Call of Duty: Black Ops 6 (PC, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

 

Publié le Mardi 12 novembre 2024 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Call of Duty: Black Ops 6 (PC, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

Retour en grâce

imageLe FPS vit des jours sombres, avec peu d’élus, peu de qualité, plombé par un acharnement sur le jeu en ligne au détriment d’une bonne petite campagne solo des familles. La série Call of Duty a elle aussi perdu un peu de sa superbe. Si elle reste très populaire, des épisodes moins réussis ont mis à mal sa réputation. Notamment le dernier en date, Modern Warfare III.
En tout cas les deux derniers opus, MW II et MW III étaient les reboots de jeux sortis en 2009 et 2011…

Cette fois-ci, pas de reboot, mais un nouveau jeu. Fraîchement débarqué. Et qui nous renvoie à la Guerre du Golfe. Call of Duty Black Ops 6 est une association entre Treyarch, le studio principal de cet opus et Raven Software. Le premier s’est occupé de ce qu’il sait faire le mieux, à savoir le multi. Le second s’est chargé de la campagne solo. Sachant qu’il était déjà à l’origine de la campagne pas spécialement réussie Black Ops Cold War, on avait de quoi se poser des questions sur la qualité de ce nouveau Call of. Et le prochain qui prononce ça « Kalof », je vous préviens, j’le fume. C’est insupportable.

La campagne solo nous envoie au Koweït, pour défendre le monde libre à grands coups de fusils-mitrailleurs et de grenades dans les gencives. Vous allez incarner Case, une nouvelle recrue dans l’équipe de choc dirigée par Troy Marshall, petit protégé de Frank Woods, l’un des personnages principaux des précédents jeux Black Ops.
Un échec retentissant va amener à la suspension de votre équipe… qui a découvert qu’une mystérieuse organisation infiltre les hautes sphères du gouvernement pour le mettre à mal. N’écoutant que votre courage et votre patriotisme, vous allez braver les interdits et sauver le monde libre, qui ne l’est donc plus tant que ça.


imageLa campagne solo a fait couler beaucoup d’encre et reçu son lot d’éloges. Il est vrai qu’elle mérite clairement le coup d’œil. Cela faisait très longtemps qu’une campagne de la série n’avait pas été aussi agréable à jouer. Alors ne vous attendez pas à un niveau d’écriture digne des plus grands studios narratifs, ni à une véritable révolution en matière de scénario. Mais c’est frais, varié, mieux écrit que d’habitude, plus sympa à jouer, quoi.
Entre missions classiques à dézinguer de l’ennemi, infiltration, passages en monde semi-ouvert ou exploration de votre base (avec un côté mini-gestion sympatoche), on se retrouve avec des objectifs, des ambiances, des lieux, du gameplay, des décors, des situations variés. Plus variés que d’habitude. Et ça fait du bien. A noter un petit tournant surnaturel sur certaines missions, les moins réussies au passage.

Les missions sont aussi plus longues que d’habitude. Un peu plus longues. Fini le solo torché en 4 ou 5 heures. Si vous prenez votre temps et ne foncez pas tête baissée, vous en aurez pour 8 ou 9 heures. Ce n’est pas encore dingue, mais c’est déjà bien mieux.

imageEn tout cas, c’est un excellent point si vous aimez le FPS en solo. Et c’est mon cas.

Le multi, lui, surfe sur ce qui a fait le succès de la série. Avec une innovation, l’omnimouvement. Un système qui permet des cascades façon film Hollywoodien, à shooter en tirant, en glissant, en plongeant, à se retourner en plein saut, et j’en passe. Ne manque que le ralenti pour se croire dans un film de John Woo. Intéressant mais pas spécialement exploité dans le mode solo, il prend toute sa saveur en multi, permettant quelques délires ou coups de génie, sans pour autant dénaturer le gameplay de base. Pas parfait, mais un vrai ajout.

Notez aussi l’ajout d’une troisième arme (corps à corps) et la possibilité de choper un adversaire par derrière pour servir de bouclier humain. Fun et bien humiliant à souhait.

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imageLes modes sont une nouvelle fois très nombreux : Team Deathmatch, Search & Destroy, Domination, Kill Confirmed, Headquarters, Gunfight, Free for All, Kill Order, Control… des modes dans lesquels vous devez dans tous les cas éliminer un max d’adversaires et, accessoirement, capturer une zone et la tenir, capturer des QG est les défendre, éliminer une cible précise, attaquer ou défendre des zones, armer ou désarmer une bombe et j’en passe. Du très classique, donc,  avec des modes alternatifs permettant notamment de désactiver les fameux killstreaks, ces bonus un peu cheatés qui peuvent changer le cours de la partie indépendamment des skills des joueurs ou le mode hardcore, avec moins de vie et tirs alliés permis (qu’est-ce que j’en ai buté, des potes…).

Le multi est toujours aussi bien foutu, avec des cartes de qualité (même si on continue à râler parce qu’elles ne sont pas assez nombreuses) et des parties très rythmées, en petit groupe. C’est l’anti-Battlefield. Et ça le fait toujours bien. De la même manière, la progression est bien gérée en termes d’équipements.

imageEnfin, le mode Zombie est là, et s’il n’y a que deux cartes, elles sont réussies. Quelques petites nouveautés, notamment la recherche d’améliorations spéciales (un peu longue cela dit), une meilleure gestion des lieux, un level design soigné… c’est sans doute l’un des meilleurs modes Zombies de la série.

Au final, ce nouvel opus de Call of Duty est plus qu’un retour aux sources. En s’appuyant sur ses acquis, mais sans s’en contenter, Treyarch nous livre un jeu réussi, avec une belle campagne solo et un multi toujours aussi solide. On aurait, comme d’habitude, aimé avoir plus de cartes, mais on s’en contentera puisqu’elles sont de qualité.

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Call of Duty: Black Ops 6 (PC, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - PS5 - Xbox Series

Editeur : Activision

Développeur : Treyarch

PEGI : 18+

Prix : 79,99 €

Call of Duty: Black Ops 6 (PC, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

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