Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres, , la critique du film

 

Publié le Jeudi 26 janvier 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres, , la critique du film

Elémentaire, mon cher

imageSherlock Holmes est, dans l’imaginaire collectif, ce génie à la logique implacable et au sens de déduction hors du commun. Avec son complice, le célèbre Docteur Watson, il traque le criminel comme personne et résout n’importe quelle affaire qui mettrait en échec toutes les Polices du monde. C’est un peu le Super-Héros du XIXème siècle.
Personnellement, l’homme, sans m’être déplaisant, ne m’a jamais plus fasciné que ça. Nous n’avions pas particulièrement d’atomes crochus.

A contrario, j’ai toujours beaucoup apprécié Robert Downey Jr. Si je l’ai découvert dans Air America, navet où il partageait l’affiche avec Mel Gibson, je ne suis vraiment devenu fan que lors de sa prestation époustouflante dans Chaplin. Et même sa longue descente aux enfers, ses déboires avec l’alcool, la drogue et la justice, n’auront pas altéré l’estime que je lui portais.

Du coup, je suis allé voir le tout premier Sherlock Holmes sans attente particulière, si ce n’est celle de voir une nouvelle grande prestation de cet acteur, tandis que mon épouse, elle, pensait exactement la même chose, mais à propos de Jude Law dont la fascination qu’elle lui porte est d’ordre, disons, plus physique.

Soyons honnête, comme des millions de spectateurs, j’ai adoré le premier Sherlock Holmes. Une réécriture du personnage à mille lieues de ce que l’on pouvait imaginer de lui et, même si les experts s’accordent à dire qu’il est plus proche du héros montré dans les romans de Conan Doyle, ce Sherlock-là était bien loin de l’image proprette exploitée jusque-là sur petit et grand écran.

Autant dire que je me suis précipité pour voir cette suite. Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres.

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screenL’histoire nous emmène en 1891. L’Europe est au bord de la Guerre. Des attentats se sont produits à Strasbourg, à Vienne… Sherlock Holmes voit, derrière ces violences et cette tension entre la France et l’Allemagne, les agissements du Docteur Moriarty.
Sachant qu’Irene Adler, avec qui il entretient des rapports sentimentaux tout aussi ambigus que sincères, travaille pour Moriarty, Sherlock la suit dans le but de non seulement découvrir ce que le Docteur mijote exactement, mais également pour déjouer ses plans.
De son côté, Watson est sur le point d’épouser Mary. Et c’est son fantasque acolyte qui est chargé d’organiser son enterrement de vie de garçon…
Le long affrontement qui va opposer Sherlock Holmes à son dangereux ennemi va laisser, dans le sillage de leurs rencontres, de nombreux cadavres, quelques explosions et beaucoup de miles parcourus. De Londres à Paris, en passant par l’Allemagne ou la Suisse, Sherlock Holmes et le Docteur Watson vont courir après le temps, après les évènements, pour tenter de stopper les plans machiavéliques de Moriarty.

Difficile d’en dire plus sous peine de gâcher une intrigue compliquée ou chaque évènement, chaque fait est soit une surprise (qu’il ne faut donc pas gâcher), soit une partie du puzzle final (qu’il ne faut donc pas révéler).

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screenRentrons tout de même dans le vif du sujet : Sherlock Holmes 2 est un bon film. Un excellent divertissement, même, pourrait-on dire.
Si Guy Ritchie, le réalisateur, foire un peu son entame, entre une scène d'ouverture un poil mou du genou et une intrigue qui a du mal à se mettre en place, le reste n'est que pur bonheur : poursuites, combats, explosions, le tout mêlé de ce qu'il faut d'humour et de cabotinage.
On pourra regretter plusieurs petites choses, tout de même : le manque d'épaisseur du personnage féminin, par exemple. Le manque d'exploitation du frère de Sherlock, Mycroft, campé de manière parfaite par l'excellent Stephen Fry. Le dénouement, trop rapide et qui manque d'une belle longue explication à grands renforts de détails et de rapprochements qui auraient échappé au spectateur... Et finalement un scénario qui aurait peut-être gagné en étant simplifié et moins globe-trotter. Holmes n'est-il pas l'homme d'une seule ville, Londres ?

screenMalgré tout, même si cette suite est moins surprenante et plus convenue que le premier épisode, Sherlock Holmes : jeu d'ombres reste un vrai plaisir à voir sur grand écran.
Le duo Robert Downey Jr./Jude Law fonctionne une nouvelle fois à merveille. Les deux fournissent une prestation exceptionnelle. Moriarty, joué par Jared Harris, est inquiétant et retords à souhait. Les décors sont époustouflants. Les scènes d'action, notamment celle se déroulant dans le train ou la poursuite à la sortie de l'usine d'armement, sont à couper le souffle. On rit de bon cœur. On est pris dans l'action. On aurait limite aimé en avoir plus.

Bref, sans atteindre la qualité du premier opus, ce Sherlock-là vaut le détour. Du tout bon, on vous dit.

Dernière petite remarque, toutefois. Vu en v.o., le film souffre d'une traduction parfois assez malheureuse ou approximative. Gênant si vous avez besoin de lire les sous-titres. Pour une fois, la v.f. pourrait être à conseiller...

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Sherlock Holmes 2 : Jeu d\'ombres, , la critique du film

Plateformes :

Editeur : Warner Bros. France

Développeur : Guy Ritchie

PEGI : 7+

Prix : Place de cinéma

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