Transformers 5 : The Last Knight, la critique du film

 

Publié le Mardi 27 juin 2017 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Transformers 5 : The Last Knight, la critique du film

Un film en fer blanc ?

imageJ'avoue, la saga Transformers a toujours été mon petit plaisir coupable. Des robots géants qui se foutent sur la tronche, des explosions gigantesques filmées au ralenti, des moments épiques où la puissance des robots, et en particulier Optimus Prime, est mise en valeur, une histoire basique, de l'humour ras des pâquerettes et des femmes essentiellement là pour leur plastique... la recette du bonheur. En tout cas, du mien...

Depuis le début de la saga, j'ai toujours pris mon pied devant ces films, laissant mon cerveau à l'entrée de la salle, à l'endroit où l'on récupère ses lunettes 3D, ne voulant finalement que, "kiffer".

Donc j'ai assisté à la projection presse du dernier volet : Transformers : The Last Knight. Et si je m'en suis pris plein les yeux et les oreilles, comme d'habitude, pour le reste, j'avoue que je suis assez dubitatif.

Reprenons depuis le début :

Après avoir tarté encore une fois Megatron 3.0 et les Decepticons, Optimus Prime part dans l'espace pour retrouver ses créateurs et leur expliquer à coups d'épée qu'ils devraient arrêter de lui casser les testicules métalliques.
Sur Terre, pendant ce temps, c'est la merde. Il pleut des Transformers, Autobots et Decepticons selon les arrivages, et les humains en ont un peu ras la casquette. Ils décident donc de faire comme d'habitude : ils créent une force internationale anti-robots, la T.R.F. (Transformers Reaction Force) et décident de tirer dans le tas, sans distinction.

Du coup, ça plait moyennement à Cade Yeager qui est rentré dans la clandestinité et cache les Autobots et les Dinobots dans une décharge au milieu du désert. Et comme les USA sont quand même dubitatifs sur les agissements de la T.R.F., l'armée envoie le lieutenant-colonel William Lennox en infiltration.


screenUn jour, la Terre est cocue. Si, si. Quand il vous pousse des cornes en métal de plusieurs étages de haut, on peut dire que quelqu'un vous a fait un enfant dans le dos. Pire : c'est lié au fait que la planète Cybertron est en approche. Dans trois jours, les deux planètes se feront un gros câlin. Et pas certain que la Terre résiste à cette embrassade de métal.
Alors quand Megatron dit aux gouvernements qu'il peut régler le problème en trouvant un artéfact Cybertronien planqué sur Terre, les humains disent banco, on va t'aider coco.

A Londres, un vieux Lord, Sir Edmund Burton, dernier membre vivant des Witwiccan une organisation secrète protégeant et connaissant les Transformers, se doute que tout ce bordel est lié au Roi Arthur, Merlin, la Table Ronde, tout ça et plus particulièrement un artéfact Transformers utilisé par Merlin.

Tout le monde par donc à la recherche de cet artefact…

screenToujours avec Michael Bay à la réalisation, ce Transformers : The Last Knight voit le retour d'anciens de la saga : Mark Wahlberg, Josh Duhamel, John Turturro, Stanley Tucci et Glenn Morshower. Nous avons aussi l'arrivée de petits nouveaux : Isabela Moner, Laura Haddock, Anthony Hopkins, Santiago Cabrera et Jerrod Carmichael. Un gros casting, avec plein de personnages donc. Dont, il faut le reconnaitre, on se fout royalement. Certains des anciens peuvent clairement être assimilés à des caméos (la plupart en fait). Et certains nouveaux sont tellement peu développés que je ne suis pas sûr d'avoir entendu leur nom une seule fois.  La vérité, c'est que les seuls Mark Wahlberg et Anthony Hopkins ont des rôles importants. Et Hopkins a la meilleure prestation. Lié au talent sans doute…

Concernant les Transformers, nous avons le même souci. Le retour d'anciens, plein de nouveaux. Et la plupart sont anecdotiques. Optimus et Bumblebee sont toujours mis en avant. La grande méchante Quintessa doit avoir 4 scènes et 5 lignes de dialogue à tout casser, quant à Megatron, qui fait son énième retour, il est toujours aussi mal utilisé. Un petit cocorico pour Omar Sy qui double en VO et VF l'Autobots Hot Rod... lui aussi quasiment anecdotique. Seul l'Autobot majordome Cogman tire son épingle du jeu.

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screenNiveau histoire, c'est clairement la foire au bordel. Vous avez dû en avoir un aperçu avec mon résumé ci-dessus, cela dit... Bay fait encore une relecture des origines des Transformers et de leur intérêt pour la Terre. Au point de finir par être incohérent avec ce qui a déjà été dit dans les films précédents.

De plus, il y a un nombre important de choses qui ressemblent plus à des bugs d'écriture ou des absences de relecture de la part des scénaristes. Pourquoi Chicago est devenue une zone interdite ? Pourquoi et comment Bumblebee a un nouveau pouvoir et pas les autres Autobots ? Pourquoi Megatron est redevenu Megatron avec son apparence et sa transformation du 1er film ? Pourquoi il n'est pas resté Galvatron numérique ? Pourquoi les USA créent une nouvelle force internationale anti-Transformers puis envoient un espion dedans parce qu'ils n'ont pas confiance ? Pourquoi la nouvelle organisation top-secrète a l'air d'être au courant de tout et semble avoir le pouvoir d'imposer sa volonté à un gouvernement ? Est-ce que quelqu'un a une aspirine ? Où sont passés les scénaristes ?

screenPourtant le film est toujours aussi impressionnant et spectaculaire. Les robots, acteurs et décors sont superbes, ça explose de partout, les bagnoles sont rutilantes. Pour l'avoir vu en IMAX, on reste gaga devant ces images géantes de robots géants.

Seulement voilà, la magie n'opère plus comme avant. Le scénario n'a jamais été le point fort de la saga, mais là, ça dépasse tout ce que l'on a pu voir... dans le mauvais sens du terme. 

Au final, on se dit qu'il est peut-être temps que Bay passe la main sur cette franchise pour qu'un vent frais arrive. Car on est devant une superbe Lamborghini. Avec un moteur de Twingo. Et un poulet sur le toit. Le rapport entre un poulet et une voiture ? Bah, on n'est pas à une incohérence près, non ?

 

 
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Plateformes :

Editeur : Paramount Pictures France

Développeur : Michael Bay

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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