Doom, nos premières impressions

 

Publié le Jeudi 7 avril 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Doom, nos premières impressions

Très mitigé

imageLe grand retour de DOOM. Cette saga culte qui, à une époque, a même donné son nom à un genre : Le Doom-like. Aujourd’hui appelé « FPS » pour « First Person Shooter ». Ou shoot en vue subjective, si vous préférez. Mais oui. A une époque, on parlait de « Doom-like » et puis c’est tout.
Après un Doom sorti en 1993 et un Doom 2 sorti en 1994, deux jeux d’anthologie, après un Doom 3 sorti en 2004, plus orienté « survival horror » et non dénué de charme même s’il n’a pas eu le même succès et le même impact, voici donc une tentative de relancer la saga avec Doom. Tout simplement.

Et ce week-end, histoire de nous donner envie, Bethesda avait organisé une bêta fermée proposant deux modes de jeux et deux cartes multijoueur. Nous y avons joué sur PC. Les deux cartes, de taille assez moyenne, étaient : « Infernal » et « Vague de chaleur ». La première se déroule en enfer. La seconde, dans un complexe de l’UAC. Le premier mode est un simple « Team Deathmatch » : deux équipes qui s’affrontent, simplement. Le second est « Sentier de la guerre ». Il s’agit de contrôler un point mouvant sur la carte.

Côté équipement, 3 prédéfinis et 3 à composer soi-même étaient disponibles. Une arme principale, comme le Vortex Rifle, sorte de Rail Gun emprunté à Quake, lance-roquette, fusil d’assaut… et une arme secondaire comme le shogun… Mais aussi grenades, bombe, téléporteur… sans oublier les armes apparaissant parfois sur la carte, comme le surpuissant fusil Gauss.
Vous pouvez aussi customiser votre soldat, via différentes pièces d’équipements récupérées au fil des parties, et leur offrir une nouvelle couleur. Plutôt complet, et bien fichu, même si on vous rappelle que plus la couleur pète, plus on vous voit, donc plus on vous vise…


screenGraphiquement parlant, on retrouve l’ambiance Doom. La carte Infernal regorge de ces décors suintants, ces crânes sanglants, la lave, les roches sombres et oppressantes. Bref, c’est du Doom. Sympathique. Déjà vu, mais sympathique.
L’architecture des niveaux peut d’ailleurs subir le même commentaire : sympathique. Déjà vu mais sympathique. Globalement, l’ambiance est relativement bonne, donc. Niveau son, c’est là aussi une bonne surprise. Mais au final, rien de transcendant non plus. Et surtout, on regrette l’absence de verticalité dans les affrontements, une composante aujourd’hui presque indispensable.

Niveau gameplay, il y a quelques mécaniques de jeu plutôt bien pensée qui ont été ajoutées. Les cinématiques pour achever son adversaire, par exemple. S’il est agonisant, vous pouvez le démembrer façon « Mortal Kombat » dans une explosion de sang bien gore et bien violente. Une bonne idée au demeurant, puisque cela permet d’humilier son adversaire, mais au prix de perdre le contrôle de votre personnage pendant quelques secondes… Et le côté gore, bien exagéré, cadre parfaitement avec l’ambiance du jeu.
Autre ajout, les runes démoniaques, qui apparaissent de manière aléatoire sur la carte et qui permettent à celui qui  la récupère de se transformer en monstre surpuissant (mais pas invincible) pendant quelques secondes. Cela ajoute un petit côté fun et original au jeu.
Enfin, au fil des parties, vous gagnerez des pouvoirs spéciaux, comme celui de voir l’ennemi qui vous a tué à travers les murs, histoire de vous venger…

screenSeulement voilà. Doom en multijoueur, ça a beau être graphiquement réussi, ça a beau offrir quelques sympathiques nouveautés et les ajouter aux mécaniques classiques et à des cartes comme on en avait dans les anciens épisode, avouons que l’ensemble ne nous a pas convaincu. Du tout.
C’est mou. C’est même limite chiant, en fait. Ça manque de rythme, notamment sur les tirs. Parce que définitivement, ralentir l’action sur PC pour pouvoir jouer avec les mecs sur consoles est une très mauvaise idée. Très très mauvaise. La preuve. Ok, les déplacements sont rapides, les armes sont puissantes… mais tout ça ne se ressent  pas à l’écran. Comme si Doom avait perdu son essence même : le fun ultra-rapide, ultra-bourrin, sans réfléchir, sans se prendre la tête. Le gros affrontement de dément, dans des décors infernaux. Là, on a comme une impression de déjà-vu, de manque d’originalité, de retenue. Ça manque de Peps. De fun. De délire. Je ne sais pas si ce qui fonctionnait il y a 20 ans peut encore fonctionner. Mais là, en l’état, ça n’est même pas au niveau.  Malgré tout le charme que ce Doom peut avoir, donc, il manque vraiment quelque chose. Un rien. Un tout petit rien qui nous fait dire que les carottes ne sont pas encore cuites et que les gars de chez id Software peuvent encore redresser la barre. On y croit. Espérons qu’on a raison d’y croire…

 

 
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