The Lost Child (PS4/PS Vita/Switch)

 

Publié le Lundi 2 juillet 2018 à 12:00:00 par Vincent Cordovado

 

The Lost Child (PS4/PS Vita/Switch)

Un JRPG mou du genou

imageSorti en 2011 sur Xbox 360 et PS3, El Shaddai avait eu du mal à nous convaincre. Et à priori, nous n'étions pas les seuls puisque le titre a fait un méga four au niveau de ses chiffres de ventes. Pourtant, c'est bien un spin-off du titre que nous avons entre nos mains avec The Lost Child. Alors est-ce une rédemption ? Un aller simple pour les cieux ? Euh, pour le coup, pas sûr et on vous explique pourquoi tout de suite.

Vous êtes Hayato Ibuki, journaliste pour le magazine occulte Lost. Notre héros enquête sur une série de mystérieux accidents survenus dans le métro : des individus sont poussés sur les rails par une ombre noire. Pas de bol pour lui, il en fait les frais et il ne doit son salut qu'à une jeune fille qui en profitera pour lui remettre une étrange mallette. De retour au bureau, notre héros est capable de voir un ange du nom de Lua qui nous apprend que nous sommes "l'Elu de Dieu". Bordel. En v'là une sacrée nouvelle. Surtout quand c'est une ange à gros seins et court-vêtue qui vous l'apprend, ça donne grave envie de la croire... Bref, après quelques périgrinations, Hayato découvre que la mystérieuse mallette contient une arme capable de capturer les créatures célestes, la Gangour. C'est ainsi qu'il part, accompagné de Lua, percer le mystère qui entoure ces accidents. Oui, bon, vous l'aurez compris, le scénario du titre ne m'a absolument pas convaincu. Mais c'est loin d'être le pire dans l'histoire.

Si les premières minutes de jeu fleurent bon le Visual Novel low-cost, avec son chara-design complètement random, ses arrières-plans petits budgets et ses personnages horripilants, on découvre par la suite qu'il s'agit également d'un Dungeon-RPG. Malheureusement foiré. En effet, le titre vous demandera d'arpenter les Layers, les donjons du jeu et... c'est une purge. Rarement, je me serais fait aussi chier lors d'un test.  L'exploration est chiante comme la mort : c'est vide, très vide, on avance de case en case et bordel que c'est loooooong. Entre les différents étages, les interrupteurs qui vous obligent à revenir 2 étages plus bas pour passer une porte fermée, rarement je n'aurai pris aussi peu de plaisir dans ce genre de titre. Il faut dire que l'ambiance des donjons n'aident pas avec une bande-son, là aussi, low-cost. Fort heureusement, le titre propose un système d'autopilote qui vous évite de vous retaper tout le trajet pour aller d'un point A à un point B si vous êtes déjà passé sur les cases.


screenLors de vos pérégrinations dans ces couloirs tristement vides, vous allez rencontrer des Astrals. A la manière d'un Persona/Pokémon, vous aurez la possibilité de les combattre ou de les capturer grâce à votre Gangour. Mais si, souvenez-vous, le pistolet dans la mallette. Une fois chopper, il faut les purifier pour les mettre dans votre équipe. A vous de gérer votre team en fonction des différentes affinités élémentaires. Tout comme dans les deux titres cités plus haut, vous allez pouvoir apprendre à vos "créatures" de nouvelles compétences en gagnant des points d'expérience (ici, des points de Karma) ou en en sacrifiant quelques-unes. Bien qu'assez austère graphiquement, les affrontements tour par tour ne sont pas dénués de stratégie : il faudra se montrer attentif à l'animosité des ennemis à l'encontre des membre de votre groupe (équipe de cinq : deux protagonistes et trois créatures de votre choix) via la jauge d'Hostility ou encore à la jauge de puissance de votre canon astral, si cette dernière est remplie à fond, hop, un coup dans l'eau En revanche, les affrontements comme les mobs sont chiants et c'est finalement contre les boss que l'on commence à s'amuser. Fort heureusement, les combats aléatoires ne sont pas trop présents. Il faut dire que vu le nombre d'aller-retour que l'on doit se farcir pour terminer un donjon, cela aurait conduit à des crises de nerf.

screenBref, vous l'aurez compris, The Lost Child ne m'aura clairement pas plu. Une overdose de ma part des codes et archétypes propres au manga ? Peu être. Mais certains personnages comme Lua sont de telles caricatures qu'ils donnent juste envie de lâcher la manette. La faute aussi au manque de prise de risque du titre, très convenu : un bout de Shin Megami Tensei par ci, un bout de Pokémon par là. Bref, c'est du vu, revu et rerevu. La faute également, à une réalisation qui nous renvoie 10 ans en arrière, avec des phases d'enquête pas intéressante pour un sous et des tonnes de dialogue (en anglais uniquement) qui n'influe en rien dans le déroulement de l'histoire. C'est dommage, sachant qu'il y a un réel travail sur la mythologie et que l'on retrouve certaines créatures issues de la litterature (H.P Lovecraft). Mais ça ne suffit clairement pas à sauver le titre.

 

 
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The Lost Child (PS4/PS Vita/Switch)

Plateformes : PS Vita - PS4

Editeur : NIS America

Développeur : Crim

PEGI : 12+

Prix : 50 €

The Lost Child (PS4/PS Vita/Switch)

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