Dolmen (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

 

Publié le Vendredi 20 mai 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Dolmen (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Crystal Meth ?

imageDans la grande Histoire de la conquête spatiale, l’humanité a découvert Revion Prime, un monde extraterrestre pas franchement amical, mais bigrement riche. Il abrite le Dolmen, cristal dont vous êtes chargés de ramener des échantillons. Leurs propriétés permettront en effet de révolutionner la colonisation de planètes éloignées, puisque les cristaux permettent d’interagir avec différentes dimensions.

Comme la vie n’est pas une comète tranquille, une faille s’est ouverte en pleine station minière et des créatures hostiles sont apparues. Chérie, ça va trancher.

Dolmen s’inscrit dans cette nouvelle mode des Rogue-like à la Dark Souls. Un jeu difficile, dans lequel vous allez mourir, puis réessayer, et mourir encore.
A chaque fois, c’est sur le vaisseau principal, qui sert de hub, que vous allez revenir d’entre les limbes de vos échecs successifs et tenter de repartir au combat.
Cinq classes de personnages vous sont proposées. Bien évidemment, elles offrent chacune des particularités, des avantages et des faiblesses. Le tank sera plus résistant et plus fort, le chasseur de primes plus focalisé sur l’esquive et l’endurance, le tireur… sur les armes à distances. Restent la recrue, qui est neutre et que vous monterez comme bon vous semble, et l’hybride qui, comme son nom l’indique, bénéficie de divers bonus piqués aux autres classes.

L’expérience glanée permettra d’augmenter les caractéristiques et compétences de votre héros, et les matériaux d’augmenter la qualité de votre équipement. Des plans de fabrication, arrachés à vos ennemis, vous offriront aussi la possibilité de créer de nouveaux équipements plus puissants. Niveau compétences, on a constitution, vigueur, énergie, force, dextérité et science. Cela définira aussi le type d’armes utilisé.


imageOutre ce côté Dark Souls assumé, avec ses nombreux combats de boss, Dolmen propose aussi du « craft à outrance ». Il faudra effectivement, de temps en temps, aller poutrer plusieurs fois le même ennemi pour récupérer, par exemple, le schéma complet d’une nouvelle arme ou d’une nouvelle armure, que l’affreux ne lâche que par morceaux à chaque confrontation. Sachant qu’au final, il y a plus de 120 pièces d’équipements différentes, dites-vous que vous allez buter et rebuter les mêmes boss de nombreuses fois…

Grosso modo, le système fonctionne bien. Et même si parfois, on aimerait aller un peu plus vite et passer à autre chose plutôt que de se taper trois fois le même boss (enfin moi au bout d’un moment ça m’emmerde), force est de constater que le jeu est suffisamment bien pensé pour qu’on retourne au charbon quoi qu’il en coûte.
Toutefois, ce système augmente de manière très artificielle la durée de vie d’un jeu qui n’est, au demeurant, pas si long. Parce que tout aussi Dark Souls-like soit-il, il n’est pas forcément très difficile. Un peu, mais c’est prenable. La faute à des boss qui ont des patterns (mouvements prédéfinis) assez simples à déceler puis anticiper, et surtout, trop peu nombreux pour désarçonner le joueur.

Comptez environ 25 heures pour venir à bout de l’histoire, dans un jeu somme toute assez linéaire. Et même s’il propose un mode multijoueur, à buter du boss à plusieurs, pas certain que Dolmen séduise au final assez pour qu’on ait envie d’y revenir une fois la campagne solo terminée.

imageLa faute, en partie, à son ambiance très perfectible. Le jeu manque clairement d’un supplément d’âme qui le hisserait au rang des jeux à conseiller les yeux fermés. Graphiquement assez pauvre, tant au niveau des décors aux textures parfois bâclées, qu’au niveau des animations, pas au niveau des productions plus ambitieuses, il est très loin de ce à quoi on peut espérer s’attendre sur PC, PS5 ou Xbox Series. Ajoutez un bestiaire (trop) restreint et quelques bugs dommageables – mais non bloquants – et vous aurez, au final, un jeu avec des bonnes idées mais qui ne s’est pas donné les moyens de son ambition. L’ambiance sonore, très réussie, n’arrive malheureusement pas à faire oublier le niveau technique assez moyen.

Au final, on reste sur notre faim. Il y a de bonnes idées dans Dolmen. Des choses intéressantes, bien pensées, bien faites, et prometteuses si d’aventure une suite était mise en chantier. Mais trop de défauts l’empêchent de s’imposer comme une référence en son genre.

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Dolmen (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - PS5 - Xbox Series

Editeur : Prime Matter

Développeur : Massive Work Studio

PEGI : 16+

Prix : 49,99 €

Dolmen (PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

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