Publié le Mercredi 18 novembre 2015 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Le Voyage d'Arlo, la critique du film
Le premier faux-pas de Pixar ?
Parce qu’il suffit d’un millième de degré de trajectoire différente pour que l’Histoire en soit bouleversée… La météorite n’est finalement jamais tombée sur la Terre. Et les dinosaures n’ont donc pas disparu. Mieux encore : ce sont eux qui dominent aujourd’hui la planète. Arlo est un jeune Apatosaure. Un gros dinosaure herbivore à long cou. Une sorte de diplodocus mais version réduite. C’est le troisième enfant chétif de la portée d’un couple de dino-fermiers.
Il y a Papa, la valeur sûre, le gardien des traditions et des valeurs familiales. Il y a Maman, la tendresse et l’abnégation. Il y a Buck. Le grand frère costaud et bourrin. Il y a Libby, la sœur futée. Et il y a donc Arlo. Un peureux maladif. Même les poules lui filent les chocottes.
Cette famille de dinsosaures qui cultive du maïs se voit bouleversée quand Papa meurt et que Arlo, emporté par les flots, est séparé de ses proches. Il va devoir combattre ses peurs et traverser un monde rempli de dangers pour revenir chez lui. Sur son chemin, il va croiser Spot, un enfant humain, qui va l’accompagner dans sa quête. Spot a lui aussi été séparé de sa famille… Des deux espèces ennemies va alors naître une tendre amitié basée sur l’entraide et la survie.
Nouveau film signé Disney Pixar, Le Voyage d’Arlo sort sur les écrans à temps pour les fêtes de fin d’année. Un film destiné à toute la famille… et il faut bien l’avouer, l’aspect « familial » se ressent totalement… et ce n’est malheureusement pas le bon côté de la définition du mot « familial » que l’on retient ici.Le scénario, tout d’abord. Il ne brille ni par son originalité, ni par son déroulement. Le coup du peureux responsable d’une catastrophe qui va vivre un voyage initiatique et devenir plus fort, sorte de passage de l’âge enfant à l’âge adulte, est un thème vu et revu ad nauseam au cinéma.
Ici, le fait qu’il s’agisse d’un dinosaure aurait pu changer la donne. En fait, on se rend compte qu’il s’agit juste de l’enrobage qui est différent. Le reste, lui, est totalement identique et sans surprise.
La faute sans doute à des choix malencontreux. Certes, l’idée de faire de l’enfant humain, Spot, une sorte de « toutou » fidèle à Arlo, le dinosaure, est amusant. Mais Spot a justement tellement plus de charisme qu’Arlo… Il aurait été sans doute plus judicieux de tourner le film autour de ce petit garçon, au lieu de le centrer sur un dino à la personnalité fade. Le passage avec les T-Rex au Far West est très réussi, lui. Mais tombe comme un cheveu sur la soupe, comme une plongée dans un monde totalement à part, tant au niveau rythme qu’au niveau décors. Une sorte d’entracte hors-histoire.
Enfin, de nombreux thèmes sont survolés : le choix dans un premier temps de garder Spot pour l’aider au lieu de le rendre à sa famille. La transformation quasi-instantanée en super-dino vaillant. Les retrouvailles. Et j’en passe.
Ça, en tout cas, c’est le côté adulte du spectateur qui parle. Un spectateur réellement déçu du résultat, pas à la hauteur d’un Pixar. Le côté enfant, lui, verra un joli film. Avec de jolis personnages, aux physiques et aux comportements marrants. Le film se destine donc clairement aux plus jeunes, qui trouveront dans cette jolie petite histoire, ce qu’il faut pour passer un bon moment : de la tendresse, de l’aventure, un brin d’action, et quelques valeurs sûres : on a toujours besoin d’un plus petit que soi, à deux on est plus forts, ne jamais abandonner la partie, toujours aider son prochain, l’amitié est quelque chose de sacrée, et j’en passe.
D’ailleurs, techniquement parlant, le film est vraiment splendide. Des images sublimes. Même si là encore, l’adulte qui est en moi s’interrogera quand même sur le côté « nature actuelle » des paysages, alors que si la météorite ne s’était pas écrasée, les décors devraient sans doute être plus proches de ceux à l’époque de la Pangée. Mais bon. Pixar sait faire des films d’animations et celui-là vous en mettre plein la vue. C’est beau.
Au final, donc, Le Voyage d’Arlo est un beau petit film. Sympathique. Mais loin d’être inoubliable.
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Plateformes :
Editeur : The Walt Disney Company France
Développeur : Peter Sohn
PEGI : 3+
Prix : Cinéma
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