Dragon Ball FighterZ (PS4, Xbox One)

 

Publié le Vendredi 2 février 2018 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Dragon Ball FighterZ (PS4, Xbox One)

Kaméhamécouilles ?

imageAutant être honnête d’entrée et ne pas tenter de vous abuser par quelques subterfuges faits à partir de recherche Google : Si j’ai déjà vu quelques épisodes de la série et lu quelques mangas, bien malgré moi, j’avoue ne pas être fan de Dragon Ball.

Je n’ai rien contre, notez bien, mais des types habillés en pyjamas oranges, qui poussent des petits cris aigus en se frappant, le tout saupoudré de punchlines débiles, ça n’a jamais été ma came. Enfin si, éventuellement, un peu avec Ken le Survivant… mais c’était une autre époque, un autre style, un autre délire. Bref, j’suis trop vieux pour ces conneries.

Ceci pour préciser que je ne partirai pas dans des délires mystico-branlatoires, à me caresser le chibre sur tel ou tel personnage. Ok, le créateur de la série originale, Akira Toriyama, a dessiné spécialement un nouveau personnage pour le jeu : C-21, un androïde qui sera au cœur de l’histoire du jeu. Mais si une telle annonce a pu provoquer quelques orgasmes parmi les fans, pour ma part, comme on dit, « ça m’en a touché une sans bouger l’autre ». Vous noterez que ça m’en a quand même touché une. C’est déjà ça.

Et sincèrement, estimez-vous heureux au lieu de commencer à couiner comme des souris agonisantes dans une tapette. Ce test sera donc totalement basé sur la qualité du jeu et son contenu. De toute manière, nul doute que les purs fans auront déjà acheté leur version et, même si Dragon Ball FighterZ avait été une bouse, ils auraient foncé tête baissée pour se l’offrir en poussant des petits gémissements orgasmiques.

En attendant, je me suis retrouvé malgré moi une copie du jeu entre les mains. Comme le jardin est en hibernation, je n’avais pas besoin de disque qui, accrochés à des branches d’arbres fruitiers font d’excellents épouvantails avec option boîte de nuit si vous balancez de la lumière dessus le soir. Du coup, j’ai gardé le disque et l’ai inséré dans la console pour tester le jeu. Conscience professionnelle quand tu nous tiens…


screenLe jeu a la bonne idée, du moins pour les fans, de proposer un mode histoire assez conséquent. Ce mode est composé de trois trames qui se rejoignent en fin de parcours. Une première avec les héros de la saga, une deuxième avec les ennemis et une dernière avec les cyborgs. Notez que c’est via l’achèvement de ces trois points de vue que vous aurez une parfaite compréhension du scénario. Et que vous débloquerez le personnage de C-21 au passage. Le jeu se déroule durant la première période de Dragon Ball Super et vous en retrouverez certains personnages.
D’un point de vue très personnel, si ce mode histoire ravira les fans de la première heure et qu’ils pourront louer les efforts des développeurs de bien respecter l’univers et de proposer une aventure qui s’imbrique parfaitement dans ce qui existe déjà, d’un point de vue extérieur, il faut bien avouer que scénaristiquement parlant, c’est un brin faiblard et que ce mode aventure est d’une simplicité déconcertante… Les premières heures, on enchaîne les combats sans réel challenge. Le tout coupé de cinématiques parfois interminables et surtout de dialogues particulièrement creux.
Bref, on ne va pas cracher dessus, mais sachez que de la part d’un non-initié, cette histoire n’a pas donné envie de s’intéresser plus que ça au monde et, montrée à un fan, elle n’a pas remporté une adhésion totale, loin de là. A peine un « oui, bon, on s’en contentera, c’est déjà cool qu’ils aient fait l’effort et puis, au final, ce n’est pas désagréable ». Vous voilà prévenus.

screenMais finalement, ce mode histoire n’est qu’un gigantesque tutorial. Une mise en bouche pour la suite, à savoir les autres modes de jeu. Combat contre l’IA ou contre un autre joueur, mode arcade qui permet d’affronter plusieurs ennemis à la suite… chaque victoire vous permettra de gagner des zénis, la monnaie du jeu, et de débloquer de nouveaux personnages tels que Son Goku Super Saiyan Blue ou Vegeta Super Saiyan Blue, deux personnages que leurs noms ridicules n’ont pas empêché de devenir cultes.

Car finalement, tout l’intérêt du jeu réside bien entendu dans ses combats. Et c’est là la grande force du titre.

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screenPremière bonne idée, le retour à la 2D. Exit les bastons à 3 mètres au-dessus du sol à devoir tourner la caméra jusqu’à en avoir la bouche pleine, obligeant le joueur à garder les dents serrées s’il veut éviter de refaire une beauté à sa console avec un déjeuner prédigéré. Ici, tout se passe sur un format plan, bien plus simple à gérer visuellement, bien plus clair aussi, bien plus précis.
Deuxième bonne idée, le gameplay est excessivement simple à appréhender. Simple. Pas simpliste. Comprenez qu’à l’instar d’un Street Fighter, référence parmi les références, n’importe qui peut commencer à jouer à Dragon Ball Fighter Z sans être un tueur aux jeux de combat. La chance du débutant aidant, vous pourrez même doser de temps en temps un joueur occasionnel. Et le mode histoire sera d’ailleurs un bon moyen, pour les non-initiés au genre, de se faire les dents.
Mais si la jouabilité est accessible à tous, maîtriser le jeu parfaitement nécessitera quelques heures pour apprendre tous les combos, les maîtriser parfaitement et les sortir au bon endroit, au bon moment. Sans oublier les contres.

screenBref, le jeu est vraiment bien fichu. Très réactif. Très rythmé. Les animations sont excellentes. Les cinématiques de coup sont variées et toujours déclenchées à bon escient. Le design des personnages est parfait, les décors sont stylés… bref, au niveau de la direction artistique, c’est de haute volée, il faut bien le reconnaître, et on comprendra aisément que les fans les plus durs aient fait une consommation frénétique de kleenex devant le jeu.
Ce d’autant plus que les musiques, toutes nouvelles, sont dans la même veine que l’anime et que les doublages sont effectués par les doubleurs officiels. Bref, les développeurs ont mis les petits plats dans les grands pour plaire aux fans.

Alors certes, on pourra regretter que certains personnages soient clairement trop balaises pour le moment. Ce sera sans doute corrigé via un prochain patch. Ou que seuls 24 soient inclus, la série regorgeant de choix… ce qui implique forcément de nombreux DLC payants à venir (tu le sens ton jeu complet à 100 € ?). Ou encore que les modes de jeux ne soient pas plus nombreux…

Mais dans l’ensemble, pas de doute, ce Dragon Ball Fighter Z a tout pour cartonner. Auprès des fans, bien entendu, qui verront là un bon jeu, respectueux de la série originale, sympa à prendre en mains, et qui offre une nouvelle aventure dans leur univers préféré. Même plate, ma foi, c’est toujours bon à prendre. Et le jeu pourra aussi plaire aux novices, à ceux qui ne connaissent la saga que de nom, tout simplement parce que c’est, avant tout, un bon jeu de combat. Voilà. Kaméhaméha dans ta gueule.

 

 
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Dragon Ball FighterZ (PS4, Xbox One)

Plateformes : Xbox One - PS4

Editeur : Bandai Namco

Développeur : Arc System Works

PEGI : 12+

Prix : 70 €

Dragon Ball FighterZ (PS4, Xbox One)

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