Publié le Mercredi 18 décembre 2013 à 11:40:00 par Alexandre Combralier

 

DayZ déclare son indépendance

Darwin, les autres, et moi, et moi, et moi...

DayZ, c’est quoi ? Non, ce n’est pas un rappeur américain. Ni un jeu avec des chiens dedans. En revanche, dans le vrai DayZ, il y a des zombies. Mais ça, c’est la face émergée.

Car DayZ n’est pas un énième jeu avec des zombies. C’est une expérience à part entière. Carrément. DayZ, c’est un FPS en MMO online coopératif. Ou compétitif : le joueur qui approche pourra tout aussi bien passer son chemin, vous saluer, vous aider, vous tuer. Il n’y a absolument rien de prédéfini. La liberté est aux joueurs. L’anarchie, ou plutôt l’anomie comme fondement vidéoludique.

Un monde où la mort signifie la mort réelle, avec disparition de votre personnage et de son équipement. Un monde où l’on se sent seul, où l’on explore un gigantesque monde, où l’on est content lorsque l’on trouve un bon équipement, mais où l’instant suivant l’on frémit : et si mon prochain décidait de me sniper pour me prendre ce que je viens de dénicher ? Un monde où l’on tue pour ne pas être tué, ou bien où l’on accepte de prendre le risque de faire confiance.

DayZ était à l’origine un mod d’Arma II qui avait rencontré un plein succès. Désormais, il sort sur Steam, en stand-alone, au prix de 23,99 € : l’accès anticipé est ouvert depuis deux jours. La version est encore truffée de bugs, de problèmes d’interface, etc. Mais c’est DayZ. Peut-être le jeu le plus social au monde, finalement.