Publié le Lundi 23 janvier 2017 à 12:00:00 par Sylvain Morgant
Resident Evil : Chapitre final, la critique du film
Viol sur licence de jeu vidéo

D'après ce que j'ai compris (parce que j'ai pas vu le 3, ni le 4 et encore moins le 5), y’a une grosse teuf à la Maison Blanche qui a dégénéré mais genre grave. Parce que y’a plein de bâtiments tout cassés, plein de morts (mais pas de cadavre) et un gros Zerg volant qui tente de bouffer Leeloo. Sauf que dans le film, elle s’appelle Alice. Et qu’elle défonce le Zerg à coup de mine Claymore et de Hummer.
Alors après, pile à ce moment-là, y a l'IA qui essaie d'éradiquer l'humanité pour la boite qui l'a conçue, Umbrella, qui décide de faire une crise et de retourner sa veste. Cette IA, représentée par une petite fille en rouge, a trouvé des vidéos sur le net qui ne lui plaisent pas et donc, elle n’est pas contente.
Du coup, elle file une montre de type smart Watch à Alice avec écrit en rouge (ils aiment le rouge dans cette boite, le logo, les écrans, les IA, y’en a partout) l'heure à laquelle l'humanité s'éteindra. Elle a même calculé qu'il restait 4475 humains et que des zombies, y en a des tas.
Ah oui, elle dit aussi à l'héroïne (qui devrait en prendre, vue la suite du scénar) qu'en fait, faut qu'elle bouge son cul jusque "là où tout à commencé" parce que là-bas, y a l'antidote pour tuer d'un coup tous les zombies. Et que l'antidote, il est là depuis le 1er film… Alice revient donc à Umbrella Corporation.
C'est à partir de là que j'ai compris que les scénaristes n’en avaient rien à foutre de l’histoire.

J'avoue, le 1er film Resident Evil sorti en 2002, sans pour autant laisser des souvenirs inoubliables, m'avait bien plu. Quelques bonnes références aux jeux, quelques moments plus axés sur l’angoisse que sur l’action… d'accord, c'était cliché, raccourci, mais ça faisait le job. Seulement après, c’est vite parti en sucette dans les suites.

A croire qu'en fait, Paul W. S. Anderson, n'a que faire des jeux et ne fait ses films, ou ne les écrit puisqu'il en est aussi le scénariste, que pour donner du taf à sa femme, Milla Jovovich. Parce qu'à part ça, je ne vois pas la raison qui peut le pousser à nous servir sa même diarrhée cinématographique à chaque épisode.


Ni l'autre classique : pas la peine de présenter ces nouveaux persos, de toute façon dans 5 minutes, ils sont morts.
Bref. Sans queue ni tête, sans acteur digne de ce nom, ce Resident Evil Chapitre Final, outre le fait de violer sauvagement la licence de jeux vidéo éponyme, nous sert un film d’action sans intérêt, au scénario digne d’une série B d’Europe de l’Est. On mettre quand même quelques points dans la note pour le choix du titre : Chapitre Final, qui nous laisse espérer que oui, c’est bel et bien le dernier.
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Resident Evil : Chapitre final, la critique du film
Plateformes :
Editeur : Metropolitan FilmExport
Développeur : Paul W.S. Anderson
PEGI : 12+
Prix : Cinema
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