Publié le Dimanche 4 septembre 2011 à 16:32:00 par Tristan Bories

 

L'édito du dimanche

Viva italia

Fatigué. Épuisé par tant de soleil et de journées à ne rien faire ( mais rassurez vous je pense quand même à tout ceux qui bossent). 
On m'avait dit que l'Italie "c'est beau". Oui, c'est bien vrai, l'Italie est un beau pays. Mais alors ( pardonne moi Cedric) c'est un endroit bourré de contradictions et de fous. Prenez cet endroit que l'on nomme Mandouria, et qui se trouve être justement la ville où je logeais afin de parfaire mon bronzage de surfeur du dimanche. Elle se situe tout au sud, dans le talon de la botte italienne. La grande ville la plus proche se nomme Lecce, et elle se trouve à presque 40 kilomètres.  Alors un jour je me suis dit pourquoi pas! En plus il parait que le centre historique est magnifique, que les glaces y sont délicieuses, et patati et patata. Bref, je me lance. Tel Garibaldi je m'en vais à la conquête du pays de l'olivier, me dressant non pas sur un cheval mais dans une Fiat Punto noire au charme très local. Direction Lecce. Une grosse demi-heure et j'y suis.
Enfin c'est ce que je pensais. Monumentale erreur comme dirait l'autre. Lecce n'est même pas indiqué. Et sur la carte, qui doit dater de l'époque où les carbonari avaient prit le maquis, je vois pourtant bien une route qui va de Mandouria à Lecce, sans me faire tourner en rond au milieu des Truli. Oui, les Truli. Rien à voir avec le caïd qui roule les mécaniques sur les circuits de F1. Il s'agit de petites maisons en pierre en forme de hutte. Et puis si ça vous intéresse vraiment je vous invite à regarder sur la toile. Ça ira plus vite. Où j'en étais? Ah oui, la ballade au milieu des Truli. Il faut savoir que là-bas, le mot autoroute, ou même voie rapide n'existe pas. Et lorsque l'on arrive dans un village que l'on est sensé juste "traverser", on se rend compte que ce n'est pas possible. Obligé de faire la limace et serpenter à travers toutes les petites ruelles ensoleillées que compte le village. Super. Résultat des courses, deux heures pour y aller, deux heures vingt pour en revenir. Mais le pire dans cette histoire, c'est la réaction de mon proprio italien, qui s'exclame dans un fou rire peu communicatif "ma qué vous avez voulu allé à Lecce? Mais vous êtes fou!" . Chose qui me rassure d'un côté. Si même les locaux considèrent ce voyage comme étant une hérésie, c'est que je dois pas être tant un manche que ça...

Pour la semaine prochaine, je vous annonce un retour à la normale du côté des rédacteurs, enfin, si Cedric se décide à rentrer de vacances. Merci d'ailleurs à Alexandre qui a vraiment assuré comme une bête pendant que toute l'équipe se faisait bronzer la nouille. On essayera de boucler quelques tests, comme Deus Ex 3 qu'il me tarde de prendre en mains. 

Bon dimanche à vous. Et faites des bébés au lieu de jouer.Voila. Nous y sommes. Comble de la technologie, je vous présente officiellement le premier édito entièrement tapé depuis un téléphone portable. Et je vous préviens tout de suite, il sera bref! 
C'est mon deuxième édito, et le voilà que je le rédige depuis la cabine d'un train.