Dishonored 2, nos premières impressions

 

Publié le Mardi 11 octobre 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Dishonored 2, nos premières impressions

Tout simplement la classe

imageBethesda nous a gentiment invité à prendre son Dishonored 2 en mains pendant quelques heures. Le temps d’une mission, à jouer une fois avec Emily, une fois avec Corvo, les deux héros de ce nouvel opus.

Honneur aux dames. C’est avec Emily que nous avons débuté cette partie. La mission prenait place dans le manoir de Kirin Jindosh. Deux objectifs étaient à remplir : sauver un vieux tout crade gardé captif au fond d’une prison en sous-sol (Anton Sokolov, croisé dans le premier opus), et buter ce cher Kirin.
Dans tous les cas, de toute manière, vu qu’il vous nargue régulièrement dans les haut-parleurs de sa demeure, commentant vos faits et gestes, ou décisions, Jindosh mérite amplement de mourir. Le plus salement possible.

La particularité de ce manoir est qu’il est transformable. De nombreux leviers modifient son apparence, bougeant ici un mur, là un sol, et encore là les deux à la fois. Les pièces se transforment au fil de vos choix et de vos besoins : pour atteindre certains recoins, récupérer certains artefacts qui vous offriront des bonus, il faudra modifier la configuration des lieux et trouver quelques pièces cachées.

Le tout en évitant des automates hargneux ou des gardes qui le sont tout autant.


screenJ’avoue. Dans un premier temps, j’ai décidé de me la jouer ultra-furtif. Envoyant un garde à l’autre bout d’un couloir à l’aide d’une bouteille vide savamment lancée pour l’y attirer. Ou en me faufilant grâce au pouvoir d’ombre d’Emily qui lui permet de se déplacer sans être repérée.
Et de levier et culs-de-sac, de pièges en pertes de repères, j’ai finalement perdu patience. C’est vrai, quoi, cette baraque est un vrai putain de labyrinthe inextricable. A force de passer repasser aux mêmes endroits, j’ai finalement décidé de buter tout le monde sauvagement, sans état d’âme. Même les simples civils. C’est vrai, quoi, merde à la fin. Et elle est où cette sortie, bordel ?

Finalement, par dépit, j’ai décidé de passer par le balcon, me téléporter sur un petit rebord, puis sur un tuyau, et enfin quasiment sous le nez de Jindosh. Par un chemin qui ne devait pas forcément être prévu à cet effet à la base, mais qui a au moins le mérite d’exister et de permettre d’arriver à ses fins.

screenCe qui nous permet d’apporter un premier constat : Ok, les lieux m’ont sévèrement gonflé à grands renforts d’allers-retours pour retrouver mon chemin. Je me suis perdu dans le niveau. Mais au final, c’est une bonne chose. Parce que c’est le but du niveau, voyez-vous. Et que grâce à un level design de folie, doublé d’une vraie bonne intelligence de jeu, les développeurs vous plongent dans une ambiance idéale pour le déroulé du scénario. C’est bien pensé, c’est bien fait,  bref, on valide complètement cet état de fait.
Et quand on se rend compte au final qu’on aurait pu aller buter le bonhomme en moins de 5 minutes, on peste de s’être fait brinquebaler par les développeurs. Salauds, va.

Les décors, quant à eux, sont sublimes. Entre art-déco et Steampunk, on évolue dans une vraie demeure, avec toutes ses pièces, ses différents niveaux, ses bibelots (on aurait aimé avoir la possibilité de tout péter, cela dit, que l’on puisse interagir avec tous les objets, ce qui n’est malheureusement pas le cas), ses vitrines… c’est beau, bien foutu, ça fourmille de détails. Et de recoins.

screenscreenscreen

screenL’IA des gardes ne nous a pas paru défaillante. Pas transcendante non plus, cela dit.

Mais bref. Entre réflexes et intelligence, entre patience et justesse, vous allez devoir faire attention à vos moindres mouvements et vos moindres décisions.

On retrouve le même gameplay que le premier Dishonored, à base de déplacements, de magie et de combats. La main droite pour l’épée, la main gauche pour soit l’arme à feu, soit le sort à lancer. Un sort qui varie selon le personnage choisi. A vous alors de décider d’un sort d’attaque ou de mouvement. Les deux héros ayant ce pouvoir de téléportation, qui les fait se projeter à quelques mètres devant eux.

La seconde partie, en incarnant Corvo, aura été expédiée pour finalement profiter d’un petit bonus et pouvoir aller jeter un œil à la cité située en contrebas du manoir. Cité infestée de gardes (et quand il n’y en a plus, on peut en appeler encore en sonnant l’alarme, juste histoire de s’amuser).

screenEt même si l’attaché de presse aura été horrifié de me voir me balader avec une tête décapitée que je m’amusais à lancer sur les ennemis avant de les trucider, ennemis que j’allais empiler sur un brasier pour rire ou que je balançais au bas de la falaise pour voir si ça faisait splotch, j’avoue que j’aurais découvert avec plaisir une autre architecture. Des immeubles étroits, quelques pièces à visiter, quelques secrets encore à découvrir…

Pas de doute, ce Dishonored 2 s’annonce sous les meilleurs auspices. Gameplay toujours impeccable, level design sublime, intelligence de jeu, rythme parfait, ambiance excellente… Et si on tenait là notre jeu de l’année 2016 ?

 

 
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