Children of Silentown (Switch, PC)

 

Publié le Lundi 9 janvier 2023 à 11:30:00 par Yoann Schuler

 

Children of Silentown (Switch, PC)

Le silence est d'or... ou pas ?

imageMon expérience avec le genre du Point-and-Click est assez… sommaire. En tant que jeune des années 2000 dont les parents n’étaient pas particulièrement fan du monde vidéo-ludique, j’ai, comme tout un chacun, usé et abusé des sites de jeux flash, où l’on pouvait trouver nombre d’expériences de ce type à la qualité hautement variable. De là à dire que j’ai une affection pour le genre, il y a un grand pas. Disons que j’en connais les codes de base, et que j’ai l’habitude de tenter toutes les combinaisons d’objets dans l’inventaire.

Je suis donc arrivé face à Children of Silentown un petit peu à l’aveuglette. Ou à la sourdette, pour rester dans le thème. Le titre de Elf Games (studio indépendant dont c’est le troisième titre) se présente en effet comme un Point-and-Click « à l’ancienne », à l’ambiance sombre et légèrement inquiétante. Il a été édité par Daedalic Entertainment, qui a l’habitude des jeux indépendants et spécialement des jeux d’énigme et de narration.

Car oui, qui dit Point-and-Click à l’ancienne, dit jeu d’énigme et de narration. Et pas grand-chose d’autre à vrai dire. Ce qui n’est pas forcément un point négatif, juste bon à savoir avant de s’engager.



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imagePour rentrer dans le vif du sujet, j’ai un avis final mitigé sur Children of Silentown. Le jeu est doté d’une plastique et d’une ambiance visuelle assez charmante, et d’une ambiance sonore agréable, qui finit tout de même par être redondante, voire agaçante lorsqu’on finit inévitablement par bloquer sur une énigme. L’histoire est assez intéressante, et même captivante par instants. Vous y incarnerez Lucy, une jeune fille habitant à Silentown, une petite bourgade au milieu des bois (plus un hameau qu’une ville, soit dit en passant). Le village n’a rien d’accueillant, et la petite vingtaine d’habitants qu’il y reste vivent en permanence dans la peur de ce qui vit dans la forêt, une supposée meute de monstres qui kidnappent les habitants bruyants qui traînent trop tard en ville le soir. Le groupe d’enfants qui constitue nos « héros » est tenu à l’écart de la vérité, et un voile d’incertitude est toujours maintenu sur la véritable nature de la menace. Rapidement, (et attention, SPOILER DU DÉBUT, passez au paragraphe suivant si vous tenez à rester tout à fait désinformé) la mère de l’héroïne se fait kidnapper, et cette dernière décide de mettre au clair le mystère entourant la ville, en dépit des avertissements des adultes.

imageUne histoire sans prétention ou folie des grandeurs donc, mais qui a su piquer mon intérêt, à titre personnel. On se prend d’affection pour Lucy, dont le quotidien et la relation avec les autres enfants du village est au centre du récit, chaque segment du scénario principal étant entrecoupés de phases plus détendues et légères où l’on passe du temps en ville avec nos amis, comme jouer à cache à cache ou à la balle (des phases qui sont parfois, il faut l’admettre, un peut longuettes).


imageMaintenant il faut le dire, si tous les Point-and-Click sont comme celui-ci, c’est un genre qui ne me sied pas. Les énigmes du jeu se divisent en deux grandes catégories : les énigmes que je qualifierais de contextuelle, qui consistent dans l’ensemble à fouiller chaque centimètre carré de chaque scène pour trouver tous les objets interactifs, et savoir dans quelle ordre faire interagir chaque objet avec quoi, et les énigmes des chansons, qui sont plutôt des genre de mini-jeux de réflexion qui apparaissent chaque fois que notre personnage utilise le chant (une compétence utilisée pour déverrouiller certaines actions dans le monde).

imageLa première catégorie est, la plupart du temps, plutôt agréable. On réfléchit sans pour autant se sentir bloqué, et une fois tous les éléments en main, les choses tombent sous le sens. Lorsqu’on est bloqué en revanche, on passe des dizaines et des dizaines de minutes à tourner en rond, à cliquer sur tous les éléments du décor, et lorsqu’enfin on trouve la solution, on ne se dit pas « Aaah mais c’est bien sûr ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé ! » mais plutôt « Quoi ? C’est la 12eme fois que je passe devant ce mur et je ne vois l’interaction que maintenant ? Vraiment un gros tas de- », bref, on n’est pas content.


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La seconde est très rarement aussi contrariante, mais bien plus constante dans son ennui. Les mini-jeux sont dans l’ensemble peu intéressants, la plupart du temps de simples ralentissements, et parfois de vraies prises de tête. Sans compter que la mécanique du chant nous oblige un petit peu à revérifier chaque élément du décor avec une autre combinaison de touches, pour être certain qu’on ne rate rien. Bref, dubitatif.
La cerise sur le gâteau de ma déception, c’est que je ne peux même pas connaitre la fin pour le moment. J’ai passé ma dernière heure et demie de jeu bloqué dans la même zone, et j’ai fini par abandonner l’idée de trouver sans aide extérieure (soluce par exemple). Et comme le jeu n’est pas encore sorti… ça attendra quelques jours. Dommage !

 

 
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Children of Silentown (Switch, PC)

Plateformes : PC - Switch

Editeur : Daedalic Entertainment

Développeur : Elf Games - Luna II Studio (co-développé)

PEGI : 7+

Prix : 19.99 €

Aller sur le site officiel

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