Publié le Mercredi 1 décembre 2021 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Just Dance 2022 (PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch)

Laissez faire le pro

Comme chaque année, il revient. Un peu comme le Beaujolais Nouveau. D’ailleurs, certains ne le manqueraient pour rien au monde tandis que d’autres le trouvent carrément dégueulasse. Il faut dire que tout dépend des goûts. Et en matière de couleurs, il se donne à fond.

Just Dance 2022 est sorti et avec lui 40 nouvelles chansons. Certaines sont franchement nulles. Mais par respect des auteurs qui, pourtant, à sortir de telles bouses ne semblent pas se respecter eux-mêmes, nous n’en citerons aucune. Et aussi parce que même si on ne les connait pas, on ne veut pas se fâcher avec Lena Situations et Julien Granel.
Certaines sont vieilles. Certaines sont récentes. Certaines sont speed. Certaines sont plus abordables pour un corps meurtri par les années. Mais toutes sont dansantes et c’est justement ce que l’on veut faire.

Parce que se trémousser sur Sia, Dua Lipa, les Pussycat Dolls, Katy Perry, Justin Timberlake, Beyoncé, Bronski Beat, Sylvester ou The Weeknd & Ariana Grande, ça n’a pas de prix. Bon, ok, Bronski Beat, pour vraiment apprécier, il faut avoir mon âge. Ou tout simplement de la culture.  Mais quand même. Ça bouge, ça remue, c’est toujours aussi fun. Toujours aussi approximatif, aussi, bien entendu, parce que franchement, certains scores sont abusés. Et je ne dis pas ça parce que mes filles, cette année, me mettent une raclée. D’abord, j’ai mal au dos. Et puis je ne suis pas en forme. Et puis la manette marche mal. Et c’est le jeu qui triche.


Mais bref. Just Dance 2022 est dans la pure lignée des précédents opus. Avec toujours la possibilité d’accéder à des centaines de titres (payants) bonus via la boutique. Avec toujours plusieurs modes de jeux, en versus, en coop, en équipe, et j’en passe. Avec toujours la possibilité de jouer avec son smartphone si l’on n’a pas assez de manette. Avec toujours le même plaisir de passer des soirées en famille à se dandiner la couenne devant sa télé. Ou entre amis. Ou entre copines.

Avec toujours, aussi, un menu relativement brouillon, voire un brin pourrave, qui a tendance à vouloir systématiquement privilégier la boutique. Mais on ne s’en formalisera pas. Tout comme, finalement, on ne se formalisera pas de certaines chorés jugées faciles qui ne le paraissent pas tellement, alors que d’autres, jugées compliquées, sont finalement abordables.
Et on va encore remuer son boule sur 40 nouvelles chansons. Enfin, pas tout à fait 40. Bah oui. Y’en a au moins une qu’on zappera systématiquement. Mais par respect des auteurs qui, pourtant, à sortir de telles bouses ne semblent pas se respecter eux-mêmes, nous n’en citerons aucune. Et aussi parce que même si on ne les connait pas, on ne veut pas se fâcher avec Lena Situations et Julien Granel.

Mais globalement, ça reste une belle fournée. En tout cas, moi j’y retourne. Je vais montrer à mes gamines qui est le patron du dancefloor. Travolta, j’y ai tout appris, bordel.