Call of Duty Black Ops II (Nintendo Wii U)

 

Publié le Jeudi 29 novembre 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Call of Duty Black Ops II Nintendo Wii U

Aussi bon sur la Wii U ?

imageAprès nous avoir vraiment séduit sur PC, Xbox 360 et sur PS3, débarque sur la nouvelle console de Nintendo, la Wii U.
L’occasion de se rendre compte si oui ou non, elle vaut le coup, et si elle tient la comparaison avec ses aînés.

Petite piqûre de rappel concernant l’histoire de ce Black Ops II : Vous allez y parcourir une grosse quinzaine de missions, dont certaines annexes, appelées « missions Strikeforce », et qui vous permettent non seulement d’incarner des troupes (soldats, blindés, drones…), mais également de gérer les déplacements et actions de toute l’escouade.

Sur ce, parlons du jeu, comme nous le faisions sur le test des autres plateformes, de manière générale.
On vous rassure, on va vous la jouer courte. Si vous voulez entrer dans le détail, rendez-vous sur le test des versions PC, Xbox 360 et PS3 déjà publiée.

Call of Duty Black Ops II vous place donc en 2025. Le monde est au bord de l’explosion : Un certain Menendez met les pays à feu et à sang, luttant contre cette hégémonie américaine et leur morale bienpensante qui les pousse à massacrer des peuples et des nations au nom de leur justice.
David Mason, nom de code Section, et fils du célèbre agent Alex Mason, est sur ses traces. Pour en savoir plus sur le bonhomme, il part interroger Frank Woods, ancien camarade de feu de son père. Vieux monsieur dans une maison de retraite, cloué sur une chaise roulante, Woods raconte ses souvenirs pour que David Mason puisse mieux cerner son ennemi…

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screenVous allez donc enchaîner les missions souvenirs et les missions en 2025. Vous cernerez ainsi mieux le pourquoi du comment Menendez en est venu à devenir l’ennemi public numéro 1. De l’Angola en 1986, à la Birmanie en 2025, en passant par l’Afghanistan (1986), l’Inde (2025), le Nicaragua (1986), le Pakistan (2025), les Îles Caïman (2025), le Panama (1989), le Yémen (2025), les USA et plus précisément Los Angeles (2025) ou encore Haïti (2025), sans oublier un petit tour par le porte-avions USS Barack Obama (2025). Bref, des décors divers et variés, pour des missions là aussi, diverses et variées.

screenDes missions bien fichues, toujours dans la pure lignée de la série Call of Duty : tour à tour furieuses et intenses, ou mettant plus en avant la furtivité, mais toujours avec un sens du détail et de la mise en scène digne des plus grands films Hollywoodiens. Ça explose de partout, on dégomme des milliers d’ennemis dans des affrontements furieux, et au final, on survit on-ne-sait-comment à ce déchaînement de violence et de haine. Un vrai film d’action dont vous êtes le héros.

Ajoutez des missions StrikeForce dans lesquelles vous incarnez et gérez différentes unités (soldats, blindés, drones…) et dirigez même les actions et les déplacements de toute l’escouade.

screenC’est du Call of Duty, quoi… Avec une différence cette fois-ci, et de taille : un vrai scénario aux petits oignons, et des choix à faire durant l’aventure qui vous changeront la fin du jeu (il y en a 6 différentes au final). Bref, faire le jeu de A à Z sans se poser de question est une pure erreur. C’est un jeu à faire, et à refaire encore pour découvrir les autres possibilités scénaristiques. Et ça c’est nouveau pour un Call of Duty.
D’ailleurs, faire ou refaire les niveaux nous amène à parler d’un autre point fort du jeu : le level design. Ou si vous préférez, l’architecture des niveaux. Ils sont grands, et proposent très souvent plusieurs passages. Vous aurez quasiment toujours une voie de droite, une voie de gauche, et une voie du milieu. A chaque voie ses ennemis, ses explosions, sa difficulté… Bref, refaire une mission en passant par un chemin différent vous offre une toute autre vision du jeu, et vous permet même de découvrir des secrets cachés.

screenAjoutez également deux modes multijoueurs : le mode zombie, pour commencer. Trois cartes (ferme, ville, dépôt de bus). Plusieurs modes : survival à 4 pour faire face aux hordes de zombies, grief à 8 pour voir s’opposer deux équipes, ou Tranzit, en coop à 4 à tenter de remplir des petites missions sur les trois cartes, reliées par un bus automatique (ou par la route, à pieds). Toujours aussi plaisant, ce mode zombie est encore une fois un point fort du jeu. On récupère des armes que l’on achète via l’argent gagné selon le nombre de zombies décimés, on a accès à une Mystery Box qui vous offre des armes délirantes… ou pourries… aléatoirement
Le multi classique introduit 14 nouvelles cartes : Afermath (Centre-ville de Los Angeles), Cargo (Port de Singapour), Carrier (Porte-avion Chinois), Drone (Complexe militaire dans la jungle Birmane), Express (gare de Los Angeles), Hijacked (sur un yacht), Meltown (centrale nucléaire au Pakistan), Overflow (Peshawar, au Pakistan), Plaza (Complexe hôtelier flottant dans l’océan Indien), Raid (Maison dans les hauteurs d’Hollywood), Slums (village au Panama), Standoff (Une ville en frontière de Chine), Turbine (ferme au Yemen) et Yemen (rues d’une ville au Yemen). Comme d’habitude, elles jouissent d’un excellent design, sont super rythmées, et vous entrainent dans de furieux affrontement. Team Deathmatch, Mercenary Moshpit, Free for All, Ground War, Kill Confirmed (toujours aussi excellent), Headquarters, Capture the Flag, Search & Destroy, Demolition et Domination, sont autant d’anciens modes ici repris. Deux nouveaux font leur apparition : Hardpoint (sorte de King of the hill où le point à capturer change régulièrement et aléatoirement de place), et Multi-team, qui n’est autre qu’un Team Deathmatch… à trois équipes.
Bref, toujours aussi efficace et jouissif en ce qui concerne le multijoueur. De quoi passer des dizaines d’heures à vous mesurer au gratin international.

Voilà pour le résumé…

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screenCette version Wii U jouit des mêmes avantages et des mêmes inconvénients que les versions des autres plateformes : quelques bugs, une IA pas toujours à son avantage, les missions Strike Force sans intérêt et quelques missions assez moches qui contrastent avec d’autres, sublimes. A côté de ça, le jeu est toujours captivant, doté d’une mise en scène extraordinaire, d’un rythme bien soutenu, et d’un level design qui frise la perfection.

Bref, Call of Duty Black Ops II est un excellent jeu. Reste à savoir, maintenant, ce qui différencie cette version Wii U. Et la réponse est simple : rien.
Le jeu est en tous points identique aux autres versions. Aussi bon, donc. Avec quelques petits bémols toutefois…

screenDéjà, en ce qui concerne la prise en main du jeu. Sur la tablette (Gamepad) de la Wii U, la prise en mains est quand même nettement plus délicate. Déjà, les boutons sont mélangés par rapport à ceux de la Xbox par exemple (le A se retrouve à droite, le B en bas, le X en haut et le Y à gauche). Or les développeurs n’ont pas repris le même système en inversant simplement les touches. Du coup, on est tout mélangé et on n’arrive pas à retrouver ses repères. Le A pour sauter se retrouver en haut au lieu d’en bas, le changement d’armes à droite au lieu d’à gauche… c’est franchement déroutant si vous êtes habitués à la série. Heureusement, c’est un désagrément minime puisqu’il est possible de choisir plusieurs profils dans le menu, dont le profil « classique » et retrouver alors une disposition des touches habituelle. Mais si vous restez sur le système par défaut, soyez prévenus que vous risquez de vous emmêler les pinceaux. Reste à savoir, maintenant, pour quoi cette configuration par défaut n’est pas la même que sur les autres consoles… bizarre…
Le plus gros souci concernant la prise en mains est toutefois la taille du gamepad. Quoi qu’on en dise, il est nettement moins pratique qu’une manette classique. Les gâchettes haute (qui servent ici à lancer des grenades) sont bien plus éloignées et moins accessibles. Les Sticks trop éloignés gênent à la coordination mouvement-vue… Rien d’insurmontable, certes, mais suffisamment pénible et peu pratique et qui risque de vous faire perdre quelques secondes lors des parties multi. Il faudra donc très certainement investir dans la manette classique, la Wii U controller pro, pour vraiment retrouver les mêmes sensations.

screenTechniquement, sinon, le jeu est graphiquement identique aux autres consoles. Ou du moins à la Xbox 360. Cette dernière version étant plus jolie que celle sur PS3, bien plus aliasée, on peut dire que Call of Duty Black Ops II sur Wii U supplante donc la version PS3.
Reste que le jeu… connait quelques soucis de fluidité. Outre un ou deux « freezes » rapides d’une ou deux secondes (blocage de l’image) obtenus à des endroits sans intérêt et qui n’ont donc eu aucune incidence sur le jeu, on se rend compte que la machine est à la peine sur certaines scènes. Et effectivement, le « framerate » (nombre d’images par seconde) chute dangereusement. On passe même parfois sous la barre des 30, voire en de très rares occasions, sous la barre des 25 images secondes. Rien de catastrophique non plus, rien de très gênant et cela ne vous empêchera pas de jouer. Mais c’était à signaler tout de même.

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screenLa tablette, quant à elle, ne sert… à rien en solo. On aurait aimé qu’elle permette de changer d’arme rapidement, voire d’afficher une mini-carte, ou je ne sais quoi d’autre… mais non. Elle ne sert à rien et n’apporte strictement aucun avantage au jeu.
Par contre, le jeu peut donc être affiché sur l’écran et on peut ainsi éteindre sa télé ou laisser moumoune (ou les parents) regarder le journal télé, Desperate Housewives, voire D&Co, pendant qu’on frag du terroriste à tours de bras. Cette option que l’on pouvait prendre pour un simple gadget se révèle en réalité bien utile. Cette fonction ne devrait pas être implémentée dans tous les jeux, et c’est bien dommage parce que c’est une vraie réussite.
En multi par contre, la tablette prend tout son intérêt, avec affichage de la mini-carte et permet d’accéder directement aux classes de personnages. Vous pouvez également accéder aux scores en cours.

screenEnfin, il y a au moins une autre bonne idée dans cette version Wii U. Et c’est sans doute la plus géniale. Celle de pouvoir jouer à plusieurs en écrans splittés. On peut jouer à 4 sur un même écran, soit. Avec là, une grosse chute de performance, en termes de fluidité et qualité graphique : les ombres dynamiques, par exemple, ont été tout bonnement retirées. Mais bon, l’option est disponible et on ne s’en plaindra pas. Surtout que ça reste très jouable, hein. Il ne faut pas non plus croire que le jeu rame comme un athlète d’aviron, à grands coups de saccades. Mais là où l’on pourra trouver tout l’intérêt de la tablette et de l’écran splitté, c’est que l’on peut jouer à deux… l’un sur l’écran de la télé, l’autre sur le gamepad. Du coup, on peut s’arranger pour ne pas voir l’écran de son adversaire. Et ça, c’est une vraie riche idée.

Au final, donc, cette version Wii U est digne de ses aînés, et va même jusqu’à rajouter quelques petits bonus non négligeables, dus à l’utilisation de la tablette en multijoueur. Une utilisation que l’on aurait quand même aimé voir pensée également pour le solo alors que là, ça n’est pas vraiment le cas. Et si quelques chutes de fluidité sans réelle conséquence pour le joueur sont bel et bien à noter, force est de constater que graphiquement, la Wii U tient largement la rampe. Du tout bon, en somme.

 
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Call of Duty Black Ops II (Nintendo Wii U)

Plateformes : Wii U

Editeur : Activision

Développeur : Treyarch

PEGI : 18+

Prix : 60 €

Call of Duty Black Ops II (Nintendo Wii U)

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