Publié le Mardi 12 décembre 2017 à 18:00:00 par Cedric Gasperini
Star Wars Episode VIII : Les Derniers Jedi, la critique du film
Retour en grâce ?

Poe, pilote émérite et tête brûlée, parvient à protéger la fuite des rebelles et même à détruire un Destroyer impérial… mais au prix de lourdes pertes.
Pendant ce temps, Rey tente de convaincre Luke Skywalker de se mêler une nouvelle fois à la guerre qui ravage l’univers. Assaillie par des visions, elle entre malgré elle en contact mental avec Kylo Ren… et un lien se crée entre les deux ennemis.
De son côté, Finn se remet de ses blessures. Il se réveille dans le vaisseau de l’Alliance Rebelle poursuivi par l’Empire et prend conscience que son camp vit ses derniers instants… à moins qu’il n’arrive à trouver un codeur capable de désactiver le traceur impérial qui empêche toute fuite.
Des histoires qui vont se réunir. Des héros et des ennemis qui vont s’affronter.
Et chacun va être face à son destin. Face à ses choix. Rey. Kylo Ren. Luke Skywalker. Poe. Finn.
Difficile d’en dire plus sans vous gâcher les surprises et le scénario… il faudra vous contenter de ce léger résumé…
Génération bercée par la grandeur de la saga originelle Star Wars, j’ai passé des heures à jouer avec mes figurines et mes vaisseaux, que je garde encore précieusement. J’ai également vu et revu cette trilogie un nombre incalculable de fois. Et les revois toujours avec le même plaisir, le même enthousiasme, la même excitation. J’esquisse toujours un petit sourire aux bons mots des héros de mon enfance, Han Solo en tête, Luke et Leïa.
Je suis un fan de Star Wars, porté par la nostalgie d’années bénies. Je ne le suis pas au point de connaître l’univers sur le bout des doigts, collectionner toutes les figurines et autres produits dérivés, ni même à poser un jour de congé pour voir en boucle, toute la journée, le nouvel épisode dès le premier jour de sa sortie. Mais j’aime l’univers, les personnages, les histoires.

Je n’en dirai donc pas autant de l’Episode 7 qui saccageait salement et sans aucune pudeur mes souvenirs d’enfance, en reprenant – en moins bien – le scénario de l’Episode IV, en y ajoutant des personnages insipides (Finn, Poe en tête), des acteurs loin d’être à la hauteur (Kylo Ren) et surtout, qui faisait disparaître Han Solo de la pire des manières, sans sentiment, sans émotion, sans intérêt. Je l’ai vécu comme la perte d’un ami cher et fidèle, avec qui j’avais passé une partie de ma vie, et avec qui j’avais vécu, grâce à mes figurines, bien plus d’aventures que vous n’avez pu en voir à l’écran.
Il n’y a bien que le personnage de Rey, impeccablement interprété, qui sortait du lot dans ce marasme. J’ai détesté l’Episode 7.

Et pourtant, j’avoue… j’ai craqué.
Autant j’ai détesté l’Episode 7, autant cet Episode 8 m’a réconcilié (presque) totalement avec la saga. Dès l’ouverture, le spectaculaire prend part sur la raison. C’est impressionnant, ça explose de partout, les images sont sublimes… bref, le combat du début du film vous met en condition : ça va être épique, ça va être douloureux, ça va être désespéré, mais ça va être bon.

Après, hein, Luke… ben c’est Luke, quoi. Maître Luke. Et il va montrer toute l’étendue de son talent. Même si, j’avoue, on aurait peut-être aimé en voir un brin plus… mais ça, c’est le cœur du vieux fan qui parle. Quant à Leïa, elle offre une certaine élégance et une certaine sagesse, teintée de résignation, à l’ensemble du film.

Certains autres moments peuvent aussi faire tiquer. Sans là non plus vouloir trop en dire, Leïa dans l’espace (même si après tout, c’est une Jedi ou tout comme, ne l’oublions pas), Snoke que l’on voyait comme un nouvel Empereur, ou même les Porgs, ces sortes de pingouins Kawaii qui ne servent strictement à rien dans le film et font simplement office de placement produit pour vendre des figurines et des peluches.
Bref, il y aura sans doute des critiques, parfois dures, sur ces défauts d’une saga que l’on aimerait parfaite.
Mais d’un point de vue très personnel, je les balayerai pour ne garder que l’essence même de l’univers, retrouvée selon moi. Luke est fabuleux et tout son rôle, du début à la fin du film, est très respectueux de la première trilogie. Et ça, ça compte vraiment pour moi. Même si le caméo d’un de ses anciens maîtres est là aussi un peu « tiré par les cheveux », ça reste plaisant et parle aux nostalgiques.

Le film n’est pas parfait, loin s’en faut. Ce n’est pas non plus « le meilleur Star Wars après l’Empire Contre-Attaque » comme on a pu le lire çà et là. Encore faudrait-il savoir pourquoi l’Empire Contre-Attaque devrait systématiquement être considéré comme le meilleur de la saga. Je veux dire, chacun ses goûts, après tout. Chacun ses souvenirs, aussi. Mais au final, cet Episode VIII est une réussite. Il remet sur de bons rails la nouvelle trilogie, avec un vrai scénario qui n’est pas pompé sur un ancien film, et de vrais bons moments. C’est tout ce qu’il fallait pour redonner l’envie.
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