Publié le Mercredi 24 avril 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Call of Duty Black Ops II Uprising (Xbox 360, PC, PS3)

Le retour des morts-vivants

Nouveau contenu téléchargeable pour Call of Duty Black Ops II, Uprising propose 4 nouvelles cartes multijoueur et un nouveau mode zombie, baptisé Mob of the Dead.
Ce fut pour nous l’occasion de nous replonger dans le jeu le plus vendu de l’année..

Les 4 nouvelles cartes sont les suivantes :
La première est intitulée « Magma ». Elle propose le décor d’un village du japon, à notre ère, village en proie à des éruptions volcaniques qui creusent des routes à travers la ville.
« Encore » est la seconde carte, et se déroule dans les rues de Londres, après un festival de musique.
« Vertigo », quant à elle, vous plonge dans un gratte-ciel futuriste abritant un laboratoire, en Inde.
Enfin, « Studio » est un remake de la carte Firing Range, déjà aperçue dans Black Ops premier du nom. Il s’agit d’un studio hollywoodien avec plusieurs thèmes, du western à la Science-Fiction, du château fort à un tyrannosaure comme décors...


Ces cartes sont globalement assez classiques. Comme d’habitude, elles sont plutôt bien pensées, et dotées d’un bon level design. Les joueurs ne devraient pas être dépaysés et rapidement trouver leurs marques. Efficaces, et plutôt sympathiques. Notamment la carte Encore, avec son amphithéâtre et ses nombreuses coursives. Les snipers auront de quoi faire, les autres qui préfèrent un affrontement plus frontal également.

Rien de bien exceptionnel, donc, avec ces quatre cartes, mais sachez qu’elles sont de qualité et s’inscrivent parfaitement dans une logique de continuité. Treyarch a donc soigné ses décors, et elles ont une balance parfaite, n’avantageant aucune classe par rapport à l’autre. Du bon boulot, en somme.

Mais la grosse nouveauté de ce DLC est bien entendu Mob of the Dead, pour le mode Zombie.


« Mob of the Dead » met en scène quatre gangsters de l’époque de la Prohibition. Les acteurs Ray Liotta, Joe Pantoliano, Billy Handsome, Chazz Palmentiri et Michael Madsen prêtent leurs traits à, respectivement, Billy Handsome, Al « La Fouine » Arligton, Salvatore « Sal » DeLuca et Michael « Finn » O’Leary.
Les quatre hommes sont enfermés à Alcatraz. Et ils ont un plan pour s’évader. Manque de bol, au moment où ils peuvent le mettre en branle, une invasion de zombies touche l’île…

C’est un mode lutte qui vous attend, avec une ambiance années 30. La carte est énorme. C’est de loin la plus imposante jamais créée pour ce mode. Et elle est particulièrement réussie. Les lieux regorgent de secrets, de petits passages, de surprises… Et vous allez vraiment avoir besoin d’une bonne entente entre les joueurs pour en voir le bout. Le but est de récupérer des objets pour… réparer un avion et réussir à vous enfuir.
Manque de bol, les lieux sont truffés d’ennemis, notamment un nouveau genre de zombies, le gardien, qui est d’une force colossale. Il peut même exploser les distributeurs d’un seul coup.
Une nouvelle arme, la Thompson M1927 fait également son apparition. Classique. Mythique. Incontournable pour une ambiance gangster.


Une nouvelle option est également de la partie. Et non des moindres : si vous mourez, vous êtes envoyés au « purgatoire ». Vous parcourez alors les lieux sous la forme d’un spectre, dans un état semi-fantomatique vous permettant de lancer des éclairs pour électrocuter les zombies. Mieux encore, vous pouvez alors balancer du courant pour faire fonctionner divers mécanismes ou déceler les passages secrets.
Attention à ne pas en abuser pour ne pas mourir pour de bon. Il faudra penser à retourner rapidement dans son corps. Notez que des boitiers électriques disséminés dans la prison vous permettront de vous « suicider » pour atteindre cet état, indispensable pour progresser.
Enfin, vous ferez la connaissance de chiens démoniaques qui viendront manger les cadavres des zombies et seront même disposés à vous faire des petits cadeaux si vous réussissez à les rassasier. Et par petit cadeau, je n’entends pas un truc odorant que les propriétaires de clébards sont priés de ramasser au lieu de les laisser sur les trottoirs, mais de vrais cadeaux.

Au final, ce nouveau Call of Duty Black Ops II Uprising est une vraie réussite. Quatre cartes multijoueur classiques, mais de qualité, et un nouveau mode zombie qui transforme complètement le genre, voilà de quoi ressortir le jeu du tiroir et s’y replonger pour de longues heures de plaisir. On ne peut pas en dire autant de tous les DLC, mais celui-ci vaut vraiment ses 15 €.