Publié le Samedi 28 novembre 2009 à 11:00:00 par Cedric Gasperini

Les crimes de guerre commis dans les jeux vidéo à l'étude

A quand les procès de développeurs à La Haye ?

Parce que les Suisses n'ont pas grand chose d'autre à faire, à part du chocolat et du blanchiment d'argent, ils ont, via deux organisations, étudié quelques 19 jeux vidéo pour voir comment ils traitaient les accords de Genève et, donc, les Droits Internationaux de l'Homme.

Parmis les jeux étudiés, Metal Gear Solid 4 (dont ils ont détesté la fin... enfin, on suppose, comme tout le monde), et Battelfield Bad Company.

Pour ce dernier, il expliquent qu'il n'y a aucun renseignement sur les précautions prises pour minimaliser les victimes civiles, alors que dans la réalité, c'est une priorité. Eeeeh ouais. Le type avec une grenade à la main, on peut lui ouvrir les tripes au couteau, mais la nana qui l'accompagne et qui porte son sac, on n'a pas le droit de la toucher.

De même, en vrai, on essaie au maximum d'exploser les maisons des gens... alors que dans Bad Company, c'est marrant... et que ce genre d'attitude est tout bonnement assimilé à du pillage. Et je vous rappelle que le pillage, c'est maaaal. C'est même considéré comme un crime de guerre.

On n'ose pas imaginer ce qu'ils ont pensé de Call of Duty Modern Warfare 2 dans lequel on tue ouvertement des civils et où les ennemis sont torturés pour leur faire cracher des renseignements.

Reste que cette étude sur les jeux vidéo amène ces deux organisations à demander aux développeurs d'être plus précis et plus vigilants quant aux Droits de l'Homme, comment conduire une opération militaire, la part de pertes civiles "acceptable", les armes autorisées, le bon comportement à avoir... afin de ne pas véhiculer l'image qu'un soldat peut tout faire pour parvenir à ses fins.

Euh... ça veut dire que le bébé, là, je le détache du pain de plastic ou pas ?