Total War Warhammer (PC)

 

Publié le Jeudi 26 mai 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Total War Warhammer (PC)

Le Chaos, parfois, c'est bon

imageAprès avoir épuisé de nombreuses (mais il en reste !) époques de notre Histoire, la saga Total War fait un petite aparté dans le domaine de la Fantasy. Et elle n’a pas choisi la licence la moins connue pour ce grand début. Voici donc débarquer Total War Warhammer. Nous l’avons décortiqué pour savoir si Total War y avait trouvé une nouvelle source d’inspiration ou au contraire s’était perdue dans les limbes d’un univers qui, au départ, ne semble pas lui convenir…

Vous allez prendre la tête de l’une des 4 factions disponibles. Oui, seulement 4. Autant commencer tout de suite, c’est sans doute l’un des plus gros reproches que l’on peut faire au jeu. L’Empire, les Nains, les Peaux-Vertes et les Comtes Vampires sont disponibles. Le Chaos est la 5ème faction jouable, accessible gratuitement pour ceux qui ont précommandé le jeu ou pour ceux qui l’achètent durant sa première semaine de commercialisation. Elle sera payante ensuite.

Le jeu est fidèle à ce que l’on a pu voir dans la série jusqu’à aujourd’hui. C’est toujours un mélange de gestion au tour par tour et de batailles façon stratégie en temps réel. Lors de votre tour, vous devez donc gérer votre empire, le développer, faire attention aux révoltes, aux mécontents, mais aussi l’étendre, agrandir votre armée, la déplacer… et lors des batailles, gigantesques, il s’agit d’être un fin stratège pour défaire ses adversaires. On peut comme dans Attila, raser des villes entières. Et les missions et quêtent s’enchaînent de manière assez classique, donc.
Le but est de s’étendre, éliminer la faction adverse et… résister au chaos. Facile à dire, tout ça. Moins facile à faire.


screenChaque faction propose clairement 4 types de jeu différents. Vraiment différents. Chacune a ses propres avantages, ses inconvénients, et les jouer l’une après l’autre renouvelle le plaisir.
L’Empire est ainsi séparé en différents comtés. Les rallier à sa cause par la force est totalement suicidaire, vu que, grosso modo, vous êtes en plein milieu de tous… Il va donc falloir jouer en finesse. Mêler diplomatie et quelques petits coups plus féroces sera donc bien vu. Comme d’habitude, vous aurez toutefois à gérer les caractères des uns et des autres, certains Comtes ne s’appréciant guère et refusant d’être mêlé à leur ennemi de toujours. Ménager la chèvre et le chou semble donc de mise, ou dans le pire des cas, chevaucher la chèvre pour manger le chou. Je vous laisse apprécier l’image.

Les Nains, eux, sont de petits êtres au caractère bien trempé. Acier trempé, même. Une jauge de rancune qui peut vous mettre le souk dans le Royaume si vous n’y prenez garde, se remplit au fil des batailles perdues et des différents échecs subis. Des quêtes vous seront alors attribuées pour qu’ils se vengent et vous devrez les réaliser, sous peine de voir la jauge se remplir encore et encore… mais surtout, ces quêtes permettent de récupérer de l’argent. D’ailleurs, il n’y a pas de magie ni cavalerie chez les nains… mais des unités surpuissantes… assez coûteuses. D’où la nécessité de réaliser les quêtes, vous comprenez ? Autre avantage de ces ptits teigneux, la possibilité de creuser sous terre pour surprendre l’ennemi ou franchir un obstacle.

screenLes Peaux-Vertes sont axés sur la guerre. Quelle qu’elle soit. Autrement dit, si vous n’attaquez pas des ennemis, ils risquent de se mettre sur la tronche entre eux. Eux aussi peuvent voyager sous terre pour permettre des raids et pillages de villes ennemies. C’est essentiel puisque cette faction, rudimentaire, a un commerce bas de gamme et ne rapportant quasiment rien. Heureusement, leurs unités ne coûtent pas grand-chose.

Les Comtes Vampires ne peuvent s’unifier et basent toute leur puissance sur la magie noire. Ce sera d’ailleurs leur seule ressource. Une magie primordiale : cela permet notamment de créer des armées de zombies et de squelettes en relevant les morts, surtout si une bataille s’est déjà déroulée au même endroit. De quoi mettre la panique dans les rangs ennemis pendant les combats. Leur influence permettra de corrompre les nations voisines. Nations voisines qui enverront alors des héros pour vous combattre… mais si elles perdent, elles risquent alors de perdre leur région qui se soulèvera pour rejoindre alors vos rangs.


screenDes héros et Seigneurs de guerre sont également présents. Ils ont un rôle primordial. Comprenez que la perte de l’un d’eux est un désavantage, voire une grosse épine dans le pied (disons-même une mutilation) pour le reste de votre campagne. Ces personnages à part peuvent être améliorés. Au fil des objets récupérés, comme dans un jeu de rôle, vous pourrez leur assigner des objets, armes et armures spéciaux. De quoi augmenter leurs stats, renforcer leurs sorts ou leur en offrir de nouveaux… Ces leaders influenceront le cours de la partie, et permettront de galvaniser vos troupes. Ils sont aussi extrêmement puissants et décimeront les rangs des armées adverses. Vous comprenez du coup pourquoi il est essentiel de les garder en vie…

Ce qui nous amène aux champs de bataille. Toujours spectaculaires, les combats regroupent des centaines d’unités qui se mettent joyeusement sur la tronche. Cavalerie, unités aériennes, soldats à pieds, machines de guerre… un joyeux bordel qui va mettre à rude épreuve vos capacités de général. Vous aurez une vingtaine d’unités par faction, avec ce qu’il faut d’originalité : Griffons et tanks, Varghulf (vampires ailés), araignées géantes, gyrocoptères… le tout étant très bien équilibré. Notons que le pathfinding des unités a été vraiment amélioré, au passage.

screenLa grosse force du jeu est clairement son univers et ses factions très marquées, très « stéréotypées ». Le tout fonctionne parfaitement bien, dans un univers familier, mais avec des mécaniques de jeux nouvelles pour du Warhammer. L’ambiance est assez prenante, les factions ont toutes leur intérêt et, au final, sont vraiment toutes plaisantes à jouer. Les développeurs ont pu réellement tirer le meilleur de l’univers pour vous permettre de l’incarner dans le jeu. Et c’est une réussite. Si le graphisme n’a pas connu de grand changement (dommage), le design général est toutefois vraiment agréable et original pour la série. Il ne pourra que vous séduire et vous donner envie de vous y plonger.
Si les puristes pourront peut-être regretter que la partie gestion ait été un brin simplifiée, il est à souligner qu’elle est du coup plus accessible. Et l’univers peut peut-être donner envie à quelques néophytes de découvrir cette excellente série.

Une nouvelle fois, donc la série Total War accouche d’un très bon jeu. Que demander de plus ?

 

 
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Total War Warhammer (PC)

Plateformes : PC

Editeur : Sega

Développeur : The Creative Assembly

PEGI : 16+

Prix : 50 €

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