Godzilla, la critique du film

 

Publié le Mercredi 14 mai 2014 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Godzilla, la critique du film

Grosse Bébette Show

image1954, océan Pacifique. Les armées US et Soviétique procèdent aux tirs d'armes nucléaires. Officiellement pour développer leurs armes atomiques, officieusement pour tenter de tuer une créature aquatique gigantesque.

1999, Philippines. Des travaux provoquent l'effondrement d'une mine. Une équipe, menée par le docteur Daisuke Serizawa, explore la zone et découvre un étrange œuf radioactif ainsi que les traces d'une créature géante qui mènent à la mer.

1999, Japon. De fortes et étranges secousses sismiques provoquent la destruction d'une centrale nucléaire. La région est évacuée et mise sous quarantaine. L’américain Joe Brody, ingénieur, perd sa femme dans cet accident.

2014, San Francisco. Ford Brody, démineur dans l'armée US, rentre de mission et apprend que son père a été arrêté dans la fameuse zone interdite au Japon. Ce dernier ne s'est jamais remis de l'accident qui a coûté la vie à sa femme et prétend détenir des preuves prouvant que ce n'était pas un phénomène naturel. Joe convainc son fils de retourner dans leur ancienne maison, au cœur de la zone de quarantaine, pour récupérer des données sensibles.

Ce qu'ils vont découvrir pourrait tout simplement mener à la fin du monde.

Gareth Edwards réalise cette nouvelle version du monstre mythique. On retrouve, dans les rôles principaux, Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston, Elizabeth Olsen, Juliette Binoche, Carson Bold, Ken Watanabe et David Strathairn.

Alors que dire à propos de ce second Godzilla made in USA ?

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D'abord, on a droit au retour du design original. En beaucoup plus gros. Massif, impressionnant, marqué parce ses nombreux combats comme en témoignent ses nombreuses cicatrices. On se sent vraiment tout petit, impuissant à côté. Quant à son cri, je laisserai la parole à Porky : "Pipi culote". C’est à vous glacer les sangs. Nous sommes vraiment en face du prédateur Alpha.

screenLes MUTO sont aussi très bien réalisés. Sortes de chauve-souris géantes venant des temps immémoriaux, leurs cris plus aigus filent tout autant la frousse.

Chose remarquable, nous avons pas le droit au gentil monstre contre les méchants monstres. Nous sommes en face d'animaux, de proies et de prédateurs. Ça change du manichéisme de base.

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screenAutre chose, le traitement des militaires et scientifiques. Finis les gros demeurés qui tirent à tout va et les monsieur je-sais-tout, on a droit à des gens qui comprennent très vite qu'il n'y a pas grand-chose à faire, sinon évacuer le plus de monde possible. Beaucoup de personnages reconnaissent leurs erreurs et leur impuissance devant ces forces de la nature. Et comme dirait Ken Watanabe "Let them fight".

screenHélas, il est dommage que cela ne s'applique pas à la famille Brody, dont le père (Bryan Cranston) nous ressort le coup du gars qui ne se remet pas de la mort de sa femme et on-nous-cache-des-choses-et-j'avais-raison tandis que son fiston, joué par Aaron Taylor-Johnson, militaire tout en muscle et relativement fade, nous refait le coup du héros-qui-veut-retrouver-sa-famille-quitte-à-tout-sacrifer-pour-elle.

Tiens en parlant de Brody, vous noterez la référence aux Dents de la Mer dont le réalisateur a avoué s’être inspiré. Cela se note aussi dans sa façon de filmer les monstres, à hauteur d'homme, par bride, rapidement, sans trop en dévoiler. Oui, c'est frustrant parce qu’on aurait aimé en voir plus et plus en détails, mais c'est un procédé efficace.

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screenBien que le film soit très bien réalisé, vous en mette plein la vue avec des décors sublimes, et des combats dans une ambiance apocalyptique, on notera quand même quelques aberrations, notamment un visite dans un centre de déchets nucléaires dont il manque la moitié du bâtiment sans que personne ne s'en aperçoive, et autres broutilles parfois un peu ridicules.

Mais quels que soient les reproches et les détails à critiquer, oubliez l’ancien Godzilla dont la plus grande terreur à l’écran était le jeu de Jean Reno. Allez voir ce nouveau Godzilla, il en vaut vraiment le coup.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Warner Brosa

Développeur : Gareth Edwards (II)

PEGI : 12+

Prix : Cinema

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