Le BGG - Le Bon Gros Géant, la critique du film

 

Publié le Mardi 19 juillet 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Le BGG - Le Bon Gros Géant, la critique du film

Beau et tendre à la fois

imageSophie est une jeune orpheline de 10 ans qui souffre d’insomnie et d’une imagination débordante. Alors que ses petites camarades préfèrent dormir, elle passe ses nuits à lire et s’imaginer que des monstres parcourent les rues de Londres…
Jusqu’au jour où, s’aventurant sur le balcon, elle aperçoit… un géant. Voyant qu’il a été repéré et ne pouvant risquer que son existence soit révélée au monde entier, le géant décide de kidnapper la jeune fille…

Mais en guise de géant, celui qui se fait appeler « Le Bon Gros Géant », est un homme gentil. Du haut de ses 7 mètres et avec ses grandes oreilles, il capture les rêves dans l’arbre à rêve, et les envoie aux enfants. C’est tout le contraire des autres 9 géants qui habitent près de chez lui et qui, eux, mangent les humains.

Sophie et le Bon Gros Géant vont devoir s’allier pour vaincre les méchants géants et faire en sorte que tout le monde retrouve une existence tranquille et paisible.

Tiré d’un conte de Ronald Dahl, à qui l’on doit notamment Charlie et la Chocolaterie, le Bon Gros Géant est adapté au cinéma par Steven Spielberg lui-même. C’est Mark Rylance qui, en version originale, prête sa voix – et en partie sa plastique – au Bon Gros Géant, tandis que la jeune Ruby Barnhill incarne Sophie. En version française, Dany Boon incarne le Bon Gros Géant. Un choix sans nul doute dû aux oreilles. Mais un choix judicieux toutefois, ce dernier s’en tirant très honorablement. Notez toutefois, si vous optez pour la version originale, que la traduction est, pour une fois, excellente.


screenQuoi qu’il en soit, Le Bon Gros Géant est un mélange de décors et personnages de synthèse, avec de vrais décors et de vrais acteurs.

Et le résultat est parfaitement bluffant. Techniquement impeccable, le film sait vous faire oublier ce mélange et s’inscrit dans une parfaite harmonie entre les deux mondes, réels et virtuels. La jeune Ruby Barnhill est parfaite dans son rôle et tout ici est une vraie réussite. Acteurs, animation, réalisation, c’est réellement de la haute volée.

screenIl faut toutefois se souvenir d’une chose : Le Bon Gros Géant est un conte pour enfants. Et son scénario est donc cousu de fil blanc, et s’offre donc certains raccourcis ou certaines fantaisies que les adultes pourront éventuellement lui reprocher. Ce serait toutefois un tort : pour voir le film, il faut vraiment retrouver son âme d’enfant et se laisser porter par cette sublime fable, pleine de tendresse, pleine de douceur, qui met en avant l’amitié, la tolérance et la gentillesse. Des valeurs dont notre société actuellement a cruellement besoin, surtout en ces temps troublés.

Bref, sans être un chef d’œuvre incontournable ou l’un de ses meilleurs films, Steven Spielberg nous livre ici une charmante histoire, qui se laisse regarder avec le sourire, comme on dégusterait un véritable sucre d’orge de notre enfance. C’est bon, c’est beau, c’est chouette. Et ça fait du bien.
Qui pourrait donc refuser un film qui fait du bien ?

 

 
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Plateformes :

Editeur : Metropolitan FilmExport

Développeur : Steven Spielberg

PEGI : 3+

Prix : Cinema

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