Button City (PC, Switch, Xbox Series, PS5)

 

Publié le Mercredi 25 août 2021 à 12:30:00 par Julia Bourdin

 

Button City, avis sur la version PC

Vive la Fluff Squad !

J’avais assez hâte de tester Button City. En effet, le jeu se présente comme un peu de douceur, de mignon et de couleurs dans ce monde de brutes ! Marre des zombies et de la guerre, aujourd’hui, je vais jouer un adorable petit renard.



Button City, développé par Subliminal Gaming, nous propose d’incarner Fenouil, un jeune renard tout timide et récemment arrivé imageen ville. Au début, cloitré dans sa chambre ne connaissant personne dans ce nouvel environnement, Fenouil va découvrir la salle d’arcade Button City, et même s’y faire des amis… Cependant, Peppermint Pepperbottom, un chat businessman, manigance pour faire fermer la salle d’arcade. Souhaitant préserver son petit paradis, Fenouil va se lancer dans une quête avec ses amis pour contrer les plans du chat…

A notre arrivée dans le jeu, Fenouil est dans sa chambre en train de jouer lorsque sa maman lui demande d’aller lui chercher un sandwich à l’épicerie. On peut alors se lever et explorer nos alentours, ce n’est pas très compliqué : on se déplace et on peut interagir avec certains objets.

Après avoir fouillé ma maison de fond en comble (sous le regard inquisiteur de maman), je décide de me rendre au marché et là, on aperçoit une des premières spécificités de Button City : on découvre ici un jeu en 3D low-poly et très coloré, organisé en imagepetits dioramas, représentant des lieux entre lesquels il va falloir switcher. C’est très mignon et je peux même voir quels personnages sont à l’extérieur de chaque lieu, c’est vrai que le côté low-poly donne à nos petits personnages un côté figurine en pâte fimo.

Bref, j’appuie sur le diorama de l’épicerie et là, j’aperçois deux enfants, aux noms d’aromates (Ciboulette et Lavande), en train de discuter sur la route de la salle d’arcades pour y faire une compétition de leur jeu préféré. Fenouil, ignorant l’existence de la salle, décide alors de s’y rendre et y rencontre trois enfants cherchant un quatrième membre pour leur équipe de Gobabots, le jeu phare de la salle… Et c’est ce qui marque le début de leur amitié.

Et j’aime énormément l’ambiance du jeu. En effet, on a vraiment l’impression d’être un enfant des années 90 qui se promène dehors avec ses amis pour aller à la salle d’arcade, échange des figurines, économise soigneusement son argent de poche, fait tout un tas de bêtises et ne doit quand même pas rentrer trop tard au risque de se faire taper sur les doigts par maman. Le jeu appuie d’ailleurs beaucoup sur cette fantasy au niveau des décors et des technologies présentées : des consoles qui imageressemblent à un Gameboy et une NES, des télés cathodiques, de gros distributeurs de soda, des robots jouets un peu moches ou encore de grosses bornes d’arcades…

Bref, l’ambiance est très réussie et soutient la narration. En effet, en plus d’une aventure qui fait parfois un peu penser aux Goonies et qui, du coup, est assez propice à un univers inspiré des années 90, on va nous proposer tout un tas de petites quêtes comme distribuer des tracts de concert ou ramasser des déchets pour se faire de nouveaux amis. Ces petites quêtes sont en général assez sympas et nous permettent d’obtenir des petits cosmétiques boostant notre personnage en plus de lui donner un certain style.

Le jeu se permet même d’aborder avec un mélange d’innocence enfantine et de réalisme un peu effrayant des sujets graves, notamment lors de la rencontre avec le grand-père de Ciboulette, une de nos plus proches amies, élevée par ses grands-parents, ses parents voyageant beaucoup. En effet, celui-ci confond Ciboulette avec quelqu’un d’autre qu’on découvre être sa imagemère, on comprend qu’il souffre d’Alzheimer sans que le jeu n’ait à nous le dire clairement ou à insister dessus. Ça a un côté effrayant justement à cause de ça, le jeu n’insiste pas, ce n’est pas très important, c’est juste ancré de leur quotidien.

Après tous les personnages ne sont pas aussi travaillés et attachants, certains sont même parfaitement insupportables et leur condescendance ou leurs moqueries envers Fenouil, qui est vraiment une crème, me rappellent le collège. On n’a juste pas envie de les aider et pour être claire, on le fait pour le chapeau…

De plus, la pauvreté du gameplay, malgré de temps à autre des phases de puzzles plutôt inspirées, fait que certaines quêtes sont vraiment répétitives et assez peu intéressantes : ramener un objet à un truc, en allant parler à un autre truc…

Mais heureusement, il y a Gobabots ! Le jeu phare de la salle d’arcade et dont les parties sont souvent cœur à la narration est vraiment super ! En effet, il se joue en équipe de 4 contre 4 à l’aide de petites figurines en forme de robots, les Gobabots. Pour imagegagner, votre équipe doit ramasser et amener au mixeur plus de fruits que l’équipe adverse durant le temps imparti. Pour cela, vous devrez vous balader sur une petite carte, attaquer les arbres pour en faire tomber les fruits, les récupérer et les ramener au mixeur en évitant l’équipe adverse et les obstacles !

Car tous les coups sont permis et si votre vie tombe à zéro vous laisser tomber tous vos fruits, permettant à l’autre équipe de les ramasser. Le principe est très simple, mais il y a beaucoup plus de profondeur qu’il n’y parait : jouer l’attaque, la défense, la non-agression, rester seul ou en groupe, prendre les différents boosts au moment opportun. Je me suis vraiment beaucoup amusée sur Gobabots et, ce qui est génial, c’est qu’il est possible de débloquer diverses figurines aux statistiques différentes ! Cela permet de faire une jolie collection en plus de tester d’autres types de gameplay et de stratégies…

Malheureusement, les autres jeux de la salle d’arcade ne sont pas à la hauteur de Gobabots et ils ont un goût d’inachevé, manquant de finitions et d’un tutoriel. Le pire, je pense, c’est le jeu de rythme que je n’ai jamais réussi à faire fonctionner. En moins d’une seconde, je fais un gameover en ayant à peine aperçu l’écran…

Enfin, dernier et tout petit point que je dois absolument aborder : la musique. Au secours, je crois qu’il n’y en a qu’une seule dans tout le jeu ! Elle est appropriée, mais répétitive, et j’ai l’impression de l’avoir tellement entendue qu’elle me hante la nuit.


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Pour conclure, j’ai bien aimé Button City. Son ambiance est vraiment sympathique et Gobabots c’est tellement bien que ça pourrait être un jeu en multijoueur à part. Ça change vraiment de la guerre et compagnie. Cependant, je trouve que cela manque de finitions et surtout de variété dans le gameplay, ce qui fait que l’on s’ennuie un peu et que je n’avais pas envie de faire de trop grosses sessions dessus.

Avec un peu plus de puzzles et des jeux d’arcade plus variés et travaillés, ça aurait été vraiment super. En l’état, ça reste un peu décevant. Mais si vous voulez un petit moment détente, je vous conseille quand même Button City !

 

 
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Button City (PC, Switch, Xbox Series, PS5)

Plateformes : PC - Switch - PS5 - Xbox Series

Editeur : Subliminal Gaming

Développeur : Subliminal Gaming

PEGI : 3+

Prix : 16,79 € sur PC

Button City (PC, Switch, Xbox Series, PS5)

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