Assassin’s Creed : The Ezio Collection (PC, Xbox One, PS4)

 

Publié le Jeudi 1 décembre 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test d'Assassin’s Creed : The Ezio Collection (PC, Xbox One, PS4)

Un remake mou du genou ?

imageAssassin’s Creed II, sorti en 2009, Assassin’s Creed Brotherhood, sorti en 2010, et le mal-aimé (à juste titre) Assassin’s Creed Revelations, sorti en 2011, forment ce que l’on appelle la « trilogie Ezio », du prénom de son héros.
Ubisoft a décidé de les ressortir dans une compilation baptisée Assassin’s Creed : The Ezio Collection, en version remasterisée sur PC, PS4 et Xbox One.
Intialement sortis sur PC, PS3 et Xbox 360, ces jeux valent-ils le coup d’être remis au goût du jour ? Et surtout… de quelle manière est-ce que le portage a été fait ?

Assassin’s Creed : The Ezio Collection réunit donc trois jeux pour le prix d’un. Trois jeux auxquels ont été ajoutés toutes les extensions sorties, mais desquels on a retiré les modes multijoueurs. Histoire de ne pas garder des serveurs ouverts pour quelques joueurs…
Vous y trouverez donc quelques quêtes supplémentaires, des tenues, des armes… bref, de quoi grossir un brin le contenu et la durée de vie des jeux.
En plus de ces trois opus, Ubisoft a ajouté le court-métrage « Lineage », qui soit dit en passant est de toute manière disponible en intégralité sur la chaîne Youtube officielle. Ce court-métrage a toutefois la bonne idée d’introduire Assassin’s Creed II et de mieux comprendre alors ce qui s’y déroule au début.
Le court-métrage animé Assassin’s Creed : Embers, quant à lui, est également de la partie et raconte les dernières heures d’Ezio, avant qu’il ne rende son dernier souffle. Ce court-métrage étant, cela dit, relativement anecdotique et dispensable.


screenMême si effectivement, Assassin’s Creed Brotherhood se montre un cran en-dessous en termes de qualité et d’intérêt, l’idée de la gestion des fraternités venant allègrement plomber de manière souvent pénible le rythme du jeu, il n’empêche que cette trilogie est de loin la plus intéressante et la plus emblématique de la saga. C’est sans doute aussi la mieux travaillée d’un point de vue scénaristique, les agissements de notre héros étant intelligemment et brillamment mis en parallèle, voire en plein milieu des évènements historiques qui ont secoué Florence et l’Italie à la fin du XVème siècle et au début du XVIème.

screenAu niveau du travail de remasterisation, Ubisoft a amélioré les éclairages, plus dynamiques et plus précis, plus réalistes aussi. La distance d’affichage a été agrandie. La vue porte désormais plus loin, sans cet effet brumeux ou de flou qui pouvaient être observés dans les versions d’origine. De la même manière, les couleurs sont un peu plus marquées. Les décors sont un brin plus colorés. C’est d’ailleurs dans Assassin’s Creed II que la différence est la plus nette. Il y a eu un gros boulot à ce niveau… mais bizarrement, ce que le jeu gagne en clarté et en précision, il le perd un brin en mystère. Venise sans la brume et les couleurs un peu ternes, même si ces deux éléments étaient avant tout dus à des contraintes techniques, ce n’est plus tout à fait Venise…

Le gameplay d'Assassin Creed II est également un brin vieillot, l’épisode Revelations marquant une vrai évolution à ce niveau, et cela pourra en rebuter certains. Mais personnellement, ça n’a pas été un souci.

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screenReste que ces portages sont tout de même un brin paresseux. On n’est pas non plus à parler d’enfumage, vu qu’il s’agit tout de même d’une belle compilation, mais les développeurs ne se sont pas non plus bien foulés. Ok, question lumière, affichage et textures, il y a du mieux. Mais lesdites textures ne sont pas non plus à tomber et ne sont pas au niveau d’un blockbuster de notre époque. Même si ces trois jeux Assasin’s Creed restent beaux et que ça fait toujours un petit quelque chose au cœur et aux yeux de grimper sur les toits de Florence, Venise ou Rome…
De la même manière, aucune amélioration n’est à noter question IA ennemie, et on trouve encore pas mal de bugs. Notamment de bugs de collision ou de positionnement des personnages, voire même d’animation.

screenEn parlant d’animation, par contre, le jeu est très fluide et aucun ralentissement n’a été à déplorer.

Au final, on se retrouve donc avec la même problématique que d’habitude : ces portages ne justifient pas l’achat si vous avez déjà joué aux trois jeux au préalable. Du tout.
Si vous les aviez raté, par contre, ça peut être un bon moyen de les redécouvrir. On aurait toutefois aimé un brin plus de soin et d’implication pour un résultat plus convaincant. On se contentera finalement du minimum. Même si, je préfère le redire, il n’y a rien de « honteux » dans cette démarche et que la compilation reste donc d’un bon rapport qualité/prix.

 

 
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Assassin’s Creed : The Ezio Collection (PC, Xbox One, PS4)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4

Editeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft

PEGI : 18+

Prix : 50 €

Aller sur le site officiel

Assassin’s Creed : The Ezio Collection (PC, Xbox One, PS4)

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