Publié le Lundi 24 octobre 2016 à 12:30:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Skylanders Imaginators (PS4, PS3, Xbox One, Xbox 360, Wii U)

Ça fonctionne toujours aussi bien ?

Chaque année, un nouvel épisode de Skylanders nous arrive. Chaque année, les développeurs tentent de se renouveler et de proposer LA nouveauté qui poussera nos chères têtes blondes à nous casser les arpions pour que nous leur offrions encore une fois le jeu.

L’année dernière, Sylanders Superchargers avait introduit avec brio les véhicules dans la saga.

Aujourd’hui, ils misent sur la création. En effet, vous pouvez désormais créer votre propre héros. Ils seront gardés dans un Cristal de Création. Cristal qui peut contenir un seul personnage. Autrement dit, frères et sœurs, ou les joueurs désireux de se bâtir une armée devront forcément mettre la main au porte-monnaie. Un cristal est inclus dans le jeu de base, l’achat d’un supplémentaire coûtera environ 8 € supplémentaire.

Quant à votre personnage, il pourra évoluer librement jusqu’au niveau 15. Vous le choisirez suivant plusieurs classes : tireur, épéiste…  et en lui conférant certains pouvoirs.
Tout au long de l’aventure, vous trouverez des coffres comprenant des accessoires (chapeaux, armes, vêtements) qui vous offriront non seulement un look spécial, mais pour certains, des bonus supplémentaires.
Pour passer au-delà du niveau 15, vous devrez rencontrer des Senseis. Les Senseis sont des figurines spéciales qui apprendront des techniques à votre Skylander. Ces Senseis seront bien entendu jouables dans le jeu.


Et finalement, on reste assez dubitatifs sur cette nouveauté. Skylanders Imaginators reste un très bon jeu, notez bien. Si l’aventure se résume une nouvelle à un affrontement entre les Skylanders et… Kaos, l’éternel ennemi, accompagné de ses hordes de soldats, et qu’on aurait peut-être aimé un peu plus de nouveauté scénaristique… Si graphiquement, le jeu est toujours aussi réussi, avec des beaux effets spéciaux, mais que finalement, on se retrouve en terrain totalement connu puisque la série n’évolue pas forcément… Si même le gameplay ne change pas vraiment d’un iota… Skylanders Imaginators reste un très bon jeu. La preuve, les enfants retrouvent cet univers avec un plaisir infini, et passent des heures à tester leurs figurines préférées dans le jeu.

Bref, ça marche toujours autant.

Malgré tout, on pourra se dire que ces personnages créés par nos soins manquent cruellement d’une chose évidente pour un jeu de figurines : ils n’ont aucune représentation réelle. Un simple cristal ne remplacera jamais une vraie figurine, même si vous avez créé la créature contenue dans ce cristal. Il y a aussi un petit souci, sur la longueur : on arrive rapidement au niveau max de son personnage, et changer constamment de costume selon les découvertes que l’on fait dans les coffres peut faire qu’on ne s’attachera pas autant qu’on le voudrait à son héros : l’apparence a son importance, et en changer trop régulièrement nuit à l’empathie.


Bref, j’avoue. D’un point de vue strictement personnel, ce Skylanders Imaginators m’a moins séduit que les précédents.
Certes, le jeu est toujours aussi réussi, aussi bien foutu, et propose son lot de variations de gameplay, à base de shoots sur rails, de casse-têtes, de défis, et j’en passe. Il y a même un multi, à part de l’aventure solo, qui permet de faire quelques courses avec les véhicules (certains sont inclus d’office, mais les figurines que vous avez sont compatibles).
Mais il manque une vraie nouveauté au niveau des figurines propres. On a eu les géants, on a eu les figurines sécables à mixer entre elles, on a eu les véhicules… on espérait encore une nouveauté à ce niveau-là… ce sera sans doute pour la prochaine fois.

Concluons toutefois sur le fait que si petite déception il y a à mon humble niveau, les enfants utilisés comme cobayes pour tester le jeu ont, eux, pris autant de plaisir qu’auparavant. S’éclatant vraiment, pour certains, à modifier sans cesse le personnage qu’ils avaient créé. Autrement dit, les gamins, qui sont la vraie cible du jeu, sont conquis. Et c’est tout ce qui compte.