Publié le Mercredi 13 janvier 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test d'Assassin’s Creed Chronicles : India (PC, Xbox One, PS4)

Un jeu complètement à l'est

Après un sympathique Assassin’s Creed Chronicles : China, dont vous pourrez retrouver le test sur notre site à cette adresse, Ubisoft poursuit sa trilogie de spin-off avec Assassin’s Creed Chronicles : India.

Changement de décor, mais pas de style : il s’agit toujours d’un mélange de jeu de plateformes et jeu d’action, avec une progression en 2D verticale et horizontale.
Vous incarnez Aarbaaz Mir. Un jeune assassin que les plus fans d’entre vous connaissent déjà. Le nom n’est pas en effet inconnu, puisque le personnage est déjà apparu dans le roman Assassin’s Creed : Underworld et dans le Comic Assassin’s Creed :Brahman.
Nous sommes au XIXème siècle, en Inde.
Aarbaaz Mir doit récupérer le joyau Koh-i-Noor, qui n’est autre qu’un morceau d’Eden conférant donc à son possesseur des pouvoirs surnaturels. Et il va falloir le reprendre des mains des templiers britanniques. Sur fond d’Empire Colonial et d’identité culturelle indienne, donc.

L’un des points forts d’Assassin’s Creed Chronicles : China était sans nul doute son ambiance et ses sublimes décors. Et bien sachez qu’Assassin’s Creed Chronicles : India ne se contente pas de faire aussi bien. Il va même encore plus loin. Les décors sont tout bonnement somptueux. Toujours dans un style dessiné, on découvre une palette de couleurs chatoyantes propres aux images que l’on peut se faire de l’Inde.  Chaque nouveau décor est un enchantement, une surprise et un ravissement. Le tout est porté par des doublages de qualité et surtout une musique enivrante.
Faites brûler de l’encens et installez une vache malingre à côté de vous quand vous jouez et vous y serez. Ou juste de l’encens si la vache, c’est un peu trop pour vous.


Le gameplay est similaire à celui de l’épisode China. Il faut évoluer dans les niveaux tout en évitant ou en affrontant les gardes ennemis. La discrétion est privilégiée et vous offrira les meilleurs scores – et donc les meilleures récompenses – à la fin du niveau. Il faut se cacher pour éviter de tomber dans le champ de vision des ennemis, représentés par un cône translucide, et il faut bien gérer son timing. Les passages cachés sont toujours de mise, mais les développeurs ont ajouté quelques nouveautés bienvenues et qui brisent la monotonie. Quelques salles avec défis chronométrés sont du lot. Et vous aurez également quelques passages vous proposant un gameplay légèrement différent, à base de déguisement par exemple.

Les combats sont toujours aussi cotons et un poil rigides, n’offrant pas une liberté et un plaisir comme on peut en connaître dans la série principale. Ici, tout est fait pour vous rappeler que la discrétion est à privilégier. Et ça tombe bien, car le jeu est plus difficile que le précédent opus. Vous devrez faire face à plus de « game over » et de retours à la dernière sauvegarde.

Si on regrettera que le scénario ne soit pas mieux exploité, et surtout plus profond et développé, si on regrettera aussi un manque d’envolées et de moments phares, ainsi qu’un petit manque de variété tout de même,  cet Assassin’s Creed Chronicles : India est toutefois un excellent petit jeu, doté d’une bonne durée de vie. Plus long que China, mieux réalisé, peut-être plus constant et explorant plus de possibilités de gameplay, il offre surtout une excellente et facile prise en mains qui le destine à un public tout autant de gamers que de novices. Simple à comprendre, bien fichu, c’est tout simplement un bon petit jeu, à conseiller.