Publié le Lundi 28 août 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

(TEST) F1 2017 (PC, PS4, Xbox One)

Faites hurler les moteurs

Comme chaque année, Codemasters y va de son « petit » jeu de Formule Un. Le jeu officiel du championnat, soit dit en passant. F1 2017 va donc vous proposer de vivre toute la saison officielle. L’occasion de retrouver toutes les écuries et les pilotes.

De Vettel à Hamilton, en passant par Räikkönen, Verstappen, Grosjean, Alonso et les autres, ils sont tous là. Mercedes, Ferrari, Red Bull, Force India, Williams, Toro Rosso, Mc Laren, Renault… chacun aura à cœur de soutenir son écurie et son pilote préférés.

Niveau modes de jeux, on reste dans le classique : Mode carrière, contre-la-montre, course simple, multijoueur… mais aussi épreuve, mini-championnat… il y a là aussi de quoi s’occuper pour une course, quelques tours de piste, ou carrément toute une saison. Seul ou avec des potes, bien évidemment. Le mode épreuve, quant à lui, offre chaque semaine des défis, avec classement en ligne mis à jour régulièrement.
De nombreux championnats sont à débloquer, comme par exemple choisir un championnat sur des courses uniquement Européennes, sur deux courses uniquement, sur des courses courtes ou longues… et ce qui fait la grande force de cette nouvelle édition : avec des voitures historiques.

Ces voitures historiques, parlons-en. On retrouve avec plaisir des monoplaces légendaires telles que la McLaren MP4/4 d’Ayrton Senna en 1988, la MP4/6 du même Ayrton en 1991, la MP4-23 de Lewis Hamilton datant de 2008, la Renault R26 de 2006 conduite par Alonso, la Ferrari 412 T2 de Jean Alesi, la F2002 de Schumacher, la Red Bull RB6 de 2010 et d’autres encore. Au total, une dizaine de voitures. De quoi faire rêver les vieux de la vieille… sauf que pour le coup, on reste carrément sur notre faim : les voitures sont là, pas les pilotes. On aurait aimé incarner Senna, Schumi et les autres. Ce ne sera pas le cas. J’avoue que pour le coup, ces quelques modèles ont finalement un simple goût de « mise en bouche » et qu’on se prend à rêver d’un vrai mode Histoire avec les vrais pilotes et les circuits d’antan…


On s’attardera bien entendu sur le mode carrière, encore plus complet, qui vous permet de devenir une légende – ou pas si vous êtes nul – de la signature de votre contrat dans l’écurie de votre choix, jusqu’au sacre final, en passant par toute la phase d’évolution d’un pilote et de sa voiture. Et cela comprend également la R&D.
Le but est d’atteindre les objectifs fixés par vos dirigeants, mais aussi de gérer votre voiture. Améliorer les différentes pièces, remplacer celles usées… tout en sachant que vos points disponibles pour la R&D se termineront parfois dans un grincement de dents si vos ingénieurs échouent dans cette tâche et vous demandent plus de temps…
Il faudra donc de la patience et l’intelligence pour faire évoluer la monoplace dans le bon sens, et ne pas se focaliser sur une seule pièce, comme le moteur par exemple.

Comme d’habitude, les options de personnalisations sont nombreuses. Vous pourrez décider de jouer façon arcade en choisissant l’ajout de l’ABS, de l’antipatinage, de l’affichage de la trajectoire idéale, du limitateur de vitesse aux stands, du passage des vitesses auto… et j’en passe et j’en oublie, jusqu’à même gérer la météo des courses. Les plus pros, eux, pourront tout désactiver pour des sensations plus réalistes et un jeu qui lorgne du coup vers la simulation.

Ajoutez quelques variations de circuits pour un peu plus de variété, et on aura globalement fait le tour de ce F1 2017.


Graphiquement, il y a du mieux par rapport à l’année dernière. Sans non plus se hisser dans le top des jeux qui sont des tueries visuelles. Mais globalement, il fait le job. Surtout, le jeu s’est amélioré niveau ralentissements. Ici, la fluidité est au rendez-vous… bref, que du bon, même si quelques légers bugs, notamment de collision, peuvent éventuellement – mais rarement – subvenir ou si on pourra encore tomber sur de l’aliasing.

On sera par contre toujours un peu déçus concernant l’IA, toujours un peu faiblarde et qui a parfois de sérieux ratés de trajectoire, voire de comportement, allant jusqu’au contact. Ce qui est toujours problématique dans un jeu où les dégâts sont gérés. Il faudra donc penser à anticiper et travailler ses réflexes, en comptant aussi parfois sur la chance.

Au final, donc, on est à nouveau devant un excellent jeu de F1. La perfection n’est certes toujours par de mise, mais il y a un léger mieux par rapport à l’épisode précédent. Le contenu pléthorique au niveau des modes de jeu est son plus grand atout et permettra de se faire largement plaisir pendant de longues heures. Bonnes sensations de conduite, bonne impression de vitesse, gameplay aux petits oignons… une nouvelle fois, c’est un jeu indispensable pour les fans de F1.