournable. 

Graphiquement, la saga poursuit sa recherche de réalisme, tant au niveau des joueurs que des ambiances de salle. Toujours plus de détails, une animation toujours plus affinée… On voit la sueur couler petit à petit sur les visages, on entend la foule crier à chaque dunk, et on retrouve les gestes des pros (du moins des plus célèbres), ces « gestes signatures » qui apportent ce petit truc en plus à tout jeu de sport. 
Pas de doute, NBA 2K26 fait fort à ce niveau-là et c’est un plaisir non seulement de jouer, mais aussi de regarder se dérouler une partie.
On notera, d’ailleurs, qu’il semble y avoir moins, cette année, de petits ratés au niveau de l’animation (joueurs qui semblent flotter sur un ou deux pas, notamment). 

Enfin, niveau gameplay, quelques petits changements mineurs ont été faits. On reste sur une jouabilité totalement basée sur le timing. Et Dieu sait s’il vous arrivera de foirer un tir, soit facile, soit primordial, soit les deux, simplement pour avoir relâché le bouton trop tôt ou trop tard sur le coup du stress ou de la pression de l’enjeu. Le gameplay est toutefois plus exigeant cette année, avec une défense plus compliquée, notamment en ce qui concerne les contres et les interceptions, très difficiles.

On pourra enfin citer d’autres petits travers : la nécessité de jouer encore et encore ou de passer à la caisse pour avoir de la monnaie virtuelle (nécessité toujours un peu trop abusée, le mode WNBA, pas au niveau (on sent vraiment une différence, avec des joueurs souvent imprécises et faciles à contrer)…

Bref, ce NBA 2K26 ne modifie pas la donne en profondeur. On sent toutefois le jeu plus exigeant au final, plus difficile à maîtriser, ce qui peut éventuellement dérouter les amateurs ou les joueurs occasionnels. Ça reste la meilleure simulation de basket. Incontournable pour les fans de ce sport.