The King's Man : Première Mission, la critique du film

 

Publié le Mercredi 29 décembre 2021 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

The King's Man : Première Mission, la critique du film

Brouillon, mais pas désagréable

imageNous sommes en 1902. Après avoir été un héros des guerres coloniales durant lesquelles il a reçu la Victoria Cross, plus haute distinction militaire britannique, le Duc d’Oxford a eu un cas de conscience et a décidé de s’engager pour la Croix Rouge. Avec sa femme et son fils, il parcourt le monde pour venir en aide aux plus démunis. Mais une mission tourne mal et sa femme est tuée.
Douze années plus tard, le jeu des politiques précipite l’Europe dans la guerre. Aux premières loges, de par ses amitiés gouvernementales ou militaires, Le Duc d’Oxford tente tour à tour d’empêcher l’affrontement, puis d’en minimiser les causes. Mais dans l‘ombre, un ennemi inconnu tente de mettre le monde à feu et à sang. Regroupant des agents du mal tels que Raspoutine, Erik Jan Hanussen ou encore Mata Hari, il influence les puissants pour pousser les nations les unes contre les autres…
Lord Oxford va donc tenter de combattre cet adversaire invisible… mais aussi composer avec son fils qui veut à tout prix s’engager dans l’armée pour aller combattre les Allemands…

King’s man Première Mission est une préquelle aux films Kingsman : Services secrets (2015) et Kingsman : Le Cercle d'or (2017). Il est aussi réalisé par Matthew Vaughn et raconte donc les origines de ce club d’agents très secrets au service non pas seulement de sa majesté, mais du monde entier, œuvrant pour la justice et la paix.
On retrouve Ralph Fiennes dans le rôle du Duc d’Oxford, entouré de Gemma Arterton, Rhys Ifans, Djimon Hounsou, Tom Hollander, Matthew Goode, Harris Dickinson, Daniel Brühl, Charles Dance…


imageA travers toute l’Europe, on suit les pérégrinations d’un idéaliste pacifiste, entre drames personnels et convictions trahies, qui tente d’empêcher que le monde ne sombre dans le chaos. Et de la cour du Tsar Nicolas II aux tranchées de la Première Guerre Mondiale, en passant par l’Attentat de Sarajevo, nous allons donc être balloté d’événement en événement, comme témoins des moments importants de cette époque.
En résulte un film assez décousu, qui a du mal à affirmer son héros central tant d’innombrables personnages gravitent autour de lui. Certains bien plus intéressants, au demeurant, et sur lesquels on aurait aimé avoir plus d’informations (Gemma Arterton et Djimon Hounsou notamment). On a également un sentiment de « beaucoup de bruit pour rien » concernant le fils du Duc d’Oxford, Conrad, dont on va pourtant suivre un bon moment l’histoire, et dont la conclusion oscille d’ailleurs entre le ridicule et l’inutile.

imageParlons maintenant de l’Histoire, avec un grand H. De nombreuses libertés sont prises avec les événements réels. On pourra en pardonner certaines, moins d’autres (mort de Raspoutine, assassinat des Romanov…), mais on regrettera surtout que les scénaristes aient fournis autant d’efforts pour nous plonger, globalement avec brio, dans la grande Histoire, pour nous offrir un final fantaisiste au sommet d’une montagne irréelle, cette situation abracadabrante étant d’ailleurs la résolution d’énigme amenant au dénouement final (une histoire de cachemire, pour ne pas en dire trop).

Bref, il y a des choses qui ne vont pas trop dans King’s man Première Mission, et qui pourront faire tiquer, offrant au final un bilan contrasté, imparfait, gênant aux entournures. Et pourtant, le film est sympathique dans son ensemble. Si ce n’est le fils Oxford (joué par Harris Dickinson), assez insipide, tous les acteurs sont excellents. Mention spéciale pour le formidable combat entre le Duc et Raspoutine, merveilleusement chorégraphié. Les scènes de combat sont d’ailleurs très réussies et s’inscrivent comme un point fort du film (hormis la toute dernière liée à une chèvre, ridicule). On suit l’histoire avec plaisir et même les moments un poil « too much » ne nous sortent pas de l’action ou de l’intrigue.

Et on ressort de la salle en se disant qu’on a passé un bon moment. Loin d’être inoubliable, mais bon quand même.

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The King's Man : Première Mission, la critique du film

Plateformes :

Editeur : 20th Century Fox

Développeur : Matthew Vaughn

PEGI : 12+

Prix : Cinema

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