Publié le Lundi 8 mai 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Alien Convenant, la critique du film
Dans la salle, personne ne vous entendra crier
Le vaisseau colonisateur Covenant traverse l’espace avec, à son bord, quelques 2000 colons plongés en hypersommeil. Seul Walter, le synthétique, reste à bord pour vérifier le bon fonctionnement de l’appareil et s’assurer que le voyage se déroule au mieux. Quand une explosion stellaire endommage les capteurs d’énergie du vaisseau, Walter n’a d’autre choix que de réveiller l’équipage pour l’aider à les réparer. Un réveil qui ne se fait pas sans heurt, ni pour les machines, ni pour les hommes…
C’est alors que l’équipage capte par hasard un SOS provenant d’une planète à proximité. En cherchant, ils découvrent que cette planète pourrait tout à fait être habitable et permettre l’installation de la colonie. De belles forêts la composent, de grandes montagnes, de beaux lacs…
Le Commandant décide alors d’aller y jeter un œil.
Seulement une fois sur place, ils vont être confrontés à une menace à laquelle ils sont loin d’être préparés.
Dans l’espace, personne ne vous entend crier. Dans la forêt, si personne n’est là pour vous entendre hurler de douleur et de terreur, le résultat est le même…
Voici donc le nouveau volet d’Alien: Alien Covenant, réalisé par Ridley Scott, avec Michael Fassbender, Katherine Waterston, Billy Crudup, Danny McBride et Demian Bichir. Après un Prometheus pas désagréable en soi et qui faisait la lumière sur les origines de la créature, mais qui a déçu les fans, voici donc un nouvel Alien. Un « vrai » Alien.
Alien Covenant reprend en effet les codes de la saga culte : un vaisseau, un équipage, une créature… mais avouons-le, il revisite complètement le style et les rôles. Ici, la créature n’est pas forcément celle que l’on croit. Et le danger ne vient pas forcément de là où on l’attend.
Ridley Scott reprend surtout le mythe de la création, liée à une créature qui elle-même n’a pas d’existence naturelle mais résulte de l’intervention de l’homme.
Dans un premier temps, sachez que Ridley Scott est un grand réalisateur. Malgré quelques erreurs de parcours, il n’a plus à le prouver. Et cet Alien Covenant montre une nouvelle fois toute l’étendue de son talent. La mise en scène est magnifique. Les plans judicieusement travaillés. Techniquement, il n’y a pas grand-chose à lui reprocher. Les effets spéciaux sont parfaits et que ce soit dans l’espace ou sur la planète, on y croit. On est dedans. Et au passage, sachez qu’ils ne se sont pas restreints sur les giclures d’hémoglobine. Malgré tout, Alien Convenant n’est pas à la hauteur de nos espérances. Trop de défauts, et un sacré goût de « trop peu » viennent gâcher la fête.
En premier lieu, l’introduction est lente. Trop lente. Pendant le premier tiers du film, on suit les personnages dans l’espace, leurs doutes, leurs peines, leurs espoirs… C’est finalement quand ils débarquent sur la nouvelle planète que le mot « Alien » prend tout son sens dans le titre du film. Oui, mais l’histoire a trop à raconter pour s’attarder judicieusement sur ce qui aurait pu être un chef d’œuvre. Un « Alien » dans la forêt. Une chasse à l’homme nocturne entre les arbres. Cette phase est trop rapidement expédiée, pour ne pas dire bâclée.
Quant à la troisième partie, avec la découverte d’un nouveau personnage, là encore, le scénario s’attarde trop sur ses motivations, sur ses actes passés, et oublie la confrontation entre la créature et les héros. Ça manque clairement d’angoisse, de peur, de pression, de chasse à l’homme !
Alors oui, l’atmosphère est angoissante. Pesante. Certes, au final, le propos reste très intéressant et l’angle pris par Ridley Scott pour raconter les origines du mythe est intelligent et original. Surprenant aussi. Et a une connotation divine savamment distillée. Le fond est excellent, serait-on tenté de dire. C’est en fait la forme qui pèche. Resteront toutefois quelques bonnes scènes. Resteront les prestations tout à fait honorables de Michael Fassbender et Katherine Waterston (même si elle souffrira sans doute de la comparaison avec Sigourney Weaver).
Alien Covenant n’est donc pas un mauvais film. C’est juste un Alien décevant par rapport à ce que l’on pouvait en attendre et quand on pense à ce qu’il aurait pu être. Une version longue qui rajouterait une petite demi-heure, peut-être ?
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Alien Convenant, la critique du film
Plateformes :
Editeur : Twentieth Century Fox France
Développeur : Ridley Scott
PEGI : 12+
Prix : Cinema
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