Publié le Mercredi 12 février 2025 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Captain America: Brave New World, la critique du film

Un Captain America noir dans l'Amérique de Trump...

Depuis qu’il a officiellement repris le flambeau de Steve Rogers en qualité de Captain America, Sam Wilson travaille avec l'armée américaine. Une nouvelle mission l’envoie récupérer un mystérieux chargement et libérer des otages. Il est aidé par Joaquin Torres qui a repris le nom et l'équipement de Falcon.

La mission est une telle réussite que le nouveau président des États-Unis, Thaddeus Ross, les invite à une soirée à la Maison Blanche.

Mais un attentat contre lui se produit durant cette soirée, impliquant Isaiah Bradley, un ancien super-soldat.

Sam va alors tout faire pour connaitre l'identité de ceux derrière cet attentat et sauver la vie d'Isaiah…

Réalisé par Julius Onah, ce nouveau chapitre de l'univers Marvel est le trente-cinquième film du MCU (Marvel Cinematic Universe). Il met en vedette Anthony Mackie dans le rôle de Sam Wilson/Captain America, Danny Ramirez dans celui de Joaquin Torres/Falcon et Harrison Ford dans celui du président Thaddeus Ross.

Julius Onah réussit à donner une nouvelle dimension à ce "nouveau" Captain America qui, bien qu'il n'en ait pas les pouvoirs surnaturels, en a au moins les codes moraux. Anthony Mackie est très juste, apportant profondeur et humanité à son personnage en quête de justice. Quant à Harrison Ford, qui reprend le rôle de Ross joué originellement par William Hurt, décédé en 2022, il lui apporte toute son expérience et son charisme, le tout sans cabotiner ou donner le sentiment qu'il n'est là que pour le chèque.


Ceux qui suivent le MCU depuis le début seront très contents de retrouver des personnages que l'on n'a pas vu depuis de nombreuses années.

Ce Captain America 4 a un petit côté Winter Soldier, dans le sens où on revient vers le "thriller politique chez les super-héros", avec complots et manipulations politiques. Et ce n'est pas pour nous déplaire. Alors oui, l'histoire n'est pas non plus super tortueuse, et les fans reconnaitront très facilement le méchant. Mais ça fait le job pendant 2h.

Hélas, encore une fois, le film comprend des séquences de VFX mal incrustées et/ou mal finies. Alors oui, ces séquences ne sont pas nombreuses et sont sans doute liées aux nombreux reshoots, voire à la fin modifiée au dernier moment. Mais ça fait quand même tâche.

En conclusion, Captain America: Brave New World est une bonne surprise, surtout vu certaines des productions Marvel de ces dernières années, assez décevantes, sans pour autant s’inscrire comme un incontournable non plus.

On va espérer que Thunderbolts suive le même chemin, et fasse même mieux.