Publié le Mardi 11 novembre 2014 à 18:00:00 par Cedric Gasperini
Test d'Assassin's Creed Unity (PS4, Xbox One, PC)
Formidable, mais...
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D’ailleurs, finalement, quel que soit le résultat de ce test, comment ne pas vous conseiller, quoi que vous en pensiez, quoi que nous en disions, d’acheter le jeu ? Toutes ses qualités et tous ses défauts mis à part, c’est un outil culturel et pédagogique exceptionnel. Un indispensable témoin virtuel d’une époque où les seuls souvenirs sont issus de vieux livres poussiéreux inaccessibles au grand public. A grands renforts de recherches et d’enquêtes, de plongée dans l’univers des historiens de notre pays, UbiSoft a réussi un véritable tour de force. Bref. Bon ou mauvais, que vous soyez amateur ou non du genre, ce jeu mérite pour tout ça d’être acheté.
Maintenant, reste à savoir si une fois entre les mains, vous y prendrez du plaisir ou non.
Le jeu s’ouvre sur une publicité pour Helix, le nouveau programme d’Abstergo qui vous permet, à tous, de plonger dans les souvenirs de vos ancêtres et de jouer. Un peu comme si les Assassin’s Creed et la technologie de l’Animus devenaient accessibles à tous, depuis votre salon.
Vient ensuite une petite introduction : Paris, 1307. Le grand, le merveilleux, le fabuleux Jacques de Molay est trahi par le Roi Philippe Le Bel et l’ordre des Templiers démantelé. On vous rappelle qu’Abstergo est une société détenue par les templiers. Donc, disais-je, le merveilleux, le fabuleux Jacques de Molay vous demande à vous, d’aller cacher deux reliques des Templiers, alors qu’ils sont attaqués par les forces royales : un codex et une épée. L’occasion de faire quelques combats et une course-poursuite, de nuit.
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Les années passent. Nous sommes en mai 1789. Malgré l’affection du vieil homme pour Arno, ce dernier restera toujours un étranger à la famille. Un peu plus qu’un domestique, un peu moins qu’un fils… ce qui ne l’empêche pas de filer le parfait amour avec sa fille, la belle Elise. Multipliant les frasques et les gaffes, Arno va se retrouver propulsé au beau milieu d’une sale histoire. Versailles. Les Etats Généraux. François de la Serre est assassiné et Arno accusé de son meurtre. Jeté à la Bastille, il fait connaissance d’un prisonnier pas comme les autres. Il s’agit d’un assassin qui va prendre Arno sous son aile. Il lui révèle pour l’occasion qu’il était un ami de son père, lui-même assassin, et lui propose de rejoindre leurs rangs.
Deux mois plus tard, à la faveur de la Révolution Française, les deux hommes s’échappent. Arno retourne à Versailles pour retrouver Elise. Là, il apprend que François de la Serre était un Templier et que sa fille a embrassé la même cause. Arno Assassin. Elise Templier. Deux amoureux séparés par l’Histoire. Par la guerre entre deux factions. Ô Roméo ! Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m’aimer, et je ne serai plus une Capulet.
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Bref, c’est Paris. En 1790. Ah oui. Parce que rapidement on apprend (mal d’ailleurs) que la Révolution est déjà terminée. Il n’empêche que les rues grouillent de soldats du Roi d’un côté et de soldats révolutionnaires de l’autre, se mettant allègrement les uns et les autres sur la tronche dès qu’ils se croisent, et terrorisant la population au gré de leurs envies. Les manifestations sont légion, bref, on a beau être quelques mois après la prise de la Bastille, on se croirait en plein dedans. C’est d’ailleurs un petit reproche : que les évènements de juillet 1789 soient traités rapidement et sans y participer. On aurait aimé prendre part à l’action, finalement.
Le reproche peut être fait, d’ailleurs, à tout le scénario. Pour une fois, certes, on a vraiment l’impression de suivre les pérégrinations du héros. C’est son histoire. Avec un petit h. Du coup, le scénario, même s’il est loin d’être passionnant, nous tient quand même plus en haleine que d’habitude. Par contre, tout se déroulant en marge de l’Histoire, avec un grand H, on a un peu l’impression de ne jamais en faire réellement partie et de surfer à ses côtés, en parallèle, avec de trop rares croisements. On voit tous les évènements que l’on a appris à l’école se succéder, on aurait aimé en être un peu plus les acteurs, finalement.
Malgré tout, si le scénario est bateau, parfois un peu obscur, souvent tiré par les cheveux, mais reste intéressant puisqu’il s’attache plus aux personnages que d’habitude, il faut souligner quand même la mise en scène. Elle est vraiment très bonne. Les cinématiques, le choix des angles de caméra, des moments… tout est bien fait. Pro. Propre. Un bon point, donc.
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Reste qu’avec tout ça, les missions annexes sont légion. Il n’y a qu’à voir le nombre d’icônes qui s’affichent sur la carte ! C’est la Grande Foire. Vous avez l’embarras du choix. D’autant plus que vous pourrez également débloquer le « cafés-théâtre ». Il est géré comme les boutiques : vous le rénovez (hall, rez-de-chaussée, étages, extérieur, finitions…) et au fil du temps, il vous rapporte de l’argent toutes les 20 minutes. Dedans, vous trouverez des missions spéciales à réaliser, mais aussi la possibilité de vous entraîner, de créer un club d’assassins (entre potes), de changer votre apparence (capuches, redingote, bottes, pantalon, etc.) et j’en passe. Vous y trouverez aussi des lettres d’Elise pour suivre son cheminement.
On regrettera simplement que d’autres cafés à acheter n’aient pas bénéficié de ce même traitement et ne soient que de simples tripots sans possibilité d’amélioration.
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Des missions sympas, mais pas non plus inoubliables au final. Et parfois un peu coton.
Au fil des missions, vous récupèrerez des points d’expérience vous permettant de débloquer différentes capacités. Corps à corps, discrétion, santé ou portée, avec des choix à faire selon votre façon de jouer. Assassiner deux personnes en même temps (par contre, ça ne semble pas marcher pour les assassinats aériens), être plus résistant, se faire moins mal en tombant de haut… voilà des exemples de capacités que vous devrez débloquer.
Enfin, rajoutez des tas de coffres (certains ont besoin de la capacité spéciale crochetage – 3 niveaux à débloquer), dont certains sont uniquement offerts aux inscrits Uplay. Des cocardes à récolter. Un réseau d’égouts à découvrir également et qui vous permet de voyager plus facilement (ou pas…). Des journaux à trouver (pour la culture générale) et on a à peu près fait le tour.
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Enfin, les temps de chargements sont épouvantables. Comptez bien 20 secondes à chaque chargement de cinématique ou mission.
Bref. De nombreux handicaps, donc, pour cet Assassin’s Creed Unity qui aura besoin d’un grand nombre de patches pour être au niveau.
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Même les missions coop, finalement, quand on est abonné au Live ou PlayStation Plus : jouer avec un américain pleurnichard ou un canadien avec un accent à couper au couteau, voire avec un Pakistanais habitant aux USA et complètement bourré, est une expérience assez amusante à vivre. Et rapidement, on se met même à leur tendre des petits pièges pour déconner…
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Le jeu en lui-même reste quand même passionnant, malgré son scénario confus et ses bugs innombrables. Et géant à jouer. Un excellent rythme. De très belles idées. Des dizaines d’heures de jeu. Des découvertes par centaines. Une difficulté enfin à la hauteur.
Bref, encore une fois, on prend un pied intégral. On se régale. C’est un excellent épisode. Totalement indispensable, pour votre culture générale, pour le plaisir de voir Paris. Parce que Paris restera toujours Paris. Même en 1790. Bon, ça a un petit peu changé quand même, hein. Mais quel bonheur ! Foncez. Foncez sur le jeu.
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Assassin's Creed Unity (PS4, Xbox One, PC)
Images du jeu Assassin's Creed Unity (PS4, Xbox One, PC) :
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