Splinter Cell Blacklist (PC, Xbox 360, PS3)

 

Publié le Lundi 19 août 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Splinter Cell Blacklist (PC, Xbox 360, PS3)

Sam ouille ?

imageSplinter Cell Blacklist a été un véritable choc pour moi. Parce que j’y ai découvert la voix française de Sam Fisher.
Il faut dire que j’ai toujours, jusqu’à aujourd’hui, joué à la série en version originale. Les journalistes reçoivent généralement (du moins chez Ubisoft c’est le cas) les versions en avance et soit dans ces versions pas tout à fait finalisées, la voix française n’est pas implémentée, soit la console est mise en anglais pour plus de pratique (c’était le cas chez moi jusqu’à il y a peu).
Et puis bam. Splinter Cell Blacklist en français. Et… mais… attendez… c’est la voix de… Schwarzenegger !

En effet, si en v.o., Michale Ironside donne ses lettres de noblesses à Sam Fisher, c’est Daniel Beretta, la voix française d’Arnold Shwarzenegger qui lui prête son timbre. Et euh… nan, franchement, ça ne le fait pas. Ça m’a dérangé tout du long, de croire que j’avais un clone maigrelet de Schwarzy devant moi. Du coup, hop, retour à la v.o. obligée…

C’était pour la petite intro « anecdote » du test. Maintenant, parlons véritablement du jeu. L’histoire suit celle de Conviction, le précédent épisode. Patricia Caldwell, la présidente des Etats-Unis, a fermé Echelon 3 et a créé… Echelon 4 pour le remplacer… C’est une nouvelle agence, avec de nouveaux agents, tous sous la tutelle de Sam Fisher. Jusqu’à ce qu’une bande de terroristes, « Les Ingénieurs », viennent pirater des documents top secret, appelés « Blacklist », et qui menacent le monde entier et plus particulièrement, les intérêts américains et les différents agents infiltrés.

Sam est alors envoyé avec son équipe pour enquêter. Il se lance sur les traces des terroristes et tente de leur barrer la route avant que ce ne soit trop tard.

Tadaaaaaaam.

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screenRevoilà donc Sam Fisher dans une toute nouvelle aventure. Sa base est désormais un avion qui n’est pas sans rappeler celui de Metal Gear Solid IV, à base d’ordinateurs et de salle d’armement. Vous pourrez y développer de nouvelles technologies, selon l’argent récolté sur place (tous vos actes et agissements en mission rapporteront ou non de l’argent), améliorer les capacités de l’avion, vos armes, votre armure, vos gadgets… le tout en allant discuter avec les uns et les autres.
Beaucoup de blabla, assez contraignant à la longue, mais primordial pour faire avancer les choses et vous débloquer de nouvelles missions.
Ces missions seront choisies sur une carte interactive. Vous y retrouverez pêle-mêle les missions principales solo, les missions coop pur, les missions annexes qui peuvent être jouées en coop ou en solo, et les missions multi… Tout est mélangé.

screenUne vraie fausse bonne idée : si cela pousse à jouer en multi ou en coop (ce dernier est vraiment fun d’ailleurs), il n’empêche que ceux qui ne voudront pas faire toutes les missions multi auront l’impression d’être désavantagés ou du moins de passer quand même à côté de quelque chose.
Mais c’est un détail.

Comme la Blacklist menace les activités secrètes et les agents infiltrés des Etats-Unis dans le monde entier, vous allez voyager… dans le monde entier. De l’Irak à l’Afghanistan en passant par les USA, le Yémen, une base dans la Manche, le Cachemire et j’en passe…

Graphiquement parlant, Splinter Cell Blacklist est un brin décevant. Il alterne le bon et le moins bon. Quelques textures crado ou quelques effets de lumière assez moyens souvent, bizarrement, dans les intérieurs, alors que les extérieurs s’en sortent bien, que les explosions, effets de fumée ou d’eau sont agréables et que les animations sont plutôt réussies. Et les niveaux sont remplis de petits détails qui ajoutent à l’ambiance.
Loin du niveau des meilleurs jeux actuels, donc, mais au-dessus de la moyenne quand même.

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screenCôté gameplay, si on notera quelques cafouillages à base de « je ferme la porte au lieu d’éteindre la lumière » ou « je défonce la porte au lieu d’attraper un ennemi », dus à l’utilisation de mêmes boutons pour deux actions proches l’une de l’autre.
Quelques ratés au niveau de la progression, pas toujours simple à couvert par exemple quand vous arrivez à un angle, quelques imprécisions également.
Mais globalement, le jeu est assez facile à prendre en mains et vous arriverez à vous en sortir convenablement. Rien de révolutionnaire, donc, voire un brin vieillot, mais la jouabilité assure ce qu’il faut. C’est tout ce qu’on lui demande.
On retrouvera aussi toujours le « Mark & Execute » qui permet de marquer les cibles et de les exécuter automatiquement dès qu’elles sont à portée.

screenA noter l’IA des ennemis, franchement décevante. Certains appelleront du renfort alors qu’ils vous ont à peine aperçus, d’autres verront leurs potes mourir sans sourciller, ou se lanceront un « tiens, une ampoule a dû griller » pour la troisième que vous éclatez dans un couloir pour le surprendre dans la pénombre… voire ne vous verront pas les contourner à 5 mètres de là, en terrain découvert…
De la même sorte, certains se cachent avec la traditionnelle méthode du « je laisse trainer un membre » quand d’autres se planquent correctement et seront très difficiles à déloger.
Mieux encore : des bugs qui permettent à certains ennemis de vous voir à travers les murs ou éclairer à travers les portes…

Après, les missions, même avec des buts variés, se ressemblent : infiltrer un endroit, abattre – ou non – des ennemis, en capturer certains, récupérer des infos, exfiltrer des types… jouables selon trois méthodes : fantôme (ne tuer que très peu de monde et finir le niveau sans être vu), panthère (tuer furtivement) ou assaut (en bourrin). Des points vous seront attribués selon la méthode employée et selon quelques petits challenges qui leurs sont propres.

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screenIdem en coop : récupérer des données, traverser une zone en tuant les ennemis ou résister à des vagues d’ennemis sont les buts à atteindre.
En multi, le mode Spies vs Mercs permet de s’affronter jusqu’à 4 contre 4. Les deux factions s'affrontent sur des cartes multijoueur. Les Spies sont jouées en vue extérieure - 3ème personne -, sont agiles, se fondent dans l'ombre et doivent hacker des terminaux. Les Mercs sont jouées en vue subjective - 1ère personne - et sont plus résistants. Ils doivent défendre les terminaux.
Un mode classique, à 2 contre 2, chacun ayant ses gadgets, permet de varier les plaisirs.

Que dire de plus ? Qu’on pourra acheter des équipements (armes, armure, gadgets…) et les améliorer avec des ajouts supplémentaires… mais que globalement, c’est assez mal foutu : les armes les plus intéressantes ne jouissant pas, par exemple, de silencieux, ou le fait de devoir absolument acheter toutes les armes pour débloquer les suivantes.

screenDonc, que penser de ce Splinter Cell Blacklist ? Il est un brin cafouillis. La campagne solo n’est finalement qu’un enchevêtrement de missions reliées par un scénario sans vraiment grand intérêt. Le contenu global, quand on ajoute les missions coop et multi, est tout à fait conséquent. Le jeu est plaisant, mais avec des défauts importants (IA notamment)… bref, on reste quand même sur sa faim.

Au final, malgré tout, on prendra un certain plaisir à plus d’un titre. Les missions solos ont un certain rythme et offrent malgré tout quelques savoureux passages, voire une certaine jouissance après avoir réussi certaines prouesses.
Les missions coop, surtout jouées en écran partagé (parce qu’être à côté de son pote et pouvoir l’insulter, ça n’a pas de prix), sont vraiment fun et loin d’être simples, même en mode facile ou moyen.
Les missions multi sont plutôt bien fichues et offriront plusieurs heures de vrais défis.
Bref, Splinter Cell Blacklist est un jeu réussi. Pas complètement, certes, et on espère que des futurs patches viendront corriger quelques ratages, mais il reste, globalement, satisfaisant.

 

 
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Splinter Cell Blacklist (PC, Xbox 360, PS3)

Plateformes : PC - Xbox 360 - PS3

Editeur : UbiSoft

Développeur : Ubisoft

PEGI : 18+

Prix : 60 €

Splinter Cell Blacklist (PC, Xbox 360, PS3)

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