Perish (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

 

Publié le Lundi 6 mars 2023 à 12:00:00 par Romain Cappelletti

 

Test Perish (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Bienvenue au Purgatoire

imageLe second jeu du studio britannique Item42 se vend comme un roguelite violent, gore et élégant. Alors, qu’en est-il vraiment ?

Quand la Mythologie devient la Meurtrologie

Dans une ambiance de mythologie grecque revisitée à la sauce Doom, vous incarnez un Pariah : une ombre destinée à errer éternellement dans le Purgatoire.
Il ne tient qu’à vous de vous libérer de ce bien sombre destin en atteignant l’Elysium, un lieu de révélations cosmiques.

Évidemment, votre épopée ne sera pas un long fleuve tranquille : vous allez basher du mob, découper du démon et flinguer des gros boss.
Et vous allez mourir aussi. Perish n’est pas un jeu facile : il y a beaucoup d’ennemis et vous avez peu de points de vie.

Outre certaines animations bancales ou inexistantes, les visuels du jeu sont plutôt réussis.
La direction artistique est assumée et on peut trouver plaisir à découvrir les créatures de la mythologie grecque version septième cercle des enfers. Les niveaux ont tous une ambiance et une identité propre, et ne sont pas désagréables à l'œil. Les ennemis sont bien flippants et vous vous surprendrez sans doute plus d’une fois à serrer les fesses en jouant.

J’ai plus tôt fait référence à Doom, et ce n’est pas pour rien. On sent bien qu’il s’agit d’une des inspirations principales de Perish : les ennemis démoniaques, l’identité graphique des différents niveaux et, pour mon plus grand plaisir, la musique.
Comme dans Doom, vous allez massacrer des hordes de créatures plus ou moins difformes sur fond de metal et de hard rock, âmes sensibles s’abstenir donc.


Un peu de diversité

imageLe bestiaire se constitue de 24 créatures différentes réparties dans les 18 zones du Purgatoire.
A chaque fois que vous entrerez dans une nouvelle zone, vous aurez un objectif à accomplir avant de pouvoir accéder à la zone suivante. Après avoir accompli un objectif, vous pourrez choisir entre trois améliorations sélectionnées plus ou moins aléatoirement et que vous garderez jusqu’à la fin de la partie (ou jusqu’à la mort de votre personnage).
Un système d’amélioration commun dans les jeux du genre Roguelite en somme. Malgré de bonnes idées dans les améliorations, il y a trop peu de variété et vous en aurez vite fait le tour.
Vous aurez aussi accès à une boutique dans laquelle vous pourrez échanger vos Danake (la monnaie du jeu) durement gagnés contre des équipements permanents. Chouette, de nouvelles armes et de la création de builds !
Au total, vous aurez accès à 16 armes, 13 anneaux (pouvez en équiper jusqu’à six à la fois), 12 couronnes et 7 objets consommables différents.
Vous pourrez améliorer vos armes et débloquer certains objets en effectuant des défis.

La gourmandise est un vilain péché !

imageAttention, dans Perish, la mort peut arriver très vite : vous avez peu de points de vie et vous devrez faire face à de véritables hordes d’ennemis. Ceux-ci apparaissent en continu, ne vous lâchent jamais les baskets et ont d’ailleurs la fâcheuse tendance à apparaître derrière vous !
Vous pourrez à tout moment choisir d’abandonner l’expédition en cours pour retourner dans la zone de départ, le Pantheon, et sécuriser vos Danake. Car, en effet, vous perdrez presque tout l’argent que vous avez récolté pendant votre expédition si vous mourrez.
L’argent étant le nerf de la guerre, et votre principal vecteur de progression dans le jeu, il vous faudra apprendre à rendre les armes avant de tout perdre.

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Un jeu répétitif-répétitif-répétitif :

imageVous vous rendrez vite compte que Perish tient plus du Die and Retry que du Roguelite :
Vous traversez toujours les mêmes environnements, toujours dans le même ordre, seuls changent les objectifs à accomplir dans chaque zone (certains objectifs sont intéressants et même surprenants, mais dans l’ensemble, ils se ressemblent presque tous). Une fois arrivé à un certain stade du jeu, vous réaliserez que vous connaissez les zones par cœur, et que vous n’avez plus qu’à speedrun à travers le niveau et accomplir votre objectif pour avancer le plus rapidement possible.
Heureusement, vous pourrez débloquer et équiper des items permettant de passer les premières zones du jeu et de commencer votre expédition dans des zones plus avancées.

(spoil) : si vous finissez le jeu en étant équipé de n’importe quel item du shop, vous aurez la mauvaise fin. Tout le grind précédent était donc inutile et vous avez brisé votre écran.

Quid du multi ?

imageEn effet, vous pourrez parcourir les dédales du Purgatoire avec jusqu’à trois de vos amis.
Je recommande fortement de jouer en multijoueur plutôt qu’en solo.
En soit, l’expérience multijoueur n’est pas bien différente de l’expérience solo, si ce n’est que les ennemis sont plus nombreux, ont plus de vie, et que vous vous sentirez moins seuls.
A noter que certaines améliorations ne sont disponibles qu’en multijoueur.


Honnêtement, Perish aurait pu faire mieux. On passe à pas grand chose d’un bon jeu. On s’amuse en jouant à Perish, pendant un temps du moins. La monotonie s’installe assez rapidement et avec une difficulté élevée et une mort aussi punitive, seuls les complétionnistes et les joueurs les plus déterminés iront jusqu’à finir l’aventure.

 

 
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Perish (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - PS5 - Xbox Series

Editeur : HandyGames

Développeur : Item42

PEGI : 18+

Prix : 19,99 €

Perish (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

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