(Gamescom) Dragon Age Inquisition : pourquoi nous avons été déçus

 

Publié le Dimanche 17 août 2014 à 11:00:00 par Alexandre Combralier

 

(Gamescom) Dragon Age Inquisition : pourquoi nous avons été déçus

Mais aussi quelques raisons d'espérer

Le premier Dragon Age avait séduit, le deuxième déçu : qu’en sera-t-il pour le troisième ? Tirant les leçons de son dernier échec, Bioware a décidé de prendre son temps avant d’offrir un nouvel opus aux fans exigeants de la licence. Un monde plus ouvert, des graphismes améliorés, un gameplay plus tactique que le simili-hack’n slash de Dragon Age 2, telles sont plus ou moins les promesses, ou les attentes, que l’on avait à l’esprit au moment de s’essayer à une version alpha.

Après une petite demi-heure, autant être honnête : on a l'impression, après cette preview mal ficelée, que Dragon Age Inquisition n'a pas emprunté le bon chemin. La démo jouable prenait place dans un marais, où il n’y avait pas grand-chose à faire d’autre que d’avancer en tuant des monstres (très, trop nombreux) quasiment tous identiques. N’y avait-il pas mieux à montrer ? Quid des dialogues, de la personnalité des héros, quasiment absents de la présentation ? De plus, pourquoi ne pas avoir laissé le choix entre manette Xbox et PC (le clavier/souris semblant plus adapté à ce type de jeux) ? Mystères…

 

Pour ce que nous en avons tout de même vu, Dragon Age Inquisition n’a pas de quoi surprendre. Quatre personnages maximum, comme dans le premier opus, vont résoudre des quêtes après avoir tué des monstres. Pourtant deux déceptions arrivent très rapidement : le jeu n’est pas en monde totalement ouvert, mais semi-ouvert, seulement constitué de zones reliées entre elles. D’autre part, seulement quatre compétences étaient immédiatement disponibles par personnage : plus avec le menu secondaire, mais celui-ci était moins pratique d’accès.

 

La difficulté des combats n’était pas très élevée. Il était donc possible de s’en sortir facilement en restant sur la vue à la troisième personne (basse, derrière le dos d’un des quatre personnages). Dragon Age Inquisition devient alors un action-RPG, voire, à nouveau, et malheureusement, un hack’n slash assez ennuyeux. Les trois autres personnages sont dirigés automatiquement, même si le joueur peut facilement switcher entre eux à tout moment : la vue action est ainsi sans grande profondeur tactique, et devient rapidement bourrine, surtout quand les combats s’enchaînent à un rythme beaucoup trop élevé, surtout quand le level design est passablement linéaire (en dépit d’une zone assez grande), surtout quand, au final, on joue à un mauvais jeu d’action là où l’on attendait un bon RPG.


 

La vue tactique semble bien plus intéressante et change jusqu’au genre de Dragon Age Inquisition, faisant du soft un RPG tactique. L’action se met alors en pause et le joueur peut tranquillement programmer ses prochains ordres aux personnages. On passe, si l’on peut dire, d’un extrême à l’autre. Mais avec une difficulté faible, cette vue est inutile. Elle existe au moins et semble vraiment fouillée, ce qui laisse augurer des batailles tactiques dignes du premier opus. A condition, évidemment, de jouer avec une difficulté élevée, et c’est ce que l’on conseillera de toute façon.


 

Graphiquement, malgré un nouveau moteur, Dragon Age Inquisition se place incontestablement en-dessous d’un certain The Witcher 3 (pourtant lui en mode totalement ouvert). La comparaison tient une seconde avec quelques textures (notamment d’armures) réussies, mais guère plus. Il est vrai que de sombres marais ne sont pas les environnements les plus attrayants au monde… Cependant quelques bonnes surprises (les reflets des personnages dans les eaux, l’atmosphère générale, assez prenante grâce aux effets météorologiques) viennent rehausser le tableau. Disons que Dragon Age Inquisition est dans une bonne moyenne, mais qu’il ne sera pas un cador en la matière.


 

Vous l’aurez compris, la présentation de Dragon Age Inquisition fait partie de nos déceptions du salon. Il faut dire que Bioware n’a pas été très adroit sur le choix de son niveau de démo : combats trop faciles et finalement ennuyeux, environnements n’affichant pas ce que le moteur pourrait montrer de mieux, skills assez réduits des personnages… Alors, on se rassure en se disant que la démo ne reflète pas le jeu final. On l’espère en tout cas. Vivement donc une démo plus engageante, plus pertinente, montrant ce que Dragon Age Inquisition a vraiment dans les tripes. Il y a des raisons d’espérer : une difficulté supérieure, une zone au design plus complexe, un équilibre entre dialogues et combats mieux gérés, ce n’est pas la mer à boire car les bases sont bonnes. Et si une autre déception arrive, il ne restera de toute façon que deux petits mois avant la sortie d’un certain jeu polonais…



 

 
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Commentaires

Ecrit par 10r le 17/08/2014 à 11:57

 

1

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Inscrit le 18/03/2010

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Pas rassurant du tout.
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4890 Commentaires de news

Ecrit par unbruitsourd le 17/08/2014 à 15:29

 

2

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Inscrit le 21/12/2012

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On va me traiter d'hérétique, mais j'avais biem aimé le 1 et le 2 (bien qu'on sentait le nouveau système un peu rushé par EA, mais l'histoire m'avait beaucoup plu). Je jouerai au 3, mais certainement après the Witcher 3, Alien: Isolation, et... 500 heures de Civilization Beyound Earth smiley 19

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