Dying Light (PC, PS4, Xbox One)

 

Publié le Lundi 2 février 2015 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Dying Light (PC, PS4, Xbox One)

Zombie la mouche

imageAvec sa série Dead Island, Techland est un habitué du jeu de survie en milieu zombie. Dying Light ne déroge pas à la règle, mais quitte les décors paradisiaques d’une île du pacifique pour nous entraîner en pleine ville dévastée et délabrée, sous quarantaine. Reste à savoir s’il s’agit d’un énième jeu de morts-vivants, sans innovation ni génie, ou si ce Dying Light en a vraiment sous le coude.

Haran est une ville sinistrée. Depuis qu’un virus a frappé la ville, les habitants se sont transformés en morts-vivants. Avec tout ce que cela implique : les râles, les « viens-là que je te morde », les corps déchiquetés et le chaos ambiant.
Vous jouez Kyle Crane, un agent envoyé sur place pour récupérer des informations sur le virus, volées par l’un des leaders des survivants. Ces survivants sont divisés en deux factions qui, bien entendu, se tirent la bourre et n’hésitent pas à s’éventrer à la moindre occasion. Pour le coup, votre arrivée sur place, via parachutage, est un brin tendue : l’une des deux factions vous tombe dessus et vous rue de coups. Repoussant vos assaillants grâce à votre pistolet, les coups de feu attirent… les zombies qui débarquent en masse. Vous ne devrez votre salut qu’à l’arrivée d’autres humains, de la faction opposée, mais ne réchapperez pas à une morsure fatale.

Lorsque vous vous réveillez, vous êtes dans la Tour. Un immeuble tenu par la faction des survivants qui vous ont secouru. Et donc, vous êtes infecté. Inéluctablement, vous allez vous transformer en zombie à un moment ou un autre. Heureusement, une injection d’Antizine, un médicament développé pour lutter contre la maladie, retarde la transformation de quelques semaines, mois ou années selon votre chance.

Vous voilà donc au beau milieu d’un merdier sans nom. D’un côté, votre mission : retrouver les données volées. De l’autre, un but plus personnel : aider les survivants qui peut-être découvriront un vaccin qui permettra de vous sauver.

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screenDying Light vous offre donc la ville d’Haran. Complètement. Totalement ouverte. Si au début du jeu, vous suivez globalement le scénario via un prologue qui dure pas loin de deux heures (plus ou moins selon que vous vous promenez un peu), par la suite, vous êtes vraiment libre de vous promener partout dans la ville. D’ailleurs, de nombreuses missions secondaires sont disponibles, en marge de l’histoire principale.

La grosse particularité de Dying Light est d’associer l’univers post-apocalyptique des zombies avec du parkour. Car vous allez passer votre temps à courir, sauter, grimper, virevolter. Et ça fonctionne. Le mélange est réellement détonnant. A plus d’un titre.

screenDéjà, parce que les rues sont assez étroites. Ensuite, parce qu’elles grouillent de zombies. Partout. Et du coup, vous allez devoir la plupart du temps évoluer sur les toits, sauter de maisonnette en hangar, d’immeubles en toits de voitures. C’est totalement indispensable. Rester au sol trop longtemps, c’est la mort assurée. D’autant plus qu’ils sont coriaces, les zombies. Et que comme dans les jeux Dead Island, vos seules armes sont des tuyaux, des planches, des outils… et qu’ils s’abiment bien vite. Trop vite. Pire encore : les développeurs ont ajouté une limite de réparation. Une fois cassée, votre arme ne pourra être réparée qu’un certain nombre de fois…
Quant aux quelques armes à feu que vous trouverez, les munitions sont tellement rares que vous ne les utiliserez qu’en cas d’extrême nécessité. D’autant plus que le bruit attire les zombies. Tous les bruits. Et notamment ceux des armes à feu.
Cette gestion du bruit est également primordiale à certains moments. Notamment quand vous tentez de prendre des zombies par surprise.

Et ce n’est pas tout : la gestion du cycle jour/nuit est également implémentée. Le jour, les zombies sont vulnérables. Lents. La nuit sortent un type de zombies bien plus puissant, bien plus rapide. Et bien entendu, certaines missions se dérouleront en nocturne…

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screenInspiré de Dead Island, le système d’armement et d’objets permet donc de réparer ses armes et des les améliorer : éléctricité, lames plus acérées et j’en passe. Sans oublier la construction de divers objets : shuriken, lampe UV, cocktail molotov, crochets. Le tout en récupérant des pièces un peu partout dans la ville, planquées dans des coffres ou des paniers. Lesdits coffrent s’ouvrant, parfois, via le crochetage de la serrure. Crochetage qui peut être long. Et quand on entend un zombie arriver en meuglant derrière vous, le stress est particulièrement élevé !

Vous aurez également un système d’expérience selon trois compétences : agilité, puissance et survivant. Chaque compétence est un arbre permettant d’évoluer. Esquive, saut plus important, meilleure résistance, lancer d’armes, et j’en passe.
Pire : si vous mourez de jour, vous perdez de l’expérience. La nuit, non. Et la nuit vous offre plus d’expérience en échappant aux zombies. Oui, ok, mais on vous a dit que la nuit, ils sont nettement plus féroces et dangereux…

screenMélange de jeu de rôle, de FPS et de survival-horror, Dying Light séduit par bien des aspects. Son ambiance, déjà. Vraiment. Ces ruelles sordides, ces râles incessants des zombies, les courses effrénées pour leur échapper, le fait de sauter de toit en toit, de vite se dire que prendre de la hauteur est notre seul salut… pour tomber nez à nez avec un zombie qui était bloqué sur une terrasse… les gros boss, les night hunters, bien balèses et rapides, provoquant des courses-poursuites nocturnes d’anthologie, les planques sécurisées à débloquer et qui vous seront vitales pour prendre du repos, les décors… Ce mélange de parkour et de zombies est une vraie, belle réussite. Un jeu vraiment captivant. Un vrai bon jeu.

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screenDeux bémols toutefois. Le scénario est assez bateau et finalement, quelconque. Quant aux doublages français, ils sont purement et simplement catastrophiques. Une honte. Tous les personnages, héros en tête, sont mal doublés, mal interprétés, sans conviction et avec des voix qui cadrent souvent bien mal avec leur physique. On regrette totalement l’absence d’option de v.o. sous-titrée. Parce que là, franchement, c’est une horreur. Honnêtement, si Techland a payé un seul centime pour un tel travail bâclé et qui nuit carrément à l’expérience, ils peuvent en demander le remboursement intégral, voire même des dommages-intérêts.

screenHeureusement, ces quelques soucis n’entachent pas suffisamment le jeu pour qu’on lui en tienne rigueur. Dying Light surfe sur la vague des morts-vivants, très en vogue actuellement. Mais il le fait bien. Et avec brio. C’est, au final, un vrai bon jeu. Une vraie bonne surprise.

Pour info, nous l’avons testé sur PC. Core i7-4770, 16 Go de Ram et, surtout, carte vidéo Nvidia GTX 780 Ti. Pas un ralentissement. Tout au max. Le jeu envoie vraiment du lourd. La carte vidéo fait des merveilles. Le jeu a de toute manière été développé en partenariat avec Nvidia. Il tourne donc parfaitement sur leurs cartes. Si vous souhaitez savoir si votre configuration permettra de faire tourner correctement le jeu, allez du côté du site Nvidia et utilisez leur « Analyseur de GPU ».

 

 
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Dying Light (PC, PS4, Xbox One)

Plateformes : Xbox One - PS4

Editeur : Warner Bros

Développeur : Techland

PEGI : 18+

Prix : 60 €

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Dying Light (PC, PS4, Xbox One)

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 8/10

 

 

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