Deadly Days (PC, Switch, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

 

Publié le Mardi 31 août 2021 à 12:00:00 par Julia Bourdin

 

Deadly Days, avis

Morale de l'histoire : MacDo nous transformera en zombies

Les rogue-lites ces dernières années il y en a la pelle. Et ça tombe bien parce que je ne suis pas spécialement fan. Non pas qu’ils soient en général mauvais, mais recommencer des parties encore et encore ça m’ennuie assez vite… Alors un rogue-lite avec des zombies, j’étais très sceptique. Et pourtant, j’ai été agréablement surprise par Deadly Days, développé par Pixelsplit et édité par Assemble Entertainment et WhisperGames. Voyons ça tout de suite…




imageDans Deadly Days, de nouveaux hamburgers débarquent sur le marché. Mais ils sont si toxiques qu’ils transforment tous ceux qui en consomment en horribles zombies et petit à petit une véritable apocalypse se met en marche. Vous allez devoir contrôler les déplacements journaliers d’un petit groupe de survivants, dont le but ultime est d’arrêter l’usine à hamburgers maléfiques pour endiguer l’apocalypse et espérer s’en tirer vivants.

Chaque jour, vous allez devoir piller un lieu afin de trouver des ressources et principalement de quoi vous nourrir. Pour cela, vous allez pouvoir choisir entre différentes cartes, générées aléatoirement, qui représentent ces lieux (entre 2 et 3 par jour en moyenne). Ces cartes indiquent la taille de la zone, sa dangerosité et la quantité de ressources…

Vous prenez alors le bus et vous arrivez dans des villes abandonnées ou envahies de zombies et devez déplacer votre groupe imagevers les différents lieux à piller pour gagner nourriture, armes ou encore ferraille…

Cependant, pour faire survivre les membres de votre équipe, il va falloir user de stratégie en les plaçant correctement et en utilisant judicieusement vos différents pouvoirs, tout en gérant leurs cooldowns. Au début, vous possédez une frappe aérienne qui détruit tout ce qui passe dans une petite zone et un pouvoir qui soigne votre survivant à la vie la plus basse. Ensuite, dans les autres slots (jusqu’à 2, il me semble), vous pourrez trouver d’autres pouvoirs actifs, par exemple une nova de glace qui gèle tous les ennemis pendant 2 secondes.

Tous ces pouvoirs sont améliorables, ce qui les rend plus efficaces, mais cela coûte de la ferraille, beaucoup de ferraille... Comme l’amélioration d’armes ! Et il y a vraiment des tas de pouvoirs qui sont très différents et intéressants à changer suivant votre style de jeu.

imageVos survivants possèdent également, en plus de leur arme, une classe qui leur apportera un bonus passif, comme la classe Assassin qui offre au début +25 % de dégâts au corps-à-corps. Ils peuvent gagner des niveaux si vous leur donnez une double ration de nourriture et les classes, à certains paliers de niveaux, obtiennent un meilleur bonus. C’est un système intéressant, car du coup, je faisais assez attention à qui j’équipais quoi et à comment distribuer la nourriture en fonction des bonus qui m’intéressaient… Il y a vraiment une profondeur de planification au jeu.

Enfin, ce qui apporte tout le sel du jeu, c’est la partie rogue-lite. En effet, entre chaque partie, votre profil gagnera des niveaux dans la spécialisation sélectionnée. Les spécialisations permettent de débloquer de nouveaux éléments en jeu comme des survivants, des armes, etc. Mais surtout de choisir ses pouvoirs actifs, les deux qui sont au débutimage du jeu la frappe et la trousse de soin, et les passifs, qui sont au départ +25 % de dégâts critiques.

En fait, votre spécialisation de départ est la spécialisation combat, mais il y en a deux autres (et une secrète si vous finissez le jeu) que vous pourrez faire monter de niveau ; la spécialisation plutôt soin et la spécialisation plutôt pillage. Cela permet vraiment de personnaliser dès le début sa run et d’orienter notre style de jeu. Il n’y a pas qu’une seule manière de jouer possible et c’est vraiment plaisant. Et grâce au système de niveau, j’ai vraiment eu la sensation de progresser de façon concrète au fil de mes parties ce qui me manque souvent dans les rogue-lites.

Mais malgré ça, bordel qu’est-ce qu’il est dur ce jeu ! Entre le didacticiel (qui est vraiment bien fait d’ailleurs) et le jeu réel, la marche de difficulté est vraiment énorme. Trop, je pense. Tu passes de cartes avec 10 zombies à des 100ènes si vite. De plus, vous avez en moyenne 2 minutes pour explorer une carte avant que minuit ne sonne.

Si jamais vous n’êtes pas retourné au bus avant, priez pour vos vies ! Plus de zombies, plus de violence, plus de tout. Au début, il n’est pas rare de finir en chair à pâté dès le jour 5 ! De plus, la caméra a un peu tendance à partir en vrille pile quand il ne faut pas…

imageAutre point intéressant, le jeu offre une certaine et appréciable re-jouabilité, même une fois vaincu. En effet, celui-ci propose des défis bonus pour chacune des cartes que vous visitez, mais également des défis quotidiens qui pimenteront vos parties. Ce n’est pas grand-chose, mais j’aime bien le principe et les amateurs de rogue-lites bien épicés apprécieront sûrement autant voire plus que moi cette fonctionnalité.

Enfin, le jeu est très drôle. En effet il est globalement assez décalé et rigolo avec son histoire de hamburgers maléfiques qui changent les gens en zombies ce qui est souligné par son style en pixel art traditionnel aux couleurs vives qui me font penser à Earthbound et ses animations assez crues et ridicules notamment lorsque les petits personnages sautillent pour se déplacer. Les noms des divers objets du jeu ne sont pas en reste et particulièrement ceux des survivants. En effet, vous pourrez débloquer Randalf le Gris ou encore Clara Croft, dont les capacités sont judicieusement choisies. Je crois que même Bryan Reynolds est de la partie…  


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Bref, si ce n’est clairement pas un jeu auquel je vais jouer souvent étant donné que ce n’est vraiment pas mon style, Deadly Days est vraiment un bon rogue-lite. Je dirais même l’un des plus sympathiques que j’ai vu depuis longtemps, si on oublie sa difficulté parfois un peu absurde. La stratégie est présente à tous les niveaux et la re-jouabilité a été bien pensée. Si vous aimez les rogue-lites avec un peu de micro-management, vous pouvez y aller les yeux fermés.

 

 
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Deadly Days (PC, Switch, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - Switch - PS5 - Xbox Series

Editeur : Assemble Entertainment, WhisperGames

Développeur : Pixelsplit

PEGI : {PEGI}

Prix : 11,99 €

Deadly Days (PC, Switch, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5)

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