Songbird, la critique du film

 

Publié le Vendredi 18 décembre 2020 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Songbird, la critique du film

Corona mon amour

imageSorti en VOD cette semaine, Songbird a fait parler de lui ces derniers temps puisqu’il surfe sur la vague de la Covid pour faire sa publicité. Cela a généré quelques critiques offusquées. Entre nous, on s’en balance un peu : il y a fort à parier que le scénario a été écrit bien avant la pandémie et juste retouché ce qu’il faut pour coller à l’actualité. Logique, donc. Et pas si bête que ça non plus.

Songbird est un film d’anticipation dans lequel le monde est désormais obligé de vivre en confinement. De mutation en mutation, le virus a décimé des millions de gens, s’attaquant notamment à leur cerveau. Non pas pour les transformer en zombies, comme on pourrait le croire. Certains meurent, d’autres sont… parqués dans des mouroirs. Des camps où le chaos règne. Ces camps ne seront pas (du tout) exploités dans le film, soit dit en passant.
On va suivre un coursier, Nico, qui habite un Los Angeles dévasté et déserté. Nico est immunisé, il peut donc se trimballer comme il veut, quand il veut, du moment qu’il met à son poignet le petit bracelet jaune contenant ses infos biométriques qui prouvent qu’il ne risque rien.

De livraison de colis en livraison de lettres, il est le dernier lien social entre les gens. Il a ainsi fait connaissance avec Sara, confinée avec sa tante. Au fil de leurs discussions vidéos, ils sont tombés amoureux l’un de l’autre, mais sans jamais se voir réellement en chair et en os. Le jour où sa tante chope la Covid, selon les lois de la contamination des cas contacts, Sara doit être transférée dans un camp.

Nico va tout faire pour la sauver.


imageRéalisé par Adam Mason, produit par Michael Bay, le film met en scène KJ Apa, connu pour son rôle dans la série Riverdale, Sofia Carson (Descendants), Craig Robinson (The Office, Brooklyn 99), Peter Stormare, qui a fait tellement de choses, souvent dans des rôles de mafieux russe (alors qu’il est suédois), qu’on ne pourrait tout citer, Alexandra Daddario (Percy Jackson) et Demi Moore, qui a quand même vachement morflé ces dernières années.

Le film a été tourné cet été en 17 jours seulement. Et ça se sent. Petit budget, effets spéciaux cheap… l’histoire elle-même est assez light et comporte certaines incohérences (pas forcément flagrantes ni gênantes, mais incohérences quand même).

Bref. C’est un film qui, indépendamment de la situation sanitaire actuelle ne méritait pas une sortie en salles et est totalement à l’aise dans sa sortie VOD.

imageCe n’est pas pour autant un mauvais film notez bien. Son plus gros reproche serait, en fait, d’être assez anxiogène. Être en pleine pandémie et voir un film sur une pandémie… ça fait un peu bizarre et finalement met un peu mal à l’aise. Il manque aussi sans doute quelques arcs narratifs, qui auraient pu être développés. 

Pour le reste, il se regarde comme un petit film de suspense, avec quelques scènes d’action potables. Rien de bien exceptionnel, mais rien de bien honteux non plus. Petit budget, petit film, petite réussite quand même, avec quelques scènes somme toute sympathiques.

Pour conclure, donc, oui, vous pouvez le louer et le regarder. Il faut largement ses 5 € de location.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Metropolitan FilmExport

Développeur : Adam Mason

PEGI : 7+

Prix : VOD

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